Et si Michel HOUELLEBECQ était un “messager” plutôt qu’un passager de ce siècle, c’est à dire un prophète du XXIème siècle ? “Soumission”, son livre, est-il une humble prédiction ou une simple constatation ?

De la “source”, pas de l’auteur, ou alors de son Créateur peut-être :

Vous aurez le choix.

Car l’homme a toujours le choix de son destin.

Les femmes moins.

Elles sont souvent “embarrassées” et, parce que porteuses de la vie, peuvent disparaître, surtout en faisant naître un enfant, situation qui les infériorise physiquement les mettant dans un état de faiblesse telle qu’elles intériorisent la soumission, étant “en couche”, de peur que l’homme ne les délaisse.

Les jeunes femmes d’aujourd’hui ne savent pas, ne savent plus qu’elles sont libres, état naturel d’un sexe qui se donne sans “se faire prendre”, autrefois l’état habituel du sexe fort. “Coucher” ou “se coucher” pour la femme était alors prendre un risque naturel, celui de tomber enceinte. L’homme avait tous les droits, même celui de recommencer autant de fois qu’il lui plaisait, la femme pouvant mourir de donner la vie, souffrir lorsqu’on la touche et mourir en couche.

Seul existait le plaisir du sexe fort, le sexe faible portant la vie n’ayant d’autre envie que de rester en vie. Car il est plus facile de dominer une femme physiquement que de la dominer politiquement.

Imaginons un monde sans contraception.

Ce serait une révolution culturelle… ou une régression naturelle à l’état premier de la femme, celui de mère.

Hier était mieux qu’aujourd’hui quand les mères toujours enceintes, un enfant dans les entrailles, un autre sur le bras et la marmaille autour, vaquaient à leurs taches ménagères, non employables par la société masculine, mais corvéables et taillables à merci pour leurs maris qui n’étaient point leurs amis, ce qui leur donnait l’air de “mégères” même apprivoisées.

Un homme, ça se respecte !

Une femme, ça s’engrosse, sauf les “Saintes”.

Rien ne les affecte, les femmes, qu’elles soient mères enceintes ou femmes “saintes”.

Elles continuent de vivre, nues dans leurs têtes, leur cul étant devenu leur seul raison d’être, à eux, celle qui légitime le droit des femmes à tenir la maison de l’homme, leur maître qu’elles ont fait naître dans leurs ventres pour finir dans leurs antres de “bêtes”, à ces hommes.

Car qui peut tenir tête au maître de maison ?

Pas la femme qui fait naître ses enfants.

La femme qui n’a pas droit à la contraception n’a pas beaucoup de solution “naturelle” pour éviter de tomber enceinte.

Son choix est limité, elle qui est toujours l’invitée de l’homme sous son toit à lui.

Si elle n’est pas sainte, ou si l’homme n’a que faire d’avoir une sainte dans sa maison, il lui faut trouver la solution “naturelle” qui lui permettra de ne pas devenir une “pondeuse” patrimoniale à remplir, occupation virile du “laboureur”, ou une tirelire à allocations familiales fructueuses, éducation aux valeurs douteuses pour des voleurs de la contribution nationale.

Déjà il faut à la femme éviter de plaire à d’autres hommes, d’attiser la flamme de leur désir, un leurre de quelques secondes, pour ne pas être coupable d’être prise ou surprise en flagrant adultère.

Car, dans cette guerre des sexes, ce sera toujours elle la coupable et la “coupe-able” :

– Un coup d’épée, un “coupe/coupe” ras la coupe et la coupe est pleine … du sang des femmes.

Un seul homme à tenir éloigné de soi, c’est déjà difficile, sous un même toit, dans une maison d’habitation “commune”, pas facile à entretenir, quand il faut entretenir la cohabitation, faire le ménage, le repassage et se taire parce que la femme est dite débile, mais pas malhabile (la preuve, les femmes wahhabites en automobile). Alors plusieurs !

S’il est permis d’ouvrir les jambes et d’entrouvrir les cuisses, il n’est “point/poing” permis de l’ouvrir devant l’homme, surtout “son” homme, c’est à dire son “maître” à l’intérieur.

Mais tomber sur plusieurs hommes à l’extérieur, c’est une position impossible à tenir.

La femme prend alors la décision “normale” de se couvrir à l’extérieur, de cacher son corps, pour fuir l’homme et ses tentations… à lui et pour tenter de les “retenir”, les cuistres, elle qui aura toujours le tort de séduire les hommes.

En plus elle ne prend pas de contraception.

L’homme l’interdit parce que le ventre de sa femme et de sa fille lui appartient.

L’interdit frôle l’inceste comme la main preste de l’homme sous les jupes de sa propre fille.

Sa seule contraception à elle, la femme, c’est la décision de l’homme, la décision de ne pas lui faire d’enfants, c’est à dire de ne plus l’engrosser ni l’embarrasser ou l’embêter (de la racine “bête” qui veut dire “aniMAL ) à l’intérieur de sa maison où il règne en maître et décide de qui va naître ou pas.

Car le corps de la femme appartient à la volonté du maître, du mâle “dominant” (de la racine “domo” qui veut dire “maison” : ‘in domo” sous domination, à la maison, chez soi) qui est l’homme.

C’est ainsi que, dans la maison commune de l’homme et de la femme, l’homme ne peut plus se contenter d’en avoir qu’une, de femme !

Avoir une seule femme, qui plus est toujours enceinte, ou pire, une sainte qui se refuse à la fornication, si la répudiation n’est pas encore autorisée, ne peut être la règle de la domination masculine.

La règle devient la polygamie, comme pour les chiens domestiques.

C’est ainsi que la domination naturelle de l’homme sur la femme se caractérise par la contraction de plusieurs mariages avec plusieurs femmes mais avec un seul et même homme, le “MAL-e”.

C’est un moindre “MAL” plutôt que de se faire engrosser dans la rue, nue et rossée, après avoir été proprement violée et salement amochée par un ou des inconnus contre lequel et lesquels la femme ne pourra jamais déposer plainte, surtout si elle est enceinte.

Que faisait-elle en-dehors de sa maison, elle, une femme ?

Car il faut avoir une raison, une bonne raison, la raison de l’homme, un homme absent et dont l’absence devient le tort de la femme.

Puisque le corps de la femme appartient à l’homme.

Et seulement aux hommes !

De quel droit s’est-elle absentée de chez elle ?

C’est connu : – “Les absentes de chez elles ont toujours tort pour les fornicateurs”.

Vous aviez la religion chrétienne, la religion de l’Homme.

Vous pouvez choisir une autre religion, la religion de la “soumission”.

La soumission n’est pas l’oppression.

C’est pire.

C’est le libre choix non “éclairé” du renoncement à tout pouvoir pour la femme pour le seul vouloir de l’homme, la veule fellation d’une union qui se délite quand l’homme irrite la femme, la fellation à la va-vite d’une réunion qui est la punition de l’homme et de la femme non unis mais bien désunis ensemble.

Choisissez votre destin.

Après tout, le masochisme est aussi un plaisir sexuel qui se joue à plusieurs mains sans lendemains pour les femmes.

Mais pour qu’il y ait masochisme des femmes, il y faut le sadisme consenti de l’homme par les femmes.

Lui, l’Homme, cet Homme que vous rejetez parce qu’Il vous rend libres, a relevé la femme adultère jetée à terre, la libérant de la condamnation des hommes, de la lapidation et de leur jubilation malade, de leurs engueulades et de cette guerre sans fin entre l’homme et les femmes.

Lui, l’Homme, cet Homme que vous rejetez parce qu’Il vous rend libres, a révélé la monogamie, l’union “essence-ielle” au respect de l’homme et de sa femme, la nature des deux étant de même nature que l’Etre, malgré les différences de culture, l’être originel, l’être androgyne, source de procréation, la source d’Amour éternel qui ne peut pas être misogyne.

Il vous le rappelle, homme ET femme, femme ET homme :

[ Marc 10

6 Mais au commencement de la création, Dieu fit l’homme et la femme;

7 c’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme,

8 et les deux deviendront une seule chair.

Ainsi ils ne sont plus deux, mais ils sont une seule chair.…]

Pour naître et faire naître, il faut être né et surtout “re-né”.

La naissance de l’Homme passe par sa renaissance.

Avant de maîtriser la femme qui lui donne la vie, l’Homme doit se maîtriser.

S’il ne sait pas se maîtriser lui-même, s’il n’est pas maître de lui, comment peut-il penser devenir le maître d’un(e) autre, surtout de la femme qui donne la vie et lui a donné la vie ?

La connaissance est un chemin de souffrance, comme la naissance.

Apprendre à se connaître permet de savoir qu’homme et femme, femme et homme, sont les mêmes contenants que le contenu de l’Homme.

L’Amour unit l’homme et la femme dans l’Homme, l’androgyne originel, l’Adam spirituel.

Mais le sexe n’est pas le seul marqueur de cette union.

L'”animus/anima” ne sont pas que du domaine de la visibilité.

L’union n’est jamais hétéro ou homosexuelle.

Elle est dans l’authenticité et la sincérité, l’union de deux êtres portant l’animus et l’anima, de deux âmes incarnées qui se cherchent et se sont trouvées.

Les désirs et la concupiscence sont comme la bande passante d’une vie, une vie de souffrance.

L’Amour ne supporte pas la trahison ni les velléités de prison.

L’Amour fait confiance, se fie à l’autre, la moitié de son être, ou meurt.

L’Amour n’est seulement pas le sexe.

L’Amour est la vie en l’autre, la vie par l’autre, la vie avec l’autre, c’est à dire avec soi-même.

L’Amour peut faire peur, comme l’homme a peur de partir, partir de lui-même pour s’unir à l’autre et fonder une union, par une communion des âmes autant que du coeur.

Les tentations sont un voyage pour nous rendre plus sages.

L’homme qui ne maîtrise pas ses sens ne peut pas avoir conscience de ce qu’il est, ressentir qu’il est d’essence divine, donc qu’il est Homme et qu’il ne peut mourir, s’il est d’essence divine.

Celui, l’homme, qui ne se respecte pas, ne peut pas respecter une femme.

Mais surtout cet homme ne peut pas respecter l’Homme.

Et l’Homme, sans la femme, qui ne peut s’unir à la femme, ne peut pas exister.

Pas plus que l’Homme, sans l’homme, qui ne peut s’unir à l’homme, ne peut exister.

Il lui faut ces deux identités pour être semblable à Dieu, Son créateur, et donc transmettre la Vie.

C’est à dire faire naître la Vie dans le bonheur, et pas le malheur de l’homme séparé de lui-même.

Une union avec plusieurs femmes n’est pas une union.

C’est de la fornication, la défoliation de la vierge, de toutes les vierges menant à l’extinction des femmes par la folie des hommes, d’hommes guidés par leurs verges jusqu’aux berges de la mort, l’extinction de l’espèce humaine, la mort de l’humanité, de notre humanité.

Il faut choisir :

– entre la nudité du corps qui rend libre l’Homme, homme ET femme,

– ou la brutalité de l’habit qui couvre et déséquilibre la femme dans sa marche vers la liberté, au nom d’us et coutumes, d’habitudes qui ne sont que l’expression publique et politique de la servitude volontaire et alimentaire d’une humanité en régression.

La transgression de l’Homme, c’est la femme asservie.

On ne peut pas dire “non” à la “soumission” puisque la soumission est le libre choix consenti et si peu “éclairé” de régressions sociales édictées au nom de concessions à l’union nationale, dites exceptions culturelles et cultuelles qui sont pourtant contraires aux lois républicaines.

Si la femme porte la flamme de la Liberté, comme la statue du même nom, elle porte l’inconnu d’un choix qui sera l’avenir de l’Homme, des hommes, de ces hommes qui naissent dans son ventre.

Ce n’est pas le désir des hommes qui décidera de l’avenir du monde.

C’est la foi des femmes qui fera le choix des hommes.

Les femmes chrétiennes renieront-elles leur foi en l’Homme pour se soumettre à la loi des hommes, qui n’est pas Sa “voie/voix” ?

“La femme est l’avenir de l’homme.”

En lien avec la célèbre chanson du regretté Jean FERRAT

One thought on “Et si Michel HOUELLEBECQ était un “messager” plutôt qu’un passager de ce siècle, c’est à dire un prophète du XXIème siècle ? “Soumission”, son livre, est-il une humble prédiction ou une simple constatation ?”

  1. Tu voulais la réconciliation avec François, “el Papa”, le Pape ?
    Parce que la transmission de pensée, j’y crois “moyen” dans cette situation, surtout depuis sa déclaration contre les limitations de la liberté d’expression, genre : – “Je ne suis pas Charlie !”
    OK, je pardonne.

    Bon, voilà la livraison expresse, “cadeau-surprise” :

    http://www.la-croix.com/Religion/Actualite/Le-pape-Francois-La-liberte-d-expression-doit-tenir-compte-de-la-realite-humaine-elle-doit-etre-prudente-eduquee-2015-01-19-1270061
    Ah non,ça, c’était l’article d’avant.
    “J’T’y jure, j’l’ai pas fait exprèsssessseee.”

    Bon, voilà l’article du 19 janvier 2015, sur La Croix (qui est parfois un peu Ta Croix parce que pas toujours Ton choix à Toi) :

    [ Le pape François recommande «la paternité responsable»

    Lors de son retour des Philippines, répondant aux questions de la presse, lundi 19 janvier, le pape François a rappelé l’importance d’une « paternité responsable », tout en dénonçant un « néo-malthusianisme en cours » et en réaffirmant le danger d’une « colonisation idéologique » dans les pays pauvres

    19/1/15 – 19 H 48 – Mis à jour le 20/1/15 – 08 H 40 […]

    Je n’ose pas écrire “quand les grands esprits se rencontrent…”
    Disons que l’Esprit avait à dire ce qu’Il a dit.

    Nous ne sommes pas des lapins et les femmes ne sont pas des lapines, même coquines.
    Pourtant le costume de “bunny”, c’est… !
    Pas pour les lapins.

    Non, je l’ai pas fait exprèessss.

    La prochaine fois je pose un lapin au Pape et quand Tu me souffles un article, je fais la grève.
    J’ai le droit, je suis syndicaliste.
    Euh, j’étais syndicaliste.

    Mais, dans la police, ils aiment pas Dieu.
    Ce sont des lapins-chasseurs.

    Like

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