Un père de famille se précipite vers une école.
Comment je sais que c’est une école ?
Comme dans les rêves, je sais.
C’est un grand bâtiment, entouré de murailles, en tous cas, de hauts murs avec des créneaux.
Entre les créneaux, une araignée folle a dessiné des arabesques avec des fils barbelés qui ne sont pas en soie.
Le ciel est gris et quand on pénètre dans cette école, tout s’assombrit, à croire que même la cour intérieure est couverte par un couvercle invisible qui filtre la lumière.
Il faut croire que cette école n’est pas le royaume des Lumières.
Pourtant, c’est en France.
Comment je le sais ?
Comme dans les rêves, je sais.
L’homme est accompagné de sa femme, qui le suit à quelques pas derrière.
Dans cet univers-là, on ne se donne pas la main entre homme et femme, la femme est réduite à rien et suit son maître comme un chien, à distance.
La femme est terrorisée.
Comment je le sais ?
Je ne sais pas.
Elle est habillée avec cette toile de tente bleu marine qui fait fuir les couleurs du ciel.
Le bleu est si dur à porter que, par compassion, le ciel a choisi d’être en deuil.
La femme est au seuil de l’école, devant une lourde porte en bois d’une hauteur impressionnante, comme le pont-levis d’une forteresse, ou une porte de prison pour criminels dangereux.
Elle hésite à franchir la ligne qui la sépare de la civilisation, enfin, de ce qui en reste.
Mais son mari disparaît, s’éloigne et s’efface de sa vue.
Affolée, comme un chien qui court après son maître, sans plus réfléchir, elle le rejoint.
Pas tout à fait.
Quelques pas derrière lui, pour ne pas se recevoir les coups donnés par les “Gardiens”.
Etre impur, comme un chien, il lui est demandé, il lui est commandé, de se tenir à distance de son maître, pour ne pas le salir.
Encore eux, les “Gardiens” !
Dans mon rêve, je comprends alors que l’homme au chien du premier rêve est l’homme à la femme-chien du second rêve.
L’homme est pressé.
Il ne doit pas se faire reconnaître.
Il a peur !
Le lien avec mon premier rêve devient plus clair :
– ayant fui le camp de concentration avec son chien, le vrai, le chien, pas sa femme-chien, il doit maintenant venir chercher sa fille.
Car il craint contre elle les représailles des “Gardiens”.
Il aurait pu s’enfuir sans sa fille, aller dans la montagne, rejoindre les “Infidèles”, mais jamais, non, jamais il ne voudrait abandonner sa fille.
Surtout qu’il sait que sa mort aurait été horrible, sa fin terrible.
Il paraît qu’il ne faut pas montrer la réalité des violences faites aux jeunes filles au nom de l’Islam !
Les couloirs s’enfilent comme un collier de perles, à vitesse grand V.
C’est un rêve et, dans les rêves, on plane au-dessus comme les morts qui quittent leur corps.
Vue panoramique.
Il n’y a rien de pire que la perte d’un être cher, que la mort de son enfant.
Les parents trouvent leur fille dans un dortoir immense où des lits sont alignés les uns à côté des autres, en deux rangs qui se font face.
Elle semblait les attendre.
Elle est toute contente.
Ils doivent aller ensemble à la fête de cette école.
La mère s’empresse de rassembler les affaires de l’adolescente dans une sorte de baluchon qu’elle dissimule ensuite sous sa toile de tente bleu marine.
Les affaires étaient à peine rangées dans une sorte de bloc ouvert.
Un cube creux qui sert de placard.
Rien n’est caché.
Il n’y a aucune intimité pour les affaires comme pour les jeunes filles.
La femme qui paraissait si soumise dehors, a grossi, pris du ventre, comme si elle était tombée enceinte.
La mère a repris de l’assurance face à sa fille qu’il faut sauver.
En rangeant en elle les affaires de son enfant, c’était comme si elle pouvait la faire rentrer dans son ventre, à nouveau, pour la protéger des autres, des hommes qui veulent sa mort.
Comme une maman-kangourou, elle empoche les preuves de l’existence de sa fille et les emporte.
L’adolescente ne comprend pas.
Son père lui fait signe de ne pas parler et de les suivre.
Comme dans un rêve, car c’est un rêve, il m’est donné de voir une collectivité où la délation est le poison de la contestation.
Dès qu’il y a une protestation, un cri, fût-ce celui du coeur, la personne qui a osé émettre une critique, est appréhendée et lynchée.
Le plus souvent, l’adolescent(e) en révolte est lapidé(e) par ses camarades de classe, pour servir d’exemple.
L’obéissance repose sur le silence, le silence des cimetières où les corps s’empilent, s’entassent et s’enlacent dans des fosses communes.
Là aussi, il n’y a aucune intimité.
Même la mort est anonyme et fait disparaître définitivement le corps de ces adolescent(e)s.
Le champ de vue s’élargit et je vois que les dortoirs, coupés par de longs couloirs qui séparent les deux rangs de lits où dorment ces élèves, mènent à des douches collectives, tout au bout du bout de ces longs couloirs presque souterrains.
Ils sont comme des tunnels où il fait sombre et froid.
Les salles de douche sont alvéolaires.
Les filles se douchent par dizaines, sans intimité.
Des niches sont aménagées dans des parois de salles de déshabillage séparant les salles de douches collectives.
Là aussi, aucun moyen de se cacher ou de cacher un élément matériel.
Pas de vestiaires.
Tout est donné à voir.
Les salles de douche se succèdent, les unes derrière les autres, jusqu’à toucher les murs extérieurs de ce bâtiment si peu confortable.
Dehors, on entend des cris.
Le père et la mère se regardent.
La fille est tétanisée.
Je ne comprends pas ce qui se dit dans cette langue orientale et gutturale.
Des hommes à la voix rauque crient, comme des chiens, et leurs langues claquent comme des fouets.
Moi aussi, j’ai bêtement peur.
Cette tension monte en moi, alors que je dors.
Je voudrais me réveiller.
Non, je ne veux pas savoir, pas voir surtout ce qui va se passer pour cette famille, non !
Si c’était un film, je zapperais ce “passage” ou j’arrêterais de le regarder.
Je n’aime pas ce genre de scénario, être impuissante devant la détresse d’autrui.
Hélas, impossible de me réveiller.
Je suis prisonnière de ce qui devient pour moi aussi un cauchemar.
Une force me retient et me lie au destin de cette famille.
Le père réagit vite et avec intelligence, comme dans le camp de concentration où il était prisonnier avec son chien.
Il s’enfonce vers les salles de douche les plus “intérieures” dans cette sorte de labyrinthe alvéolaire.
Je comprends qu’en fait, il avait déjà repéré les lieux et savait où aller.
Il montre à sa femme et à sa fille une petite salle de déshabillage qui fait angle, un coin au creux d’un angle formé par deux murs.
Dans ce coin, ont été aménagées des niches rendues quasi invisibles à cause de l’obscurité ambiante.
En effet, plus on s’enfonce dans les douches et moins il y a de lumière.
D’ailleurs, il n’y a aucune ampoule.
Le bâtiment des douches est dépourvu de tout éclairage électrique.
Je suis stupéfaite de découvrir que des gamines puissent ainsi être obligées de se laver à l’eau froide et sans éclairage, dans une sorte de hangar agricole très rudimentaire.
D’autant plus que l’école est payante !
Fini la gratuité républicaine, que l’on soit riche ou pas.
Si les parents veulent que leurs enfants soient “instruits”, ils doivent payer.
Le père montre à sa femme et à sa fille deux grosses niches en hauteur.
Il les aide à s’y installer, en position foetale.
Pas une seule fois il ne parle et ils ne se parlent entre eux.
Aurait-il peur qu’il y ait des micros ?
Ce serait alors une surveillance “audio”.
Puis lui-même va se cacher dans une niche, cette fois-ci située tout en bas du mur le moins éclairé.
Si quelqu’un doit se faire repérer, ce sera lui.
Je le sais.
Il provoquera une manoeuvre de diversion, pour permettre à sa femme et à sa fille de s’enfuir.
Elles devront attendre que le père soit arrêté, subir, sans réagir, se faire oublier comme si elles n’existaient déjà plus.
La niche est trop petite pour lui et il a du mal à tenir ses longues jambes dans cet espace contigu.
Les clameurs se rapprochent du bâtiment des douches.
Je me dis :
– Ca y est, c’est la fin et je ne peux même pas arrêter de regarder.
Puis le père se redresse, presqu’heureux.
Je ne comprends pas.
Il fait descendre sa femme et sa fille de leurs cachettes.
Elles se servent de son dos comme appui pour se laisser ensuite glisser jusqu’au sol.
La mère sort alors de sa sous-jupe une autre jupe et une autre toile de tente bleu marine.
Elle s’empresse de revêtir sa fille avec ces vêtements différents de l’uniforme des collégiennes.
Puis elle montre alors à sa fille des sortes de bottines lacées qu’elle avait attachées à sa taille, sous son voile de femme soumise.
Pour l’école, l’adolescente portait des guêtres, qu’elle doit retirer.
Sa mère les cache, comme pour les bottines, en les attachant à sa taille sous son ample toile.
Dans cette société, rien ne doit se voir du corps des filles et des femmes, pas même leurs chevilles !
Ainsi habillée à la mode “urbaine”, la gamine peut se risquer à sortir du bâtiment des douches avec ses parents.
Dehors, c’est la cour intérieure.
Cette fois-ci tout est muré.
On ne voit aucun paysage autour de cette cour.
Que la grisaille des murailles qui font que cet univers est sans horizon, comme une prison.
Des jeunes garçons sont encadrés et entraînés par des “Gardiens” qui les poussent à coups de crosse vers la sortie du Collège, en leur hurlant des ordres, comme jamais personne n’oserait parler à son propre chien, de peur que la bête ne le morde.
Il vient d’y avoir un attentat terroriste.
Du coup, les enfants mâles sont sacrifiés pour l’exemple, au hasard, pour punir leurs parents, la population qui refuse de parler et de donner les noms des Infidèles, là-haut, dans la montagne.
La jeune fille est horrifiée, confondue par l’empathie qui l’envahit vis à vis de ses camarades qu’elle voyait parfois, même si les garçons et les filles n’avaient pas le droit de se cotoyer, encore moins de se parler.
Dans cette société, le langage est au moins autant persécuté que les citoyens.
Les mots sont les clefs de la libération du peuple.
Ils sont donc traqués et éradiqués, au nom du respect dû aux maîtres à penser.
Il n’est permis que de se taire.
C’est le seul moyen de plaire à ses fous de pouvoir.
Les garçons doivent être au moins une cinquantaine à se marcher les uns sur les autres, les bras au-dessus de leurs têtes, pour tenter de se protéger des coups qui leur tombent dessus.
Ils savent déjà qu’ils ne reverront plus la lumière du jour, ni jamais leurs parents.
Quelque part, on entend le bruit des pelleteuses qui préparent les tranchées où seront couchés les corps des garçons qui ont entre dix et quinze ans.
Le père a fait rentrer sa famille dans le petit hall du bâtiment des douches.
Pas de provocation.
Rien.
Il ne faut surtout pas se montrer devant les Gardiens quand ils sont ainsi déchaînés.
Le moindre geste, le moindre regard, et ils ont le droit de tuer, pour rien, juste pour l’exemple.
Le triste et funèbre cortège s’éloigne, avec ces collégiens enchaînés les uns aux autres par des attaches métalliques à leur taille.
La famille sort soulagée du bâtiment des douches.
Cette fois-ci la mort n’était pas pour eux.
Ce n’est pas eux que venaient chercher les Gardiens.
Les autres n’avaient eu qu’un seul tort, celui d’être encore là.
Tous trois, le père, sa fille et la mère, traversent la cour intérieure vers la porte de sortie.
Devant la grande et massive porte se tient un stand avec des “livres de connaissance”.
Il n’y a pas de livres scolaires.
Ils coûteraient trop cher
Tout est écrit sur tableau et inscrit sur tablettes avec des stylets.
La jeune fille ne peut s’empêcher de venir regarder un grand livre ancien avec des illustrations, des images d’oiseaux.
Toute autre représentation est interdite dans cette société.
La mère tremble presque de peur, une peur physique et violente qui lui fait écarquiller les yeux, seul élément visible sous sa toile de tente.
Une des Gardiennes du collège la repère.
Le père sent que la situation devient dangereuse.
Mais l’innocence de la jeune fille, son “naturel” curieux, rassure la Gardienne, qui offre le livre à l’ex-collégienne, ravie !
Car tout est gratuit, sauf l’éducation.
Gratuit, mais donné selon le bon vouloir des Gardiens de cette société.
Rien ne s’achète, hormis la nourriture.
Tout est distribué dans des sortes de marchés aux puces que l’on me montre, des “souks” où c’est vraiment le souk.
Le père fait signe à sa fille de le suivre rapidement.
La mère s’était éloignée vers la sortie, consciente que sa peur la trahissait et mettait en danger sa famille.
Ils traversent la lourde porte en bois, celle qui sépare le monde carcéral du monde infernal.
La jeune fille est sauvée.
Le père a sauvé sa fille.
La mère marche à côté de sa fille, tandis que le père les précède.
L’homme d’abord !
Des larmes silencieuses coulent de ses yeux, des larmes de joie, des yeux de la maman redevenus clairs d’avoir pu sauver la chair de sa chair.
Mais, pour les Gardiens, une femme qui pleure, c’est un signe d’obéissance.
C’est un laissez-passer vers la liberté.
La jeune fille, elle, porte fièrement son livre, le livre donné par la Gardienne.
Les maîtres de ce monde abominable et effroyable savent que seule, une Gardienne, a pu offrir ce livre à l’adolescente.
C’est son sauf-conduit.
La famille ne retourne pas vers sa maison.
Ils savent qu’ils n’ont plus de maison depuis que le père s’est enfui du camp de concentration.
S’ils y retournaient, ils seraient attendus, attendus par la mort.
Ils vont vers la montagne et, au loin, le père croit reconnaître les aboiements de son chien qui l’attend, caché dans un bois, en bas de la montagne.
Il lui suffira de siffler son chien, une fois tous sortis de cette ville, pour que l’homme puisse retrouver son chemin, le chemin connu par le chien, le chemin qui conduit vers la liberté, là-haut dans la montagne, avec les autres combattants.
Il aura enfin le droit de se défendre et de mourir debout, pas couché, ni courbé, ni plié, ni à genoux.
Debout, comme un homme qui marche debout !
C’est ainsi que l’espèce humaine s’est affranchie de toutes ses terreurs préhistoriques, lorsque les hommes ont appris à marcher debout pour affronter leurs peurs nocturnes et leurs ennemis diurnes.
La peur, on a tous oublié ce qu’est le sentiment de peur.
Mais, je vous rassure, si on continue à se laisser dominer comme on se laisser dominer, non seulement par la peur, mais aussi par une lâcheté appelée “volonté commune du vivre ensemble”, alors, oui, on connaîtra à nouveau, comme les hommes préhistoriques, ce sentiment de peur qui vous colle à la peau et vous décolle le coeur des côtes quand il bat trop fort !
Car la peur compte les heures, les heures de survie, les heures de malheur plus que de bonheur.
Le coeur bat, tape et frappe, tandis que ses palpitations rythment les tergiversations d’une humanité qui ne combat plus, comme aujourd’hui.
Elle fuit !
Le “battant”, le coeur du courage, est juste devenu un pénitent mahométan et fuyant.
Ecouez nos médias faire l’apologie de la fuite !
La lâcheté pour seule qualité de ce siècle, le consensuel plutôt que le duel intellectuel ou le duel réel avec l’Adversaire.
Il a déjà gagné, l’Adversaire, puisque nous refusons de le combattre.
Nous sommes battus, confondus par une compassion qui tue les passions, la passion de l’amour, la passion de la vie, nos passions tout court.
Il ne reste que l’apathie avant l’agonie et ses gestes odieux, cris de désespoir adressés à Dieu.
Lisez avec moi la presse d’aujourd’hui :
– “Les pauvres migrants fuient la guerre”, est-il écrit.
Le pire crime est le manque d’empathie, pas d’intelligence.
Au nom d’une souffrance exposée aux yeux de toux, souffrance du déracinement à cause de pays explosés par la religion de la haine, il nous faut mourir à notre tour.
La guerre et ses tourments les poursuivent jusque chez nous.
Car la guerre, c’est eux et c’est nous, c’est eux et nous chez nous.
La guerre, c’est le refus de nos valeurs occidentales avec pour tribut vos terres natales.
L’apologie de la fuite est l’apologie de la lâcheté, une démagogie politique d’élus européens qui sont impuissants devant ce flux d’hommes valides et solides envahissant le sol judéo-chrétien, le dol d’une charité “universelle”, la charité idéelle des faibles devant la poursuite matérielle des plus forts.
L’apologie de la lâcheté est l’idéologie de ce siècle.
Nous applaudissons aux discours polémiques contre la Russie qui n’a jamais été notre ennemie et nous ouvrons nos frontières à ceux qui veulent la mort de notre civilisation.
Quitte à en mourir !
Incapables de prendre la bonne décision, nos élus politiques couards et vantards laissent pourrir la situation.
Ils ont été achetés à coups de pétrodollars et leurs portefeuilles ruissellent d’or noir tandis que le peuple se meurt sans plus d’espoir, à lire leurs bobards dans les feuilles de choux de journaleux peureux.
Nous trahissons les Kurdes qui combattent l’Etat Islamique en nous rangeant du côté de la Turquie qui les bombarde. Les avions turcs les abattent tandis que leurs prétendus alliés débattent de savoir ce qu’il faudrait faire contre l’Etat Islamique.
Et c’est la Turquie qui nous envoie des centaines de milliers de jeunes migrants mâles musulmans.
Dénégations systémiques, mensonges systématiques, déni de vérité médiatique !
L’école de l’avenir ne sera plus l’école de nos enfants.
Elle sera l’école des Gardiens d’un ordre moral qui rime avec MAL.
Le MAL n’est pas “normal”, même s’il est devenu la norme, conforme à ce gouvernement de vaincus, ce gouvernement “socialiste” “de droite”, l’abdication suprême, la trahison de tous leurs idéaux sociaux.
La faute à qui ?
Il est si beau, l’enfant, avec son doux sourire,
Sa douce bonne foi, sa voix qui veut tout dire,
Ses pleurs vite apaisés,
Laissant errer sa vue étonnée et ravie,
Offrant de toutes parts sa jeune âme à la vie
Et sa bouche aux baisers !
Seigneur ! préservez-moi, préservez ceux que j’aime,
Frères, parents, amis, et mes ennemis même
Dans le mal triomphants,
De jamais voir, Seigneur ! l’été sans fleurs vermeilles,
La cage sans oiseaux, la ruche sans abeilles,
La maison sans enfants
“Lorsque l’enfant paraît”, Victor HUGO
Seigneur, Tu as voulu manifester Ta présence dans cet article et bénir la messe du 23 août 2015, en adressant un signe à La Collégiale Sainte-Hippolyte de Poligny.
Tu aimes adresser ce “clin d’œil” amical à Tes fidèles, ceux qui Te suivent et T’adorent, refusant de Te cacher.
Tu as voulu qu’ils sachent que Tu étais avec eux, avant même qu’ils ne célèbrent Ta présence le 23 août 2015.
Tu es partout dans la Sainte Eglise de la Collégiale de Poligny :
– au-dessus de l’autel, suspendu dans les cieux, veillant sur la paroisse,
– près de l’autel, Ton autel, avec l’ancienne CROIX, signe dressé contre le “MAL-in”, au moment du sacrifice, quand tous les regards se tournent vers Toi, vers Ton autel !
Tu as voulu Te manifester AVANT la messe, cette messe du 23 août 2015 et Tu avais insisté pour que je termine mon article avec le “Sourire de l’enfant” lorsque l’enfant paraît.
A la fin de la messe, ce que j’ignorais, c’est que Tes fidèles entonneraient un chant sur le sourire de l’enfant, chaque enfant apportant une pierre déposée dans le jardin du Père.
Tu leur as répondu !
Avant toute question, Tu étais là déjà pour eux.
Merci, Seigneur, d’être à leur côté et de signifier au monde entier ce que Tu veux et comment Tu veux que soit célébrée une messe.
La prière du “Notre-Père” T’a particulièrement comblée, les enfants et adolescents étant regroupés au pied de Ton autel, près de Toi, se tenant tous par la main avec les pères de Ton église.
Ton cœur a chanté quand leur chœur chantait !
Il chantait la joie et l’amour.
Il rayonnait comme rayonne le Père Denis LEDOGAR, le Semeur d’Etoiles dont les yeux brillent de tant d’amour et de tendresse pour ceux qui souffrent.
Je sais aussi combien Tu l’aimes.
Il te porte et Tu le portes pour qu’il emporte vers Toi toutes celles et ceux qui Te cherchent.
Ce matin, c’était vraiment le Jour du Seigneur !
Bénie est la Collégiale de Sainte-Hippolyte de Poligny, au nom du Seigneur Jésus-CHRIST.
Amen.
Désolée de devoir l’écrire ainsi, le Amen est voulu par Lui.
Si je suis folle, internez-moi.
Peu m’importe.
Je suis chargée de dire ce qu’Il me demande, pas de vous le faire faire.
Il n’y a pas de hasard.
Sauf pour les sots.
Il y a le sceau de Dieu qui scelle votre destin.
Croyez ou non, le Seigneur vous laisse libres.
Mais Il sème des petits cailloux blancs dans vos vies pour que vous puissiez retrouver votre chemin vers Lui lorsque vous vous égarez.
Et la messe de ce jour, Jour du Seigneur, jour du 23 août 2015, avec “le Sourire de l’Enfant”, est un de ces mystérieux cailloux blancs.
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Il est possible de connaître à l’avance la Parole du Seigneur qui sera dite le Jour du Seigneur, même si j’avoue ne pas le faire.
J’aime la découvrir durant la messe.
Je ne suis pas une “grenouille de bénitier”.
Mais comment aurais-je pu savoir pour le chant final entonné par la Paroisse de la Collégiale de Sainte-Hippolyte de Poligny le dimanche du 23 août 2015 ?
Le “hasard” maçonnique a bon dos.
Ce hasard du “dieu-inconnu” qui se cache et ne sait jamais rien à l’avance.
Ce “dieu-là” d’ici-bas ne peut dire que le passé car il est le temps passé.
Pas le temps à venir qui ne peut se construire qu’avec le Dieu Vivant, le Dieu de la Vie.
Oui, expliquez-moi comment j’aurais pu savoir à Perpignan ce qui allait être chanté le lendemain à Poligny ?
L’article était rédigé depuis début août.
Deuxième rêve ou cauchemar que je n’avais pas envie du tout de publier.
Mais le Seigneur a voulu expressément que je le publie hier.
Et c’est Lui qui a insisté pour que je termine avec l’extrait du poème de Victor HUGO, alors que ce rêve montre l’horreur d’un monde où les enfants ne comptent pas.
Toutes les religions se valent, dites-vous !
Imbéciles.
Et HYPOCRITES !
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