Non, je ne suis pas une “voyante”.
Je reçois des “visiteurs” qui parfois frappent à ma porte ou aux carreaux des fenêtres.
Je prie, comme vous, comme d’autres.
Je médite et je médis, comme vous, comme d’autres.
La voyance est un don.
Alors, si c’est un don de naissance, une faculté médiumnique, il m’est arrivé d’en être, une “sorcière”.
Car, pour être “voyante”, au sens où vous l’entendez toutes et tous, il faut être, un peu, beaucoup, à la folie, une “sorcière”, au sens où l’entendaient les hommes d’église, surtout les hommes, avant, dans les siècles passés.
Ai-je passé un pacte avec le diable ?
Pas dans cette vie, dans tous les cas.
Peut-être dans une autre vie, où j’aurais pu être brûlée sur un bûcher, le bûcher de la vanité humaine et de la vanité d’un dieu qui sait tout, sur terre, tout de vous, tout de moi, tout !
Mais ce dieu, en vérité, ne connaît pas l’avenir.
L’avenir, c’est le pouvoir de la liberté.
Et le pouvoir de la liberté, c’est le pouvoir de renoncer au mal.
A tout pouvoir, jusqu’au pouvoir de savoir !
Pour être et rester libre.
Pour devenir un(e) autre vous-même.
C’est le pouvoir de renaître !
Pas seulement d’être.
A celles et ceux qui seraient tentés de m’appeler et de me contacter pour connaître leur avenir, la météo de leurs amours fugaces, ces passages d’un(e) passant(e) à un(e) autre, je les avertis, je les informe à l’avance.
Je ne vends pas d’amour, je ne vends pas du vent contre la désespérance des jours qui se suivent et se ressemblent.
Je ne vends pas des atours et du toujours.
Je ne vous raconte pas d’histoires à dormir debout ou à dormir ensemble, avec l’autre.
Non, je ne vous vends pas de l’espoir.
C’est votre histoire.
Le pouvoir de changer votre vie, vous seul(e) l’avez.
Personne d’autre !
A condition de savoir et surtout, s’agissant d’amour, de savoir aimer.
Il y a une différence fondamentale entre la voyance, le don de tout savoir grâce à l’Archonte de ce monde, et “l’ignorance” qui rend libre.
“L’ignorance” est comme un tableau blanc sur lequel vous pouvez tout écrire.
Vous êtes libre de créer et de vous créer, de vous re-créer et… de vous effacer.
A cause de la voyance, vous vous inscrivez dans un destin, une fatalité, un “fatum”, fatal !, parfois si banal.
A cause de la voyance, vous vous enfoncez dans la désespérance, suivant un chemin tracé à l’avance sur un tableau noir, celui de “l’au-revoir”, revoir l’autre, ne pas le revoir, le croire ou ne pas le croire.
Dit-il, dit-elle vrai, cet(te) autre ?
Mais pose-lui la question !
Le refus de la voyance, c’est le refus de la prise en charge par un(e) fuyant(e) de ses problèmes qui ont pour nom “Je t’aime”.
C’est apporter la transparence dans des relations humaines, dans ces relations avec cet(te) autre qu’on dit “aimer”.
Il faut arrêter de mourir d’amour pour l’autre, sans lui exprimer cet amour.
Mais courir après l’autre et… oser l’acte libérateur, le lui dire.
– “Madame, je vous appelle car je veux savoir s’il ou si elle… m’aime.”
Quelle folie !
Encore et encore, pas du tout, à nouveau, etc..
– “Pourquoi ne le lui demandez-vous pas ?”
– “Mais vous êtes voyante ? C’est à vous de me le dire.”
– “Non, c’est à lui, à elle, de vous le dire, bel(le) enfant de Dieu.”
– “J’ai peur de sa réponse., je préférerais savoir avant.”
Silence.
Un moment très court et si lourd où il me faut expliquer l’inexplicable, la liberté humaine.
Une liberté qui repose sur le devoir de respecter la liberté de l’autre, justement, donc son intimité.
Imaginez un monde où nous serions tous télépathes.
Alors, je vous l’écris, nous deviendrions tous psychopathes.
Imaginez un monde où vous sauriez tout de ce que pense l’autre.
Imaginez que vous soyiez cet(te) autre et que l’autre entende tout de ce que vous pensez de lui.
Honnêtement et en vérité, combien de fois avons-nous souhaité du mal à l’autre ?
Combien de fois avons-nous soupçonné le pire, là où il n’y avait que le “très humain”, ces traits humains qui nous caractérisent toutes et tous, la jalousie, l’envie, la méchanceté, la colère et la rancune ?
Sommes-nous différents de l’autre dont nous cherchons à deviner les pensées ?
Comme si nous voulions ouvrir une enveloppe, son cerveau, et y lire un courrier qui ne nous est pas destiné.
Secret des correspondances pour un monde en paix, avec l’autre, cet(te) autre qui est aussi un peu nous-mêmes.
– “Hier, je voulais te tuer ! Aujourd’hui, je me suis mué(e) en amour fou. Et si je me suis muré(e) dans le silence, c’est pour mieux t’adorer.”
Moi aussi, j’aimerais bien être riche.
Tout serait tellement plus facile !
Mais le Seigneur n’aime pas l’argent, Lui.
Il aime les gens.
A la différence de nous !
Oui, un dieu qui triche, c’est tentant, comme Satan.
– “Donne-moi la combinaison du Loto gagnant !”
– “Donne-moi ton âme !”
De toute façon, je ne crois en rien, ni en Dieu, ni en mon âme.
Je peux donc perdre ce que je n’ai pas.
Marché de dupes !
– “Et après, si je te donne mon âme, je serais riche ?”
– “Très riche ! Signe-là, avec ton sang (le sang que le Seigneur ton Dieu avait racheté en versant le sien sur la Croix du monde).”
Ne m’appelez pas pour avoir la combinaison du Loto, pour être milliardaire ou même simplement millionnaire.
Je vous répondrais, à Sa demande, que le serviteur ne peut pas être plus grand que son maître.
Et malheureusement, ou heureusement selon votre degré d’amour et votre pouvoir de vous libérer de ce monde, notre maître à nous s’est fait le plus petit de tous les serviteurs sur cette terre.
Et vous, vous voulez devenir le plus grand des maîtres de ce monde ?
Le “grand maître” machin, truc, chose !
Il est mort, Lui le juste, dans la honte et le rejet de tous.
Mais nous avons peur, si peur, peur de mourir, nous aussi, peur de souffrir, nous aussi.
Surtout de souffrir !
Enfin, moi.
Moi, la première.
– “Seigneur, je T’aime ! Mais garde-moi de terminer comme Toi.”
Moi, si je suis sincère, ce serait ma prière de tous les jours sur cette terre.
Je veux bien Te suivre, mais si Tu pouvais arrêter ceux qui veulent me poursuivre, ce serait plus facile de Te suivre.
Réponse du Seigneur :
– “Ils t’obligent à avancer plus vite !”
Plus vite, vers où ?
Gloups…
Si je voyais dans le coeur des hommes, surtout ceux qui me poursuivent, je ne pourrais pas aimer, ni m’aimer, ni les aimer.
Je saurais trop de “choses”, leurs pensées, leurs envies, leurs péchés.
Si je veux pouvoir continuer à aimer, et parfois à aimer ceux qui ne m’aiment pas, comme une porte laissée ouverte par Dieu pour un changement total d’attitude, je ne dois pas savoir.
Le savoir enferme dans de fausses certitudes.
Savoir que l’autre vous hait, c’est lui interdire un jour de vous aimer.
C’est tomber dans l’habitude de haïr l’autre.
Et lui renvoyer la même attitude.
Ce serait trahir l’amour de Dieu.
La sagesse de Dieu est grande.
Lui seul sait ce que vous pensez de l’autre.
Car Lui seul peut vous “panser”, panser vos blessures, sans être dur.
Moi, si je savais tout le mal que les autres pensent de moi, je ne pourrais plus les aimer.
Je ne suis pas Dieu.
Je réagirais comme un animal blessé.
Agressée, j’agresserais à mon tour.
– “Rendue pure par leur haine, je peux donner de la peine”, penserais-je.
Seul Dieu peut tout connaître de nous et continuer de nous aimer.
Tout pardonner.
Moi, je n’en suis pas capable.
Et toi, sachant tout de l’autre, es-tu capable de tout lui pardonner, comme Dieu ?
Pourtant aimer, c’est tout pardonner.
Aussi, plutôt que la voyance, cherchez l’ignorance.
Acceptez de prendre le risque d’aimer sans savoir.
Parce que l’amour permet à l’autre de se construire, de ne pas se détruire, de ne plus vous détruire, de vous reconstruire.
Celle ou celui qui a gagné l’amour de son ennemi, a tout gagné.
Car il n’a plus d’ennemis.
Celle ou celui qui prend le risque d’aimer, sans tout savoir de l’autre, elle ou il a gagné tout de l’autre.
En lui rendant sa liberté, elle ou il reprend la sienne.
Libre de se lever les matins, en se lavant la tête de toutes questions inutiles et futiles, elle ou il peut partir loin de l’autre, ou voir partir l’autre, sans souffrir, sans mourir.
Combien d’hommes ont trompé leur femme ?
Combien de femmes ont trompé leur homme ?
Et alors ?
– “Va et ne pèche plus !” avait dit Jésus à la femme adultère que s’apprêtaient à lapider des hommes qui, eux aussi, avaient péché.
Pourquoi cherchez-vous à savoir ce dont nous sommes toutes et tous capables de faire ?
Car tous coupables, par désir, par envie, par folie.
Libérez-vous !
Acceptez de ne plus savoir.
Pour laisser l’autre libre de vous revoir.
Si vous savez ce qu’il ou ce qu’elle a fait, pourrez-vous encore l’aimer ?
Non.
Seul Dieu peut nous aimer encore lorsque nous avons péché.
Mais si vous voulez tout savoir, asservir l’autre plutôt que le servir, alors, oui :
– Consultez un(e) “vrai(e)” voyant(e).
Car l’Archonte de ce monde connaît tout ce que vous avez fait et ce que vous faites.
Satan a donc une capacité “naturelle” liée à la nature originelle et diabolique de l’homme né dans ce monde, à en déduire l’avenir, votre avenir, tant que vous êtes lié à lui.
Cochon qui s’en dédie !
Et se dédire du diable, c’est mission impossible… sauf pour Dieu !
Même Lucifer vous le dira.
Ne vous étonnez pas ensuite de découvrir que le mal existe.
Le mal qui vous est fait, le mal que vous allez faire et le mal qui vous défait, vous fait si mal.
Le mal n’est jamais le pardon.
Le mal est l’entretien du désir d’assouvir ses envies.
Le mal, c’est cette folie de l’homme ou de la femme qui veut tout savoir de l’autre pour dominer l’autre, en croyant ainsi dominer sa vie.
L’homme ou la femme est dominé(e) par ses envies.
Il ou elle s’enferme dans ses rêves et en crève.
Il ou elle n’est plus libre.
Il ou elle ne peut plus se libérer ni libérer l’autre.
Il ou elle ne peut plus aimer de lui-même ou d’elle-même.
– “Allo, est-ce qu’il ou est-ce qu’elle m’aime encore ?”
Et vous, l’aimez-vous encore, pour poser cette question ?
Dans les séances d’exorcisme, le ou la possédé(e) destabilise l’exorciste, celui qui libère, l’homme qui libère au nom de l’Homme, en lui disant qu’il a péché et en dévoilant aux yeux de tous le péché commis.
Car le démon connaît tout de nous.
Mais s’il le sait, le pécheur, il n’est pas destabilisé, car il se sait pécheur, comme vous, comme moi.
Il est “juste” un peu stigmatisé aux yeux de candides assistants croyant que seul un Saint peut exorciser le diable.
On est tous pécheurs !
Et cependant tous avides de savoir que les autres le sont.
Seul le CHRIST exorcise, pas nous.
C’est en Son nom que nous exorcisons le mal, pas en notre nom.
C’est en Son nom que nous exorcisons aussi le mal qui est en nous, le mal d’aimer et de ne pas être aimé(e).
Alors, oui, si tu veux savoir, appelle ton voyant, ta voyante qui peut tout voir et demande-lui de connaître les pensées de l’homme ou de la femme que tu aimes !
Et ensuite, tu fais quoi ?
Tu pleures ou tu ris, comme Jean qui rit et Jean qui pleure.
Puis tu rappelles un(e) autre voyant(e) pour savoir si ce que t’a dit le ou la voyant(e) est vrai.
Combien d’argent as-tu dépensé ?
Combien de temps as-tu passé, à ne pas vivre ta vie ?
La liberté, c’est de ne pas vouloir tout connaître de l’autre.
Pour lui permettre de renaître et de faire naître une vie à deux, dans l’amour, un amour qui se veut à l’image de Dieu, un amour qui libère.
– “Au fait, Seigneur, Tu pourrais me dire ce qu’il fait en ce moment, l’Homme de ma vie ?”
Moi, jalouse ! ?
Non, le Seigneur ne me dira pas ce que fait l’Homme de ma vie.
Je ne suis pas assez “partageuse” avec Lui, grande dévoreuse de Son amour.
Et puis, le Seigneur condamne le viol, le viol physique, la domination de l’autre par la VIOLence et le viol psychique, la possession de l’autre, fût-elle “spirituelle” !
S’Il nous rend libres, ce n’est pas pour nous VIOLer.
Donc le Seigneur refuse la voyance.
Il refuse à un(e) voyant(e) de naissance lié(e) par un pacte antérieur avec le diable, le “droit” donné par l’Archonte de de ce monde de “savoir”, non pas l’avenir, car nous sommes libres, mais de lire en l’autre et d’en déduire un avenir de soumission à ses désirs personnels.
Pour Lui, c’est un VIOL psychique.
C’est pénétrer, sans y être autorisé(e), comme un voleur, dans la demeure intérieure de l’autre.
C’est pénétrer, sans que l’autre l’ait voulu, dans son intimité psychique, pour y lire ses pensées, ses désirs, ouvrir par effraction sa mémoire et lui prendre tout, jusqu’au droit de se défendre contre vous, de pouvoir changer et de vous prouver qu’il ou qu’elle vous aime.
Oui, le Seigneur condamne la voyance.
Car, par la voyance, vous vous autorisez à VIOLer l’autre, vous qui n’arrivez même pas à lire en vous-même et à dire “Je t’aime” à la personne que vous aimez.
Je resterais pauvre, ne pouvant dire que ce qu’Il veut que je dise.
Lucifer sourit.
L’Oiseau de Nuit et de Feu est toujours prêt à m’offrir un contrat que je signerais de mon sang.
Je n’aime pas voir le sang être versé, ni le mien, ni celui des autres.
J’aurais été une très mauvaise infirmière, vous savez, de celles qui ne manquent pas de s’évanouir à la vue du sang dans un bloc opératoire.
Bloquée, je suis bloquée à la vue du sang.
Donc, non, je ne signerais pas de contrat pour devenir célèbre et riche, très riche.
Si vous m’appelez, je vous expliquerais que je ne ferais que répéter ce que dit le Seigneur, ce qu’Il me dit pour vous.
Et ce qu’il me dit pour vous, c’est qu’Il a une ligne directe entre vous et Lui, sur laquelle vous pouvez toujours Le contacter, Lui.
Une ligne pour vous, qui vous est réservée.
Appelez-Le !
Il est toujours disponible.
Et vous serez surpris.
Oui, très surpris.
Vous deviendrez libre.
Et plus personne ne pourra vous dire votre avenir.