A voir l’état de nos hôpitaux, la souffrance du personnel soignant et les consultations de médecins payées moins cher que les épilations en Institut de Beauté, votre vie ne vaut pas grand-chose !
Si j’arrivais d’une autre planète, ou si je devais réécrire les Lettres Persanes au XXIème siècle, que penserais-je d’un pays, d’une Europe, d’une civilisation où ceux qui sauvent des vies sont moins bien considérés et moins bien rémunérés que ceux qui vendent des tapis, des breloques, des voitures ou des vêtements en loque ?
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Carlos GHOST/’N, celui qui a fait se suicider des ingénieurs, même que c’était de leur faute !
Non, le secteur de la Santé Publique n’est pas un secteur économique. Je n’ajouterais même pas :
– “comme les autres”.
Ce n’est pas un secteur économique, point-barre.
Francis MER doit l’avoir amère, la pilule de la Santé Publique !
Cet ancien ministre remarquable, membre du premier et du deuxième gouvernement de Jean-Pierre RAFFARIN en tant que ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie du 7 mai 2002 au 30 mars 2004, devint président de la Fondation pour l’innovation politique en 2004, puis en septembre 2004, président du Comité d’Evaluation des stratégies ministérielles de réforme.
Il a notamment publié deux ouvrages qui mériteraient d’être lus et relus par la classe politique actuelle et par les ânes bêlants qui se prennent pour des journalistes :
-
Francis MER, avec Sophie COIGNARD, Vous, les politiques…, Éditions Albin Michel, Paris, 2005.
Bien que chargé de “rationaliser” la gestion de la nation française, Francis MER “avait sacralisé” des secteurs d’activité NON économiques, considérant lui-même qu’il n’était pas possible de gérer un hôpital comme on gère une usine de produits manufacturés.
Cette presque nécessaire limitation et butoir à l’imitation simiesque du “tout-économique”, offertoire d’une réflexion politique sans fond, a été réduite en pièces par les nouveaux économistes mondialistes pour qui la santé publique est un marché comme les autres, un marché juteux.
Il suffit de voir qui, dans le département dit arriéré et lointain des Pyrénées-Orientales, qui s’est enrichi rapidement et faramineusement !, c’est à dire les nouveaux dirigeants du secteur privé de la Santé ex-Publique, le secteur hospitalier tombant, lui, en faillite et en désuétude.
Ce qui est le but non avoué !
Parce que le secteur de la Santé est un marché fructueux.
Tant pis pour ceux qui n’auront pas les moyens de se faire soigner correctement.
Dans ce département, pour être riches, il faut être soit un “baron de la drogue”, si possible porteur de valises sous couvert de loges, soit un dirigeant de cliniques privées.
[ P.-O : ces trois familles qui sont parmi les plus riches de France – Lindépendant.fr <!–
Vous me direz que la drogue, c’est aussi une affaire de santé publique !

A l’or et à l’heure de l’or noir que tous nos “politichiens” adorent, surnom donné aux chiens de la politique par le Général De GAULLE lui-même, eux qui capitulent sous l’appel des pétrodollars et déambulent, l’air grave, dans les couloirs du Palais de l’Elysée, il serait bon, il serait presque temps de se poser la question, non ?
Qui remet en question la “doxa” économique qui voudrait que soigner un citoyen soit un acte équivalent à l’acte de vente d’un véhicule automobile ?
Franchement, faut-il être débile pour avoir conçu un tel système d’actes médicaux avec coefficients absurdes, où le qualitatif ne compte plus et où votre vie, surtout, ne compte plus !
Quel est le connard qui, un jour, a décidé qu’une opération à coeur ouvert était le même acte marchand qu’une opération à stand ouvert sur un marché aux puces le samedi matin ?
Quelle honte !
Et puis, vous noterez la subtilité statistique de cette usine à gaz, équivalente à l’usine à gaz des mètres cubes de gaz carbone rachetables entre entrepreneurs et patrons des multinationales, l’art de vendre du vent et de l’air à d’autres connards, les nouveaux “rentiers” de la République !
Surtout l’art de défiscaliser des bénéfices, sous l’air captieux de vouloir vous faire respirer un autre air, à vous les captifs des villes polluées.
Pour renflouer les comptes des Banksters.
Mon Dieu, qu’ils pensent loin et bien, ces imbéciles heureux !
Opérer une personne âgée avec des pathologies complexes est le même acte opératoire, à peu de choses près, qu’opérer du coeur un jeune homme valide et grand sportif…, blablabla.
Qui, oui, qui ?, quel connard, je le réécris, a conçu cette usine à gaz des coefficients d’actes chirurgicaux et médicaux dont dépendrait la survie économique de tout le secteur hospitalier de notre pays ?
Je veux son nom, car il mérite d’être transmis d’autorité à la postérité pour avoir su faire passer l’innommable sous les fourches caudines du monnayable.
Tout se monnaie ici-bas, même votre santé, surtout votre santé !
Je l’attends, le révolutionnaire, j’attends le Karl MARX, le Sigmund FREUD de l’économie politique qui réussira à mettre bas cet échaufadage de la mort qui nous conduit tout droit vers la Veuve, la grande Faucheuse, à cause des Fils de la Veuve vendus à la cause mondialiste et immigrationniste.

C’est au Docteur GUILLOTIN, frère de Lumière et fils de la Veuve, que nous devons aujourd’hui cette invention qui a servi à couper la tête du Roi de France.
Pourtant la France avait un bijou que le monde entier nous enviait :
– son secteur hospitalier avec ses capacités de recherche et d’innovation.
Aujourd’hui nous descendons dans l’abîme, sans chapeau n’est-il pas vrai ?, grâce aux réformes de l’orthographe et de la bêtise humaine, le tout de la simplification devenant le rien d’un néant stupide.
C’est géant d’avoir imaginé qu’on pouvait vendre la Santé Publique par secteurs, non ?
Vous ne trouvez pas ?
Moi non plus.
C’est ahurissant de connerie, oui !
La division par secteurs permet la division tout court de la France, chaque secteur étant dressé contre un autre secteur, chaque communauté se dressant contre une autre communauté.
C’est pratique pour régner, c’est connu de longue date :
– Diviser pour mieux régner !
Et ça marche.
Ces médecins qui s’en mettent plein les poches, quelle indécence de venir réclamer une hausse de leurs consultations, alors que la Sécurité Sociale est en déficit !
C’est moche et très vilain.
Ah, parce qu’il faut que la Sécurité Sociale produise du profit ?
Ce n’est plus le marché de la Santé Publique mais celui de la mort féodo-vassalique.
Si je comprends bien, plus la population augmente, moins l’offre de soins doit être ouverte et offerte, surtout aux plus nécessiteux ?
Excusez-moi d’être idiote, peut-être une idiote utile, mais je ne comprends toujours pas.
Plus la population augmente, et moins nous devrions avoir de médecins, seule profession à avoir été frappée en premier par un “numerus clausus” dont nous percevons incontestablement les effets négatifs aujourd’hui.
Sans pour autant avoir pris les mesures nécessaires pour former plus de médecins à une profession qui rapporte moins que vendre des voitures en tant que concessionnaire d’une grande marque.
Sauf que, pour être concessionnaire, il n’est point besoin d’avoir fait huit à dix ans d’études après le baccalauréat, diplôme qui sera délivré bientôt de plein droit à tout le monde.

Sauf que, si vous avez un grave accident de la route, ce n’est pas votre concessionnaire automobile qui va vous sauver la vie.
Il sauvera peut-être votre voiture mais, excusez-moi du peu, ça vous fera une belle jambe le jour où vous devrez être amputé(e) de vos deux jambes parce que les secours seront débordés, l’hôpital ou la clinique saturé(e) !
Au fond, la pénibilité de cette époque repose sur son incapacité et sa volonté à refuser toute échelle hiérarchique de valeurs :
– on ne juge pas, c’est pas bien de juger !
Tous, victimes et coupables, sont confondus dans le même bain de sang.
Pire, il nous est demandé parfois de plaindre davantage nos bourreaux que leurs victimes !
– on est tous pareils !, même si l’autre en face de vous fait tout pour vous montrer sa différence et refuse de “s’assimiler”, le gros mot !
– toutes les religions sont pareilles !, principalement celle qui rend pareille à elle toutes les autres religions puisque, partout où elle s’implante, elle finit par devenir invasive, puis exclusive.
Elle, elle a le droit, pas vous.
Sur le même principe “intellectuel”, quoique le mot “intellectuel” me paraisse en la matière surévalué et largement surestimé, sur le même principe débile, il a été coté économiquement un marché de la santé pour permettre à des vendeurs de patates et de chaussettes de pouvoir s’enrichir, sans avoir fait huit à dix ans d’études, eux.
C’est trop long et trop pénible de travailler à sauver la vie des autres.
D’aucuns vous diront dans un discours bien rôdé, le rodéo des médias qui tourne en boucle sur vos ondes stériles, d’aucuns vous diront que c’est normal de verser des millions d’euros à des patrons apatrides, impavides et avides, qui vont délocaliser des entreprises françaises.
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C’est vrai, quoi ?
Grâce à eux, nous serons bientôt tous au chômage en France, réduits au nouveau servage mondialiste, le siècle des Lumières et la révolution industrielle nous conduisant tout droit vers la fin de nos droits si chèrement acquis après des siècles de lutte des classes.
Il faut s’adapter !
Ou mourir.
En fait, il nous faut s’adapter au fait que nous allons mourir, la France, sa civilisation et l’Europe.
Ce que nos élites bien-pensantes se pensent dans leurs têtes malfaites de malfaiteurs et ce qu’ils ne nous disent pas, surtout pas !
Ils médisent sur votre incompétence à pouvoir vous réformer ?
Pourquoi ne pas vouloir mourir, vous demandè-je ?
C’est vrai, quoi, ne devons-nous pas tous mourir un jour ?
Eux d’abord, s’il vous plaît.
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Donc, ces fondus de la politique et ces tordus de l’ordre économique vous proposent de mourir “en paix”.
Car, si vous lisez les programmes politiques de tous les partis communs qui sont les parties communes de la Nation, comme vos chiottes dans vos maisons,

[ Bonjour, COLUCHE !]
y vous proposent de mourir BIEN.
C’est mieux que d’mourir mal et vite.
Là, faut comprendre que ça va prendre un certain temps mais qu’vous allez mourir.
Bien.
Quoi, y sont pas contents, les Français d’souche ?
Y veulent pas mourir ?
J’t’en foutrais des tartes à ces entartés de Français trop riches…
Ouaip, t’es trop riche piss’que t’es français.
T’es trop riche piss’que t’es commerçant.
Aujourd’hui, tous ceux qui travaillent, y sont trop riches.
Sinon pourquoi qu’on leur prendrait leur argent à eux ?
Rien qu’à eux ?
Aujourd’hui si tu veux être tranquille, faut pas travailler !
Surtout pas devenir médecin.

Ca coûte trop cher à la Sécurité Sociale.
Y vont t’remplacer par des robots et plus tard, par des émissions de télé-réalité où des citoyens s’entraîneront à opérer l’un des leurs, sous l’oeil goguenard d’un animateur qui commentera :
– “Là, y’a la vessie qui vient d’exploser ! Merde, le con, y l’avait pas pissé avant qu’on l’opère…”
Et toi, tu t’bidonneras aussi pass’que t’es aussi con qu’eux.
Sauf que toi, tu le sais pas, qu’t’es un con !
Bon, c’est juste en passant, pour vous dire, si vous voulez pas vous retrouver, cul nu, la chemise flottant sur un corps en sang, faut vous remuer… le cul !
Et défendre votre secteur public.
Celui de la Santé, celui de votre santé.
Allez, j’y vais, c’est bientôt l’heure de l’apéro.
– A vot’santé, les mouettes !
Pass’qu’à force de fermer vot’gueule, les mouettes, y’aura plus qu’à refermer le couvercle de la boite quand on vous y enterrera.
Plus vite que prévu !
La mort, elle vous rendra muettes, les mouettes.
Y vous disent :
– “Vos gueules, les mouettes !”
Eh ben, moi, j’réponds :
– “Au moins, les mouettes, elles leur chient dessus. Et vous, vous faites quoi pour sauver vos vies ?”

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Merci, COLUCHE pour cet apéro d’avant midi !
Ca met en bouche.
Je termine par ces remerciements :
– L’hôpital de Perpignan croule sous les dettes, il paraît.
Quelle est la plus grande dette que nous devons au secteur hospitalier, toutes et tous ?
Celle de nous sauver la vie.
Et si vous estimez que votre vie n’a pas de prix, alors faites-le savoir !
Mais, faut-il être bêtes pour accepter de raisonner comme eux raisonnent, ces économistes à la mine si tristes de fossoyeurs de la France ?
Notre belle France.
N’acceptons plus cette comptabilité des minables contre celles et ceux admirables qui oeuvrent pour sauver des vies, chaque jour de leur propre vie.
Economisez à l’hôpital pour faire des économies ?
Mais, Ducon, la première économie à faire, c’est de sauver ta vie.
Ma mère est rentrée à l’hôpital de Perpignan, foudroyée par un AVC, un troisième AVC, ayant perdu l’usage de la parole et l’usage de son corps, un peu aussi, normal.
Le SAMU est arrivé très rapidement, mais l’alerte a été donnée tardivement.
Heureusement que la chaîne humanitaire a bien fonctionné, de l’infirmière Cathy prévenant le SAMU et me prévenant jusqu’au médecin urgentiste devant faire face seul à une soirée comme les autres, aux Urgences de la Vie, une soirée où chaque seconde de la vie compte pour la vie de ces patients en “état d’urgence”.
Aujourd’hui, après un court séjour en neuro-vasculaire au service Neurologie de l’hôpital de Perpignan, ma mère est sauvée.
Elle parle à nouveau, elle marche comme avant, avec les difficultés liées à son grand âge.
Je regrette seulement qu’après ce premier miracle de la médecine, le docteur en charge de l’état de santé de ma mère, n’en ait pas profité pour la rajeunir de quelques années.
Allez quoi !
Une petite vingtaine d’années.
C’est fou ce qu’on s’habitue vite à l’excellence des soins hospitaliers !

Il paraît que le budget pour la police, la gendarmerie et l’armée française a été “sanctuarisé” parce que prime d’abord la Sécurité du peuple français.
Excusez-moi de vous poser bêtement, en candide, cette question naïve ?
C’est quoi, une sécurité du peuple français, si :
– lorsque vous êtes blessé(e) lors d’un attentat, d’un accident de la route ou de la vie,
-
votre hôpital rural de proximité a fermé, votre médecin traitant est parti et que votre salut dépend de la capacité du SAMU à parcourir en un temps record des routes et autoroutes encombrées par les cars d’Emmanuel MACRON ?
Ce qui va accentuer le risque accidentogène autant pour les pompiers que pour les urgentistes.
Tous à l’hôpital “terminal” !
Le seul qui existera encore à quelques centaines de kilomètres de chez vous ou de chez eux.
Ou la Morgue, toujours plus proche de chez vous.
Qu’on se rassure, nous, les cons de Français !
Ils nous ont promis des maisons de garde médicales avec des robots et des ordinateurs pour nous opérer, s’il le faut vraiment.
Et nous soigner à distance.
– “Vous avez mal où ?
– Là ?
– Mais là, c’est quoi ?
– C’est que, mon bon monsieur, je ne peux pas faire de palpations. Donc c’est à vous de me dire où vous avez mal !”
Sauf que, pour ma part, ignare comme je suis, j’aurais bien du mal, personnellement, si j’avais mal, à faire la différence entre une douleur à la rate ou au foie, ma foi. En plus, je confonds la droite avec la gauche, comme les politiciens d’ailleurs.

Moi, je vous dis que les médecins qui vont accepter de faire ce diagnostic à distance, ils vont devoir s’assurer fortement, comme les anesthésistes aujourd’hui.
En fait, notre époque est en train de confondre une fois de plus le virtuel avec le réel.
A force de regarder des séries télévisées, nos “politichiens” sont tous persuadés, vu leur haut niveau intellectuel, que les palpations et examen physiologique manuel ne servent à rien.
Il faut dire qu’ils ont tous fait de longues études de médecine, contrairement aux praticiens, et qu’ils savent de quoi ils parlent, puisque ce sont leurs économistes mondialistes qui leur ont dit que….
Je termine comme une fin de vie cet article.
La vôtre de fin de vie !
La fin d’une vie où votre vie valait plus que le prix d’une voiture.
Aujourd’hui j’en doute !
Je les soupçonne même, nos brillants “politichiens” à poils de chiens, sans brosse, qui ne bossent jamais, je les soupçonne même de vouloir délocaliser nos hôpitaux publics.
Nous serions alors diagnostiqués et opérés à distance par des centres médicaux situés au Maghreb ou en Chine.
Pire, aux Etats-Unis, avec un système d’assurances privées qui permettra de décharger les patrons des multinationales de la prise en charge des frais liés à la Sécurité Sociale.
Le coût d’une assurance privée pour frais médicaux aux Etats-Unis ?
Environ un tiers de votre salaire net.
Une rigolade pour le peuple si riche de France !
Mais quelle dégringolade pour nos ancêtres qui nous avaient légué un autre système, envié par tous dans le monde entier :
– la Sécurité Sociale.

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– “A vot’Santé !”
Comme vient de vous le dire, déjà, mon pote COLUCHE.