Enfin, le revoilà, François… Que de François dans ces élections pour un président “françois/français” ! Vous l’avez remarqué ? Donc revoilà François… MITERRAND. Il revient parce qu’est revenu son Parti Socialiste. Benoît HAMON, un Miterrandien, qui l’eût cru ? Non, un Rocardien.

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– “Bonjour, l’Homme au Chapeau !”

J’aime bien taquiner François MITERRAND qui me rend visite avec son chapeau noir, comme un “Hatman”.

Justement parce qu’il n’aime pas cette comparaison !

C’est quoi, un “Hatman” ?

C’est une légende urbaine, comme François MITERRAND.

“L’homme au Chapeau” me murmure que Barbara la chanteuse avait composé une chanson sur lui ou sur son chapeau ou sur cette rencontre.

[J’irais vérifier !

Que déjà François MITERRAND me conduit vers la chanson de son choix.

Non, pas “L’homme en habit rouge”, la chanson que propose en premier l’ami Google.

Mais “L’homme en habit !”]

https://www.youtube.com/watch?v=0cpKvBxoink

Barbara
L’HOMME EN HABIT
P. Delanoë – D. Modugno – M. Treppiedi, 1958

[ Montmartre et sa colline
Ont mis une sourdine
Les lumières s’éteignent
La lune enfin peut briller
Quelques rires sonores
Se font entendre encore
Des filles passent lasses
Pressées d’aller se coucher
Le laitier seul au monde
A commencé sa ronde
Faisant vibrer la nuit
Du bruit de ses bidons
De lait
Et voici l’homme en habit
Cet élégant gentilhomme
Porte un chapeau haut-de-forme
Une cape de soie noire
Et canne à pommeau d’ivoire
Et son gilet tout blanc
Un papillon, un papillon
En tissu bleu
De sa démarche élégante
Il descend les rues en pente
La mine aristocratique
Et le geste mécanique
D’un homme qui ne sait pas
Ni d’où il vient
Ni d’où il vient
Ni où il va

Mais voici la lumière
De tristes réverbères
Que l’homme dévore
Comme des lambeaux de nuit
Une fenêtre baille
Sur un homme qui baille
Faut qu’il aille au travail
Il a sommeil et ça l’ennuie
L’homme en habit s’avance
Vers le fleuve en silence
Et tombe comme une ombre
Dans le noir qui l’engloutit
Emportant l’homme en habit

Cet élégant gentilhomme
Portait un chapeau haut-de-forme
Une cape de soie noire
Et canne à pommeau d’ivoire
Et sur son gilet tout blanc
Un papillon, un papillon
En tissu bleu
Il n’est plus de notre monde
Et descend au fil de l’onde
Comme un poisson fantastique
Sous les pierres des ponts antiques
Et son âme ne sait pas
Ni d’où elle vient
Ni d’où elle vient
Ni où elle va

Adieu, adieu, adieu gentilhomme
C’est une charmante idée
D’avoir mis pour voyager
A travers l’éternité
Ton costume de marié

Adieu. ]

 

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– “Bonjour, François MITERRAND !”

Coupez !

– “Bonjour, Monsieur le Président !”

Il y a des titres qui sont plus qu’honorifiques, des titres authentiques qu’il revendique.

Ce fut sa vie !

Le coeur de sa vie, la présidence française, à François le Français.

Démarrage d’une interview post-mortem.

C’est François MITERRAND qui veut que je présente ainsi cet article.

Je reprends :

– “François MITERRAND, vous ne vouliez plus venir me voir, moi ou d’autres mediums. Vous ne vouliez plus vous exprimer. Vous disiez “- Mon parti est mort”. Et vous alliez même jusqu’à affirmer qu’il fallait mieux que le Parti Socialiste disparaisse plutôt que d’être “récupéré” par des hommes “politiques”

[François MITERRAND ne veut pas que j’ajoute “politiques” à ce type d’hommes.

Non plus “médiatiques”, trop nuls, aucune culture !

Ca promet, l’interview.]

– par des hommes “cyniques”,”

– “Comme le sont les chiens uniquement attachés à leur Maître, incapables de réfléchir par eux-mêmes”, ajoute-t-il.

Donc je reprends ma question :

– “François MITERRAND, vous ne vouliez plus venir me voir, moi ou d’autres mediums. Vous ne vouliez plus vous exprimer. Vous disiez “- Mon parti est mort”. Et vous alliez même jusqu’à affirmer qu’il fallait mieux que le Parti Socialiste disparaisse plutôt que d’être “récupéré” par des hommes cyniques.

Et aujourd’hui, vous revenez ?”

– “Je ne suis pas revenu aujourd’hui.”, me rappelle François MITERRAND.

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– “C’est vrai mais je n’avais pas le temps de rédiger un article.

OK, je me tais. Je vous laisse la parole, une parole libre. Parce que moi, je ne suis pas socialiste, na !”

Et toc.

François MITERRAND me regarde, amusé, avec ce sourire si fin de l’homme subtilement intelligent.

Il corrige :

– “Parce que,moi, je ne suis plus socialiste !” devriez-vous dire.

Moi aussi, j’ai failli ne plus l’être avec cette bande d’imbéciles et d'”opportunistes” “, admet-il.

Il poursuit :

– “Le Parti Socialiste ne va pas mourir. Mais peut-être aurais-je préféré finalement qu’il meure avec son dernier Président socialiste, c’est à dire moi-même !

Heureusement Benoît HAMON m’a surpris, agréablement surpris.

Il sait bien s’entourer de jeunes talents, à la condition qu’il ne se laisse pas submerger par les calculs politicards des vieux routards de la politique socialiste, ceux qui n’en sont plus, justement, des Socialistes !

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Ils voient en Benoît HAMON une banque de placements et de profits, en particulier, premier profit, pouvoir conserver leurs mandats grâce à l’étiquette “socialiste” qu’ils n’ont pas cessé de trahir et d’avilir.

Sinon Benoît HAMON se fera ravir la place.

Il ne le sait pas, mais eux le savent.

Ils ont déjà réfléchi à celui qui va prendre sa place et parlera à sa place, quelqu’un qui pourra se laisser fléchir, s’abaisser et mentir, tout comme eux.

Non, ce n’est pas Jean-Luc MELENCHON, l’intraitable et implacable ami MELENCHON qui remplacera Benoît HAMON à la tête du Parti Socialiste pour mieux l’évacuer et le faire huer !

[Je sens presque de l’admiration chez le “Président de la France” pour l’ami MELENCHON. Et c’est vrai que je pensais à lui, lorsque François MITERRAND m’expliquait, mais à vous aussi, que Benoît HAMON allait se faire “berner”, le bênet, et coiffer au poteau, avec ou sans chapeau.]

Perplexe, je tente de comprendre, ce qui n’est pas toujours facile avec un Scorpion, homme d’autorité et d’ambiguïté :

– “Parce que je ne comprends pas tout, me rétorque l’Homme au Chapeau. Ils n’avaient pas prévu, les Socialistes, que les Socialistes de la base choisiraient un type comme Benoît HAMON qu’ils trouvent peu charismatique et pas assez pragmatique. Eux auraient préféré Manuel VALLS. Tu sais pourquoi, aussi !

[ Son tutoiement abrupt me surprend mais il est vrai que, parfois, l’ancien Président s’oublie, oublie son rôle, et me tutoie.]

– “Pourquoi ?”

La réponse m’est envoyée comme un flash, le Temple de Salomon.

Il rit !

Il faut dire que les rituels des “Frères la Gratouille” l’ont toujours amusé, le rusé Goupil qui n’était pas facile à abuser, contrairement à tous les idiots utiles et leurs pupilles, culte des Fripouilles.

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– “Donc Benoît HAMON n’ira pas jusqu’à la Présidence ?”

– “Il essaiera, il tentera. Et les autres feront tout, surtout ceux de son propre Parti, pour que ce ne soit pas lui qui reste à la tête du Parti Socialiste. Ses pires ennemis ne sont pas à l’extérieur de son Parti, mais à l’intérieur de son propre Parti, le “faux” Parti Socialiste, les Démocrates “soumis”

[Pas “soumis”, non ! Donc, “dominés” ? ]

Je reprends sous sa dictée de mots :

[…] Ses pires ennemis ne sont pas à l’extérieur de son Parti, mais à l’intérieur de son propre Parti, le “faux” Parti Socialiste, les Démocrates dominés par “l’identité” américaine

[Non, pas “identité”. Pour François MITERRAND, la seule culture des Américains, c’est le chewing gum. Et une identité sans culture, c’est comme une pizza sans sauce tomate. Quelqu’un peut-il me dire si François MITERRAND aimait les pizzas ?]

– “C’est une image !”, me dit le sage homme, avec un rien de dédain dans la voix que je ne devrais pas entendre.

Donc je reprends sous sa dictée :

[…] Ses pires ennemis ne sont pas à l’extérieur de son Parti, mais à l’intérieur de son propre Parti, le “faux” Parti Socialiste, les Démocrates dominés par le “diktat” américain comme par le “diktat” allemand, le mot étant d’ailleurs d’origine germanique”, s’amuse, railleur, François MITERRAND.

[OK, bien joué ! Que veut dire “diktat” en allemand ? Figurez-vous que ce mot signifie “dictée” ! Joli, Monsieur le Président.]

– Benoît HAMON est comme son prénom. C’est ce qui fait sa fraîcheur et tout à la fois sa blancheur,

[“Blancheur”, pour François MITERRAND, c’est l’innocence dans un monde politique pourri. Je traduis]

– contrairement aux démarcheurs et pécheurs de votes qui l’entourent.

Ses meilleurs alliés sont et seront les nouveaux Français.

Il le sait.

Ceux qui ne sont pas encore marqués par l’identité française, en tous cas, pas celle de nos campagnes.

Mais du même coup, ce “communautarisme” politique ne suffira pas à construire une France divisée en deux camps : “les mondialistes et les patriotes.”

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[“- Cadeau”, me dit François MITERRAND qui choisit avec moi, sous son “diktat”, les images qui illustrent “son” article. Simple question de liberté… d’expression sur MEDIAPART avec le Frère la Gratouille, Eddy la Paluche !]

– “Ah, vous aussi, vous raisonnez comme le Général De GAULLE !”m’exclamè-je intérieurement.

– “Non, c’est le Général De GAULLE qui raisonne comme moi !”, réplique François MITERRAND plutôt sèchement.

– Ce vote “clientéliste” lui reviendra dans les dents, comme un boomerang.

Et peu importe qu’il soit sincère ou pas !

On ne bâtit pas une France sur des allocations familiales, des aides sociales et des promesses de caresses.”

– “Euh, vous êtes en train de le “casser”, là, Monsieur le Président ?!”

– “Parce que j’ai commis la même erreur avec le R.M.I.. L’enfer est pavé de bonnes intentions ! L’espoir qu’il incarne, ce jeune homme en politique, car il est jeune, comparé aux autres Eléphants du Parti du Système,

[P.S., bien vu !]

– doit reposer sur sa capacité à inventer une nouvelle société.

Et ça, il sait le faire ! Il peut le faire.

Il faut qu’il s’en donne les moyens.

Mais sans trop attendre.

Car le temps qu’il prend à mûrir son projet, c’est du temps qu’il laisse à ses adversaires pour s’aguerrir contre lui.

Sans tomber dans le piège des “nouvelles technologies” qui ne sont que des outils de travail.

Ce n’est pas l’outil qui fait le bon ouvrier.

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C’est le bon ouvrier qui doit être capable de travailler même avec de mauvais outils, les réparer ou les changer.

A condition qu’il en ait la capacité, c’est à dire qu’il ne soit pas traité lui-même en “outil de travail”, interchangeable et jetable.

Les changements de société viendront des “travailleurs” (sic). Pas des rentiers et des chômeurs !”

Il faut que Benoît HAMON renoue avec le monde du travail.

Comme a su si bien le faire Jean-Luc MELENCHON !

Le Parti Socialiste ne peut pas proposer comme seule perspective d’avenir à toute une population un avenir sans travail.

Le travail, c’est plus que le revenu à la fin du mois.

C’est la dignité de l’homme qui le rend indépendant du “politique”, du pouvoir du Roi.

Et des autres hommes.

A la seule condition que, dans son travail, il puisse exister comme un homme, pas comme un outil de travail.

Si le Parti Socialiste ne conduit pas cette réflexion, il sera jeté dehors du monde politique futur.

Même en promettant à tous de ne plus avoir besoin de travailler.

Une fois élu, il faudra tenir cette promesse.

Et comme la Rome antique, la République mourra de ses prétentions clientélistes à vouloir entretenir son peuple dans un système d’auto-asservissement.

Quand les Barbares ont déferlé sur Rome, il ne restait plus un seul vrai citoyen pour avoir envie de se battre pour son pays.

Il restait des “esclaves”, des “clients”, comme aujourd’hui.

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Vous avez des clients dans les grands magasins, sur vos surfaces agricoles désertées qui poussent partout comme des champignons.

Vous avez des consommateurs.

Mais vous n’avez plus de Français en France.”

– “Seriez-vous patriote, François MITERRAND ?”

– “J’étais la France. Mais aujourd’hui la France n’est plus elle-même. Elle ignore même qui elle est. Elle n’a plus de culture. Elle n’a plus d’identité. Elle est comme un visage défiguré à qui un chirurgien tente de redonner face humaine.

Ils vous parlent tous du tourisme, économie d’avenir de la France.

Et tous, maires, conseillers généraux ou régionaux, laissent tomber en ruine nos monuments français, nos bibliothèques, nos lieux de cultes et de savoir.

Qu’est-ce qu’ils croient ?

Que ceux qui viennent en France viennent en France pour visiter une Mosquée ? Il y en a de plus anciennes et de plus belles ailleurs, heureusement !

Mais une “Notre Dame de Paris”, il n’y en a qu’une seule.

Un Château de Versailles, il n’y en a qu’un seul.

La culture, ce n’est pas les parcs à Mickey ! (sic).

Et malheureusement, cet aspect-là échappe complètement à Benoît HAMON.

[Temps de silence que je respecte.]

– Mais je le remercie d’avoir redressé ce parti qui s’était effondré. Il l’a relevé, a tendu la main à un électorat désespéré et déshérité par les fausses promesses qui lui ont été faites en 2012.

Et pour cette raison, il a lavé l’honneur du Parti Socialiste.

A lui maintenant de ne pas “se faire souffler” la place de premier homme de la gauche !”

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