[ J’ignorais que François-Marie, (François-Marie AROUET dit “VOLTAIRE”) avait écrit lui-même une fable.
C’est ainsi que j’ai compris que mon “Philosophe” préféré, Scorpion au piquant venin incontestable, avait planifié ses interventions sur mon blog.]
Donc, à vous de savoir si vous serez assez intelligents pour comprendre, “entendre” la voix de VOLTAIRE en ce siècle de “soumis”, à savoir lire sa fable et élire votre représentant(e) démocratique, sans vous laisser prendre aux pièges de l’apparence.
Pour VOLTAIRE, le plus étonnant dans ce siècle, le XXIème siècle, est de constater que la démocratie qui devait rendre libres les peuples de leur choix devient le pire instrument de sujétion, celui de l’auto-sujétion.
Il n’y a pire servitude que la servitude volontaire.
– “Que ferez-vous quand vous voterez pour le “mauvais cheval” ?, vous demande VOLTAIRE (qui était turfiste) et ce, de par votre gouverne, par votre propre et seule volonté, une volonté assujettie à la volonté d’un homme inique que vous avez rejeté, votre actuel et unique, si cynique “Président”, celui qui est meilleur à présider des banquets qu’à prendre des décisions sans tourniquet.”
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[ “tourniquet”, petite loterie.
Oui, moi aussi, j’ai besoin d’un dictionnaire avec VOLTAIRE.
Saviez-vous que VOLTAIRE avait fait fortune grâce à la Loterie, en créant une société de Loterie avec le mathématicien Charles Marie De La CONDAMINE ?
Je ne sais pas comment vous êtes, mais moi qui me prétends être une “philosophe”, j’aime à tout vérifier, même et surtout ce que me disent mes “Visiteurs”, fussent-ils plus que des visiteurs, des “familiers”.
Donc j’ai cherché à savoir, recherché, car le savoir est une recherche, si François-Marie est bien un passionné des jeux de hasard, comme il me le dit lui-même.
Je vous livre avec grand plaisir le fruit de ce travail de recherches qui pourrait s’intituler :
– “Comment VOLTAIRE a escroqué le Gouvernement de Sa Majesté Très Chrétienne en France, en siphonnant sa Loterie ?”
Et ce, légalement, puisqu’il sera “innocenté” de toute escroquerie dans un procès instruit par le Roi.
VOLTAIRE était supérieurement intelligent et avait utilisé une faille dans la Loterie royale, une faille “légale” qui le rendit richissime.
https://www.pinnacle.com/fr/betting-articles/educational/the-history-of-lotteries
Comment Voltaire fit fortune grâce à la loterie
Le philosophe français, connu sous le nom de plume de Voltaire, n’acquit son indépendance financière qu’après avoir rencontré le mathématicien Charles Marie de La Condamine. À l’occasion d’un dîner, La Condamine lui proposa un plan susceptible de les rendre plus riches que dans leurs rêves les plus fous.
Le gouvernement français avait mis en place une loterie dont le but était d’inciter les gens à acheter des obligations. Chaque personne en possession d’une obligation pouvait acheter un ticket de loterie à un prix s’élevant à 1 / 1 000e de la valeur de l’obligation ; les gagnants remporteraient un jackpot de 500 000 livres, une somme démentielle pour l’époque.
Cependant, le gouvernement français n’avait pas la bosse des maths. Le jackpot ne dépendait pas du prix de l’obligation ; La Condamine se rendit compte qu’en achetant toutes les obligations les moins chères il augmentait considérablement ses chances de gagner.
La Condamine et Voltaire créèrent une société pour la loterie, avec un groupe de riches mécènes, et se partagèrent les gains. Après plusieurs années, au cours desquelles ils avaient régulièrement empoché de l’argent, le gouvernement comprit leur stratagème et les traduisit en justice, mais il fut conclu qu’aucun acte illégal n’avait été commis. Grâce aux richesses accumulées, Voltaire put passer le reste de sa vie à écrire. […] ]
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“On finit par s’y jeter, dans la gueule du loup, du loup qui se déguise en berger ! Pas de méprise possible pour les moutons français.”
Il est temps, – « le temps est venu » comme disent d’autres « Philosophes » -, de publier la fable de VOLTAIRE pour vous enseigner comment voter bien, c’est à dire pour votre bien, puisqu’il vous le faut répéter :
[ Le loup moraliste
Un loup, à ce que dit l’histoire,
Voulut donner un jour des leçons à son fils,
Et lui graver dans la mémoire,
Pour être honnête loup, de beaux et bons avis.
« Mon fils, lui disait-il, dans ce désert sauvage,
A l’ombre des forêts vous passez vos jours ;
Vous pourrez cependant avec de petits ours
Goûter les doux plaisirs qu’on permet à votre âge.
Contentez-vous du peu que j’amasse pour vous,
Point de larcin : menez une innocente vie ;
Point de mauvaise compagnie ;
Choisissez pour amis les plus honnêtes loups ;
Ne vous démentez point, soyez toujours le même ;
Ne satisfaites point vos appétits gloutons :
Mon fils, jeûnez plutôt l’avent et le carême,
Que de sucer le sang des malheureux moutons ;
Car enfin, quelle barbarie,
Quels crimes ont commis ces innocents agneaux ?
Au reste, vous savez qu’il y va de la vie :
D’énormes chiens défendent les troupeaux.
Hélas ! Je m’en souviens, un jour votre grand-père
Pour apaiser sa faim entra dans un hameau.
Dès qu’on s’en aperçut : O bête carnassière !
Au loup ! s’écria-t-on ; l’un s’arme d’un hoyau,
L’autre prend une fourche ; et mon père eût beau faire,
Hélas ! Il y laissa sa peau :
De sa témérité ce fut le salaire.
Sois sage à ses dépens, ne suis que la vertu,
Et ne sois point battant, de peur d’être battu.
Si tu m’aimes, déteste un crime que j’abhorre. »
Le petit vit alors dans la gueule du loup
De la laine, et du sang qui dégouttait encore :
Il se mit à rire à ce coup.
« Comment, petit fripon, dit le loup en colère,
Comment, vous riez des avis
Que vous donne ici votre père ?
Tu seras un vaurien, va, je te le prédis :
Quoi ! Se moquer déjà d’un conseil salutaire ! »
L’autre répondit en riant :
« Votre exemple est un bon garant ;
Mon père, je ferai ce que je vous vois faire. »
Tel un prédicateur sortant d’un bon repas
Monte dévotement en chaire,
Et vient, bien fourré, gros et gras,
Prêcher contre la bonne chère.
Voltaire, Portefeuille volé ]
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Aujourd’hui, vous dîtes, vous, gens du peuple, non point si sots qu’il y paraît :
– « Faîtes ce que je dis, ne faîtes pas ce que je fais ! »
pour parler de vos élus politiques aux promesses non tenues dont c’est la devise la plus courue.
Alors, expliquez-moi, gens de mon peuple, autrefois pays de France, pourquoi vous vous apprêtez à voter pour un loup qui vous va dévorer à belles dents et de manière si cruelle ?
Sauf à vouloir me démontrer qu’il vaut mieux être gouvernés par un Roi que par un d’entre vous qui est pire que vous.
L’intelligence ne consiste pas à forcer le peuple à voter contre son gré.
Ce n’est plus de l’intelligence, c’est de la tyrannie.
L’intelligence consiste à convaincre, à vaincre par la raison, le peuple, de voter pour son bien, pas contre lui dans un intérêt supérieur qui serait contraire au sien.
Un intérêt supérieur à celui du peuple, c’est une Royauté.
Bienvenue dans le XVIIème siècle, le siècle de la Monarchie absolue !
A cause d’un Roi fainéant, votre actuel Président qui s’est comporté en Monarque absolu, n’écoutant point son peuple, vous allez élire un Tyran.
Grand bien vous fasse !
La Tyrannie sera-t-elle plus douce parce que c’est vous qui l’aurez choisie ?
J’en doute.
Le pire, c’est que vous n’êtes point ignorants de l’erreur que vous allez commettre.
Si, à la fin de ma vie, dans les six derniers mois de ma vie, j’ai choisi de ne point mourir idiot et de m’initier à la « Philosophie des Lumières », la Franc-Maçonnerie, je vais vous transmettre le savoir que j’en ai tiré.
– J’y venais apprendre à penser, j’ai appris à trépasser plus vite.
J’ai quitté ce monde sans regrets, ayant vu les mystères d’une secte de « Philosophes » sans sagesse.
Car des rituels sans religion avouée sont dictionnaire sans définitions trouvées.
Et ce qui n’a pas plus de sens dans les mots n’a pas plus de sens dans la tête.
La liberté dépend de la raison.
Il faut rendre un culte à votre raison et non pas à l’oraison de vos tyrans.
Et il n’y a pire tyrannie que la mégalomanie d’un parvenu.
« Tel seigneur, tel chien », [Cotgrave]
« On ne doit pas bonne terre pour maulvais seigneur laisser », [Leroux de Lincy, çProv. t. II, p. 99]
« Sire, dist Lyonnel, qui bon seigneur sert, bon loyer en attent, » [Perceforest, t. I, f° 106]
« Le bon seigneur fait la bonne mesgniée, et la bonne mesgniée represente la bonté du seigneur, » [ib.] XVI
Or, comme l’or qui brille et dort dans les coffres des banques, pour le sire Emmanuel MACRON, sachez ce qu’il pense :
« Jamais sire ne se face subjet Mais ses subgez tiengne en subgecion, » [Deschamps, ib. F° 127]
“Un sire entre commun [un chef du peuple, un démagogue] ne vaut rien, s’il n’est redouté et renommé à la fois de cruauté,” [Froissart, II, II, 101]
Pour moi, je vous rappelle que :
– « Et pour ce dist le saige verité ; car on ne peult servir à deux seigneurs, que l’ung ne se plaingne, » [ib. t. I, f° 122]
Si vous votez pour un Roi, ne vous plaignez pas ensuite de ne pas vivre en démocratie.
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De VOLTAIRE, pour mémoire :
1) Aux hommes du pays France qui prétendent gouverner ce pays et censurent les voix citoyennes :
– « Ne cherchez jamais à employer l’autorité là où il ne s’agit que de raison. »
Dictionnaire philosophique (1764)
2) Si malgré mes interventions, vous, peuple de France, choisissez le vote dit d’autorité, plutôt que le vote du libre choix, rappelez-vous :
– « On presse l’orange, et on jette l’écorce. »
Lettre à Mme Denis, le 3 septembre 1751
3) Et, pour finir, car toute vie a une fin, comme toute civilisation, même la civilisation chrétienne, sachez que :
– « J’aime les fables des philosophes, je ris de celles des enfants,
et je hais celles des imposteurs. »
L’Ingénu, XI (1767)
En savoir plus sur http://www.mon-poeme.fr/paroles-voltaire/#BfGgpudEg3qrRHSq.99
[ “LA FABRIQUE DES IMPOSTEURS” – TROMMENSCHLAGER FRANCK – PSYCHANALYSTE ET PSYCHOSOCIOLOGUE A LUXEUIL LES BAINS (70) LURE VESOUL SAULX SAINT-LOUP SUR SEMOUSE SAINT-SAUVEUR – AU CABINET DE PSYCHOLOGUES 70 HAUTE SAONE
<< L’imposture a toujours existé mais certaines sociétés la favorisent plus que d’autres. L’imposteur est aujourd’hui dans nos dispositifs d’évaluation et de normalisation comme “un poisson dans l’eau” : faire prévaloir la forme sur le fond, valoriser les moyens plutôt que les fins, se fier à l’apparence et à la réputation plutôt qu’au travail et au courage, préférer la popularité au mérite, opter pour le pragmatisme avantageux plutôt que le courage de l’idéal, choisir l’opportunisme de l’opinion plutôt que tenir bon sur les vertus, chérir le semblant et ses volutes plutôt que la pensée critique, les “mouvements de manche” plutôt que la force de l’oeuvre, voilà le “milieu” idéal pour que prospère l’imposture ! Notre société du conformisme et de la norme, même travestie sous un hédonisme de masse et grimée de publicité tapageuse, d’éloges factices du vrai, de reproduction en masse de l’unique, fabrique de l’imposteur. >> ]
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Tant pis pour vous.
Les dés sont jetés :
*- “alea jacta est !”
Adieu, mon beau pays de France.