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Georges Moustaki et Catherine Le Forestier “Le facteur” | Archive INA
Ina Chansons
Le Facteur
Paroles
“Le jeune facteur est mort
Il n’avait que dix-sept ans
Tout est fini pour lui maintenant
L’amour ne peut plus voyager
Il a perdu son messager
C’est lui qui venait chaque jour
Les bras chargés de tous mes mots d’amour
C’est lui qui portait dans ses mains
La fleur d’amour cueillie dans ton jardin
Il est parti dans le ciel bleu
comme un oiseau enfin libre et heureux
Et quand son âme l’a quitté
Un rossignol quelque part a chanté
Je t’aime autant que je t’aimais
Mais je ne peux le dire désormais
Il a emporté avec lui
Les derniers mots que je t’avais écrit
Il n’ira plus sur les chemins
Fleuris de rose et de jasmin
Qui mènent jusqu’à ta maison
On on on on on
L’amour ne peut plus voyager
Il a perdu son messager
Et mon coeur est comme en prison
On on on on on
Il est parti l’adolescent
Qui t’apportait mes joies et mes tourments
L’hiver a tué le printemps
Tout est fini pour nous deux maintenant. »
Paroliers : Georges MOUSTAKI / Manos Hadjidakis / Hans Bradtke
Paroles de Le Facteur © Les Nouvelles Editions Meridian
Artiste : Georges Moustaki
Album : Georges Moustaki
Date de sortie : 1969
La France a un facteur, avait un facteur.
C’était un amour de jeunesse.
Or il y a deux sortes de facteurs, le facteur du malheur et le facteur du bonheur.
Le jeune facteur est mort.
Et la lettre qu’il écrit aujourd’hui et adresse à l’amour de sa jeunesse, la femme de sa jeunesse,
la France,
cette épouse infidèle,
est la facture de ses erreurs présentes, pas passées.
La facture d’un homme sans illusions, celle du “vieil homme”, mort à lui-même, quand il a tué en lui l’adolescent qui écrivait des lettres à son amour de jeunesse.
Comme François HOLLANDE, dit le Seigneur, Emmanuel MACRON commet la même erreur, celle de servir la soupe comme un serveur, comme un serviteur sert ses maîtres de maison, l’erreur de servir la soupe au patronat français, un patronat impavide, qui ne craint pas son Seigneur et est avide de biens matériels.
La soupe sera populaire.
Et s’allongeront les longues files d’attente des soupes populaires de la misère et s’étirera le cortège des mères en deuil au seuil des maisons des maîtres “austères”.
- “L’austérité, pas la charité !”, disent-ils ces nouveaux maîtres de “L’horreur économique”.
La misère sert de prétexte aux marchands d’armes pour ôter leur âme aux pauvres hères lors des guerres qu’ils provoquent.
Ces marchands d’armes tuent l’Homme au nom des “Droits des hommes”, tuent les hommes au nom des Droits de l’Homme.
Du droit à se faire exploiter, du droit à se faire exploser !, au nom d’une liberté qui n’est devenue qu’esclavage et servilité, leur liberté de faire le MAL, de faire du mal aux plus faibles, aux plus pauvres des pauvres, les précaires et les “sans-abri.”
Comme toi, Emmanuel MACRON, qui n’es plus devenu que le servant de tes nouveaux maîtres.
Est-ce pour servir ces maîtres que tu écrivais à ton amour de jeunesse, la France, et lui promettais fidélité et intrépidité ?
Qu’es-tu devenu, jeune Emmanuel ?
Un “vieux” qui a tué le jeune facteur de 17 ans.
Ainsi parle le Seigneur :
– “C’est à ce signe que tu me reconnaîtras, jeune Emmanuel, le signe du “Facteur” car j’étais ton messager, le messager de l’Amour.”