Un policier de Perpignan se suicide et met en cause la pression de sa hierarchie
Mardi 9 juin 2015 à 16:28 – Par Elisabeth Badinier, France Bleu Roussillon
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OK, j’ai cédé.
Parmi mes “visiteurs”, j’ai reçu quelquefois, deux ou trois fois, la visite de Tony et d’autres fois, je l’ai entr’aperçu sans le retenir, sans vouloir même l’entendre.
Car j’ai connu Tony de son vivant.
– Ce qui me gêne infiniment !
Déjà que je ne crois en rien et qu’il faut que je puisse tout vérifier avant d’écrire, étant pire que Saint-Thomas sur ce point, comment dire ?
– Ecrire ce que je crois recevoir d’un policier décédé qui voulait faire de son suicide le départ de feu d’un mouvement de rebellion civile au sein de la Police Nationale me dérange.
– Donc j’ai zappé !
Sauf que j’ai dû constater que les prévisions de Tony tombaient juste à chaque fois qu’il venait me voir.
Lorsque Tony venait me prévenir, par conséquent à l’avance, d’événements devant survenir dans la Police Nationale, pour mettre en garde ses ex-collègues, ses anticipations devenaient un avenir pas du tout romanesque mais une réalité dantesque vécue chaque jour davantage par des policiers aux portes d’un enfer, le basculement vers une guerre civile.
Tony aurait préféré et préfère qu’on fasse la guerre aux imbéciles.
D’abord je dois vous présenter Tony, à sa demande.
– Non, ce n’est pas son heure de gloire !
“Mourir pour des cons, ce n’est pas glorieux.” [sic]

Tony est un artiste (excusez-moi de proscrire l’imparfait pour mes visiteurs qui sont des “Vivants” comme vous et moi).
Autre époque donc description à l’imparfait qui sied bien à son vécu “imparfait”, il avait, de son vivant sur terre, cette liberté de l’artiste qui s’affranchit de certaines règles pour pouvoir survivre dans un milieu castrateur et “frustrant”.
C’est Tony qui insiste pour que j’utilise le qualificatif “frustrant”.
La journée d’un policier, surtout mâle, c’est une série de frustrations qu’il doit avaler comme autant de pilules psychédéliques pour exister encore, après des missions ressenties par lui à l’identique d’une démission, celle de l’autorité publique que plus personne ne respecte :
– surtout pas les policiers qui savent combien l’autorité publique n’est qu’une immense farce au service de quelques uns, les plus fortunés et les âmes les plus mal-nées !
La vie d’un policier, aujourd’hui, consiste à malmener les plus faibles pour leur faire croire que tout est de leur faute et à caresser les plus forts dans le sens du poil, sachant que ces gens-là ne sont forts que grâce à des forces de l’ordre droguées aux ordres les plus stupides qu’il ait été donné d’entendre dans une vie de policier depuis des siècles.
Car, pour Tony, le fascisme de l’argent est le pire fascisme qui soit.
La seule raison de cette idéologie du fric est de vivre aux dépens des autres pour accumuler des richesses totalement inutiles dont ces gens multimilliardaires ne savent même plus quoi faire.

Tony me demande d’arrêter de chercher à bien écrire ce qu’il me dicte (rechercher des rimes et tout ça pour faire joli ) parce que la vie ne rime à rien quand tu trimes comme un con pour des cons qui te gouvernent.
Ce que je fais… je veux dire :
– “J’arrête et j’ai arrêté les rimes, la frime d’une pensée qui se suffit à elle-même. J’écris sous ta dictée.”
Tony me demande de me concentrer sur ce que je lui dis et d’arrêter de… penser à quelqu’un d’autre :
– Pas le bon numéro pour moi, pire que lui !
Le problème est de savoir qui pense à qui, d’abord…
Et ce d’autant plus que je dois aussi publier un article pour l’autre qui est l’autre de l’autre, etc., et qui, lui, aime l’autre, un autre que lui-même.
– Donc normal que je pense à l’autre !
Voilà, c’est écrit.

Maintenant revenons à la Police Nationale et à ses “poulets/frites” dont le seul mérite est de passer pour des poules mouillées aux yeux de la gauchiasse qui se chie dans son froc à l’idée de devoir remettre de l’ordre dans des banlieues reconnues hors contrôle de l’Etat français.
[sic]
– “Ils sont tous toqués, ces cons !
Ils ne voient pas que ça va exploser, péter de partout, surtout cet été.”
Moi :
– “Mais pourquoi cet été, Tony ?”
Réponse de Tony :
– “Je ne sais pas. Je te répondrais bien : – “Pourquoi pas ?””
Tony semble réfléchir.
– “Moi, je pense qu’ils ont trop tardé.
Lors du confinement, ils ont totalement abandonné les banlieues à leur sort avec des ordres à la con, comme d’habitude, de ne pas intervenir et de laisser les malfrats se servir de leurs armes jusqu’à des armes de 4ème catégorie.
– Impensable il y a trente ans !” ajoute Tony.
J’ai cherché sur Internet à quelle 4ème catégorie d’armes faisait référence Tony, la réglementation sur les armes à feu ayant beaucoup évolué.
Donc, avec l’aide de Tony, j’ai retrouvé un texte législatif “ancien”, de presque trentre ans, expliquant ce que sont les armes de 4ème catégorie.
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Source http://www.syndicatdelachasse.com/legis/loi-arme.htm
[La législation des arme à feu en vigueur en France
Avertissement :
Cette page vise à donner un aperçu synthétique sur la réglementation française et non à servir de référence légale exacte. Pour le détail de la réglementation, référez-vous aux textes en vigueur afin d’éviter toute erreur (texte complet décret du 6 mai 1995 et décret de décembre 1998).
[…]
I. Les catégories d’armes
La loi française repose sur une catégorisation des armes à feu en différentes catégories. La loi précise ensuite par catégorie d’armes quels sont les possibilités de détention et les obligations de déclaration éventuelles. Il y a huit catégories d’armes dont un résumé est donné ci-dessous :
1ère catégorie : Armes de poing semi-automatique dont le calibre est supérieur à 7.65mm, tous les types de fusils semi-automatiques ou à répétition conçu pour un usage militaire. Les armes automatiques sont rangées dans cette catégorie mais elles ne sont pas disponibles à la vente pour les citoyens ordinaires,
2nde catégorie : Tanks, avions et autres équipements militaires lourds,
3ème catégorie : Equipement de protection contre les armes chimiques et autres équipements,
4ème catégorie : Les armes de poing qui ne sont pas déjà dans la 1ère catégorie (tous les revolvers et certains pistolets), toute une gamme d’armes longues en fonction de certains critères fixés par la loi (longueur, nombre de balles dans le chargeur, etc.), depuis le décret de 1998, les armes de poing à un coup en .22 LR sont incluses dans cette catégorie de même que les fusils à pompe,
5ème catégorie : Toute une variété d’armes longues qui en sont pas déjà dans la quatrième catégorie, la plupart étant des fusils de chasse traditionnels à deux coups,
6ème catégorie : Couteaux, gaz lacrymogène, matraques et autres armes de mêlée,
7ème catégorie : Toutes les armes à percussion annulaire (.22 L.R.) sauf celles qui sont déjà dans la quatrième catégorie, armes à air comprimé,
8ème catégorie : Antiquités et armes neutralisées.
A la suite de la loi de 1995 complétée par le décret de 1998, les seules catégories significatives en termes d’armes à feu sont la 1ère et la 4ème catégories. Elles comprennent une très grande part des armes de poing et armes longues. La 5ème catégorie était significative avant la loi de 1995 mais cette dernière a retiré un grand nombre d’armes de cette catégorie pour les mettre en quatrième catégorie.[…]]
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Attention, cette classification a été abandonnée et remplacée par une catégorisation alphabétique mesurant autrement la dangerosité des armes, classification jugée ridicule par Tony.
L’homme intelligent et brillant, donc un rien provocateur et séducteur que fut Tony, Lion dans toute la splendeur de son signe, affirme :
– “Ce n’est même plus un problème de criminalité. Faut arrêter avec ces conneries de prévention et de rééducation.
C’est un problème de territorialité. La France a cédé à des chefs de clans mafieux des territoires entiers de sa souveraineté nationale, en espérant acheter la paix sociale.
– Et surtout parce que tout s’achète, oui !

C’est bête, hein ? Donc pas si difficile à comprendre, m.rde.
Les élus municipaux se sont vendus et ont vendu des quartiers complets de leurs agglos à des tribus de sauvages [sic] que d’aucuns ont appelé des “sauvageons”, avant de réaliser que ce sont des tueurs et des trucideurs de Blancos.
La haine est si forte chez ces gens-là qui ne se sentent pas Français qu’elle est indécrottable comme la m.rde qui leur colle au cul [sic].
– Même au karcher, tu pourras pas la décoller, désolé, Sarko !
Va falloir que tu changes ton nettoyeur et ton viseur de tir.
– Véro, j’t’ai déjà demandé d’arrêter de chercher à améliorer ma manière de parler ou plutôt de communiquer.
– Si j’ai envie de bien écrire, je sais le faire, merci bien !
Là, on s’adresse à des mulets et à des cons qu’ont rien compris.
J’suis pas sûr que ça vaille la peine d’épuiser le dictionnaire des synonymes pour ces idiots utiles d’un système qui leur crache tous les jours à la gueule.
[OK, je laisse le vocabulaire d’origine, un vocabulaire de charretier qui sent bon le terroir français.]
J’suis juste venu leur dire, Véro, à tous ces cons, que, cet été, il va falloir choisir entre l’armée ou le califat :
– les deux étant encore incompatibles donc ennemis, pour l’instant,
… avant que la France elle-même ne devienne le premier Daech européen,
– la plaque tournante de tous les trafics et de tous les désordres,
– avec une armée islamique qui coupera la tête de tous les cons qui nous dirigent et qui croient qu’il ne peut rien leur arriver, à eux !
Perso, je ne pleurerais pas sur le sort de ces imbéciles élus par des idiots utiles qui croient que la “République”, c’est un mot magique qui les met à l’abri de tous les maux.

– Quels cons !
Et la rime, elle est pour moi et voulue par moi, dis-leur bien à ces patrons trop cons :
– Oui, ça va leur péter à la gueule, cet été, et les policiers, bah, y s’ront aux abonnés absents, mal armés, mal aimés, déjà malmenés par leur hiérarchie et bientôt exterminés par la vermine qu’il leur faut soutenir et applaudir au lieu de l’anéantir proprement et définitivement.
Voilà ce que je voulais dire aux collègues :
– Tenez-vous prêts !
Cet été sera mémorable, un jour comme un 14 juillet où les feux d’artifice seront admirables !
Rime aussi voulue par moi…” signale Tony.
– “Par conséquent, je conseille aux pompiers de venir en armures comme les chevaliers du Moyen-Âge avec de vrais casse-têtes.
Ou alors c’est eux qui serviront de têtes de cons au chamboule-tout de la foire des maboules.”
Moi :
“Tu sais, beaucoup de feux du 14 juillet seront virtuels, ce soir !”
Réponse de Tony :
- “La haine n’est pas virtuelle, elle. Elle est réelle, elle !”
One thought on “– “L’été s’ra chaud, l’été s’ra chaud !” et même explosif pour les policiers, selon Tony.”