– “Tu veux que j’te parle de la France d’aujourd’hui ?” dit Coluche.
“C’est comme un boucher qui s’prépare à découper un poulet.
Un type rentr’dans sa boutique d’un air décidé et décédé…
– Oui, tu sais…, l’air des zombies qui s’avancent vers toi pour te bouffer !
Le commerçant laisse tomber son couteau pour s’essuyer les mains sur son tablier et aller servir son client pass’qu’y faut pas discriminer.
– Bah ouais, quoi, c’est pas bien de discriminer !
Il voit alors le métèque se saisir d’une feuille, et pas celle d’un cahier d’écolier :
– Non, une grande feuille de boucher qui t’découpe la tête au carré en moins de deux !
Ni une, ni deux, – j’t’avais dit “en moins de deux”, faut suivre, m.rde ! -, le métèque lui coupe la tête comme au poulet qu’il s’apprêtait à découper.
– Et, oh (au) miracle, tu l’crois, toi ?
V’la le poulet, euh, j’veux dire, le boucher, qui continue à marcher, les bras cordialement tendus vers son tueur.
Enfin, euh, y l’est pas complèt’ment mort, le poulet, euh, j’veux dire, le boucher piss’qu’y marche encore…
– Pass’que, tant qu’y marche, c’est qu’il est pas cassé, ton jouet…, non ?
Donc j’vais dire : – “Les bras tendus vers son engraisseur !”
– Ah non, j’déconne encore : – “Les bras tendus vers son agresseur !”
Car ça s’saurait, en France, si la racaille nous engraissait, nous, les Français.
En fait, c’est plutôt l’inverse, l’inverse sur tout d’ailleurs :
– C’est nous qui engraissons la racaille pour qu’elle nous décapite, ouaip, pour qu’elle vous coupe la tête, les c.ns de chapons, les “sans cou.lles”,
– les coquelets, oui, vous qui vous comparez à tort au coq de France qui chante les pieds dans la m.rde.
Pass’que le symbole du coq français qui chante dans la m.rde, ça veut dire que lui, au moins, y sait qu’il est dans la m.rde
… tandis qu’vous, vous marchez sans tête vers l’adversaire qui vous a déjà décapités… piss’que vous existez plus !
Car la France, elle vient de mourir aujourd’hui.
– Vas-y,Véro, mets-leur la sauce, toute la sauce !
Il faut qu’ils sachent, les coquelets :
– “Dans 18 mois, ils seront mangés à toutes les sauces !“
C’est le temps de survivance d’un poulet sans tête…
– Ouaip, vous m’croyez pas ?
Alors lisez : – “dix-huit mois de survie, mes poulets !“
– Profitez-en !
… Car se balader avec sa tête sous l’bras, ça coupe les ailes !
– N’oublie pas, Véro, d’leur balancer aussi la citation d’Olivier Besancenot, l’ancien facteur, le porteur de mauvaises nouvelles à qui y faudra aussi couper la tête, une tête de Révolutionnaire :
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« La Ve République est un canard sans tête qui continue de marcher »
lundi 17 octobre 2016, par BESANCENOT Olivier
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Pour les incrédules, voici l’histoire du poulet qui a marché sans tête pendant dix-huit mois” rajoute Coluche. “Quoi d’étonnant ?
– Après tout, Emmanuel Macron, lui, en fait autant depuis au moins trente six mois !
Car votr’Président d’la République maçonnique, y l’a battu le record des “marcheurs” ou des démarcheurs,
– “comme t’y veux, t’y choises !”-,
… sans tête !
Après lui, j’crois qu’ce s’ra pas possible de faire mieux…
– Ou pire !
Tout dépend des goûts et des dégoûts.
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https://www.lci.fr/insolite/le-poulet-qui-a-vecu-pendant-18-mois-sans-tete-1531242.html
Le poulet qui a vécu pendant 18 mois sans tête
[INSOLITE – Il y a soixante-dix ans, quand un fermier du Colorado a coupé la tête de l’un de ses poulets, l’animal s’est relevé et a marché. Il est mort seulement dix-huit mois plus tard.
11 sept. 2015 12:29 – Le service METRONEWS
Mike, un banal poulet, fit tourner la tête de son propriétaire après avoir perdu la sienne. En septembre 1945, dans une ferme du Colorado, à Fruita, Lloyd Olsen et sa femme Clara en plein abattage de poulet ont assisté à la survie improbable de l’oiseau. La tête coupée, il a déambulé autour du couple. Son énergie n’a pas désamplifié après une nuit passée au fond d’une boîte, rapporte l’arrière petit-fils de la famille pour la BBC . Ce cas de la nature a vécu ainsi dix-huit mois.]
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Mais c’est pas grave, piss’que, quand t’as pas toute ta tête, tu sens plus les odeurs !
C’est pour ça qu’ces gens-là, sans nez même bien nés, qui puent, y s’sentent plus entre eux et qu’y s’aiment pas.
… Pas seulement pass’qu’y z’aiment personne, mais surtout pass’qu’y peuvent pas vous sentir, vous !
… Laisse tomber, d’toutes façons, t’es trop c.n pour comprendre.
– Retiens juste ça, l’poulet, 18 MOIS pas plus-se, pas moinsse :
L’image d’une France qui marche sans tête, les pieds dans la m.rde et les bras tendus vers ses assassins, les coupeurs de têtes…”
– “La couleur des cocus” !
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[C’était le message de l'”Emm.rdeur pas mort”,
… “l’EMP” comme il se qualifie lui-même,
“l’EMP” étant devenu son sigle politique.
– Message de Coluche reçu, hier, tôt le matin du 14 août 2020 sous forme de vision, (un sketch à l’humour plutôt noir).]
Et Coluche de rétorquer :
– “Pourquoi t’écris “l’humour plutôt noir” ?
T’aimes que l’humour blanc, c’est ça ?
– T’es raciiiIIIIIIiiiiiste, Véro ???!!!!!!”
Moi :
– “Mais non, pas du tout !
[Mise à jour du 15 août : j’ai enlevé le possessif lié à “Coluche” qui n’est pas “mon” Coluche.
Il est le “Coluche” de qui l’aime, vous, moi, les autres et même de ceux qui le détestent, car la haine, leur HAINE, lui permet de rester “vivant”!
… Rien que pour les “emm.rder”!]
Et si je peux le mettre en scène, ce sketch, comme je t’ai vu le faire, sur une scène de théâtre avec un complice du rire en plein délire sanguinaire et toi, déguisé en boucher, demain, je monte le spectacle :
– “Les Interdits Posthumes de Coluche” ! “
Déu vos guard ! 