
“Qui aime bien châtie bien” serait la traduction littérale d’un adage médiéval latin :
– “Qui bene amat, bene castigat” qui s’inspire d’une évidence spirituelle, une sentence biblique qui aurait été prononcée par le plus sage de tous les sages, le Roi Salomon :
– « Car l’Éternel châtie celui qu’il aime, Comme un père l’enfant qu’il chérit. » (3, 12)
Aujourd’hui,dans ce siècle amoral, sans distinction de ce qui est bien ou mal, il est de bon ton de fustiger ce proverbe autrefois fondamental en Occident car lié à la culture judéo-chrétienne et exhibant, comme un délit moral, un goût prononcé pour l’autorité sacrée.
Oui, il paraît qu’il serait “dépravé”, ce goût pour l’autorité sacrée, selon nos sociologues formatés à la pensée anglo-saxonne, celle qui plafonne les cerveaux avec la règle du “Tous Pareils”.
Parce qu’il vous faut savoir, si vous le voulez… savoir, que, curieusement, sans raison raisonnable, “châtier” n’a jamais signifié “châtiment corporel”, sauf si vous ajoutez l’adjectif “corporel” au substantif “châtiment” ou le complément d‘objet direct “corps” au verbe “châtier”, par exemple, si vous écrivez :
– châtier son corps.
Or, de nos jours où les vautours vous expliquent, sans détour, comment mieux mourir pour se nourrir de vos carcasses, vous ne pouvez plus citer à la cantonade ce proverbe biblique, sauf à vouloir vous entendre reprocher aigrement et vilainement votre penchant sadique pour les punitions corporelles.
Insidieusement et pernicieusement, notre civilisation devenue mondialiste a ainsi privé les Français-e-s du droit de punir ceux qui ne respectent pas l’autorité naturelle de leurs parents ou de leurs formateurs professionnels tels que les enseignants actuels pour imposer aux traditionnalistes leur vision relativiste et boboïste envers les amateurs d’incivilités juvéniles dites vénielles autant qu’envers les commetteurs d’illicéités matérielles jusqu’aux auteurs d’illégalités les plus viles et les plus criminelles.
– Tout serait à “relativiser” culturellement et de plus en plus cultuellement alors que la France prétend hypocritement être laïque et ne pas reconnaître les exceptions religieuses dans son espace public.
Cependant les exceptions religieuses se multiplient au nom de pratiques superstitieuses lâchement soutenues par un pouvoir politique aux abois incapable de faire respecter ses lois démocratiques pourtant louables :
– animaux égorgés conscients dans des abattoirs officiels, actes de pure cruauté absous par des Républicains laxistes,
– affichage ostensible et répréhensible dans nos rues de signes religieux séparatistes enfermant des femelles sectaires venues d’ailleurs dans un groupe grégaire et machiste, port du voile âprement défendu par des dindes féministes agnostiques, ayant déjà perdu la tête avant que d’être décapitées,
– attaques sauvages de “déséquilibrés” du bulbe rachidien qui ravagent la vie paisible de leurs concitoyens et saccagent leurs habitudes prévisibles de loisirs et de plaisir, pour transformer leur chienne d’existence païenne en un enfer de guerre civile où la surveillance politique rime avec la malveillance médiatique.

Puis vient le temps des élections, un temps que l’Etat présent tente de reculer pour ne pas basculer dans la tyrannie des passions.
Sauf que cet état qui n’est plus démocratique depuis longtemps semble oublier que la corruption a rongé tous les corps sociaux jusqu’au coeur de la République française.
Reculer la période des élections, c’est précipiter la France dans la fosse septique de la haine pour la faire basculer dans une prochaine dictature.

Les partis nationalistes ne périront pas de leur plus belle mort, bien que réduits au silence et à l’impuissance par la longue nuit de la censure, cette torture de l’esprit, afin d’entretenir la peur répandue comme la peste bubonique par le pouvoir totalitariste en place.
Les anciens élus, déboulonnés et sceptiques, se gaussent de cette politique laxiste du leurre sécuritaire qui entretient faussement l’Union nationale par le versement fatal du sang rouge de martyrs inconnus, que sont les gendarmes, policiers, enseignants et autres agents, représentants d’un Etat déliquescent,
– petits fonctionnaires mal payés et mal aimés qui ne voulaient pas mourir et ne reposent en paix que dans le cercueil plombé de la République défunte.

Donc je ne suis pas Superwoman.
Les vauriens applaudissent la lutte contre le terrorisme pourvu que les trafiquants prospèrent sans être inquiétés.
Les seules élections à venir seront celles précipitées par la guerre et ne seront élus que les vainqueurs de cette guerre par les voix d’un peuple qui ne s’exprimera plus par les urnes mais par les armes.
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Coupure/souvenir :
– Tu as le droit de changer de camp.
Tu as le devoir de rester en vie.
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Elections locales :
Monsieur “Mains Propres” remontait la file des rangées de tables, distribuant, à son habitude surprenante, les copies de la main à la main, contre toute attente et contre toute mesure de prévention :
– “Oh, pardon, je vous ai oubliée !”

Non, tu ne m’avais pas oubliée mais m’humilier ainsi te faisait plaisir.
Auparavant tu venais de te justifier verbalement par rapport à ton positionnement politique, ralliant les rieurs à tes slogans politiques et déclarant :
– “Votez pour… !”
Je t’ai regardé, fier, arrogant, si sûr de toi, et si content, néanmoins, d’avoir pu m’approcher, moi qui ne cesse de te fuir.
Tu allais perdre les élections.
Tu as perdu les élections.
Ou plutôt le meneur de ta liste a perdu “ses” élections.
Avant ce passage, cette remontée athlétique jusqu’au point G de la salle de classe, vocabulaire-maison du séducteur optimal, là où ta mâle domination signait ta frustration fatale, j’aurais aimé pouvoir te dire que :
– “Ravissant idiot, ta place en politique n’est pas là où tu la cherches.”

Mais je me suis rassise, après m’être ravisée, et t’avoir offert une vue gratuite sur la transparence d’un haut féminin, sans fuite possible, en ayant ainsi dû me plier à ton désir léonin pour récupérer quelques feuilles volantes portées jusqu’au fond de cette salle de classe.
C’était le début de l’été indien dans notre région du sud de la France avec sa chaleur anormale et un automne qui ne s’annonce pas monotone.

C’était le début de mon absence d’un lieu qui n’est pas mon milieu à moi.
Non, je n’ai pas oublié :
– “Qui aime bien châtie bien !”
Il faut croire que tu es très aimé.

– Ce n’est pas la fin du monde, juste la claque coquine d’une providence féminine qui t’évite de terminer ta vie citadine comme un vieux c.n !
Car ce n‘est que le début d’une autre histoire… en politique, la vraie politique, cette fois-ci.
– Mais le comprendras-tu ?
Mystère.


Sinon, gare :
– Qui aime bien, châtie bien !