– L’amour qui sauve, celui d’un fauve impossible à aimer sans se faire dévorer par lui.

Les fauves sont en-dehors des lois, des hors-la-loi malgré eux.

Ils règnent sur les cours des hommes.

Mais aussi le fauve règne sur le coeur des femmes qui l’adorent comme un saigneur.

  • Je n’étais plus rien, il était tout.

Même un ancien bâtonnier, très connu, me l’avait jeté à la figure tel un crachat, l’insulte suprême, au nom de parvenus, bourgeois saugrenus qui, eux, sont devenus un tout :

– « Vous n’êtes plus rien, Madame ! »

J’avais tout perdu en perdant ma position sociale.

J’avais tout perdu en perdant une protection familiale, l’affection d’un père décédé.

Et j’avais tout perdu en perdant mes droits de propriétaire sur des biens propres.

– Pour les biens sales, je me contenterais d’écrire que bien mal acquis ne prospère jamais !

De toutes façons, en fin de vie, sans envie de vivre davantage, s’il y avait une leçon que l’histoire de ma famille à la saga légendaire m’avait apprise, c’est qu’il y a pire que la mort.

Nul ne s’en sort à son avantage sans y perdre son honneur :

– ce sont les affaires d’héritage.

Il est plus sage de perdre de l’argent plutôt que les gens que l’on aime.

Dans notre dynastie, il y a les plus forts, voleurs et prédateurs, par nature matérialistes et capitalistes, qui spolient les rêveurs et les songeurs, par culture artistes et humanistes.

Ce système darwinien permet à la famille structurée à sa tête par le choix du plus malin de conserver les biens au sein d’une parentèle qui reconnaît, non pas le droit d’aînesse, mais un cas d’espèce, une sorte d’espèce sociale parfaitement adaptée aux valeurs réelles de ce monde, les chasseurs et leurs leurres qui font leur beurre de la faiblesse des poètes.

– Dois-je préciser que, dans ma famille, je faisais partie de ces maudits, les artistes, autant écrire des anarchistes, futurs dilapidateurs de biens matériels durement et chèrement acquis par les générations antérieures ?

Mon père avait néanmoins eu l’extrême faiblesse de vouloir protéger, malgré elle, sa sauvageonne de fille qui préférait et préfère toujours survivre dans les bois plutôt que vivre soumise aux lois brouillonnes d’un pays tueur de rêves.

Dès que je suis née, je voulais toujours partir et peut-être bien mourir puisque, pour moi, la mort n’existait pas.

C’était juste une destination comme les autres vers un ailleurs encore plus lointain que dans ce monde sans fin.

Je me considérais comme une illusion à moi-même, maîtresse de mes indécisions, magicienne à mes heures perdues devant le miroir d’une vie qui ne réfléchissait jamais au sens de cette existence humaine devenue si vaine.

– Chienne de vie sans tendresse ni caresse autre qu’une main qui blesse en tirant sur le collier de la servitude, celui des habitudes emmerderesses !

Et j’ai voyagé dans ma vie, de port en port, parfois de porc en porc, jouant à Circé l’enchanteresse, la traîtresse qui transforme les hommes en cochons, ce qu’ils sont par mollesse.

Je me moquais d’être riche ou pauvre, je vivais de l’amour et par l‘amour qui m’était porté, sans jamais me donner, moi.

Il me plaisait de voyager sans bagage, sans trop de biens matériels, n’emportant que mes souvenirs ravis et mes désirs inassouvis, pour écrire un jour des pages d’aventure qui, mises bout à bout, deviendraient une vie, ma vie.

Et puis, la nuit est tombée tout à coup, une nuit polaire sans aube, ni espoir crépusculaire.

Lorsque tout bascule, que ta vie chavire, tu regardes les flots envahir le pont du navire et tu sais que tu ne peux plus t’enfuir.

Aussi j’avais décidé de sombrer avec ce paquebot qui allait finir sous les eaux noires de la mort.

– Non, je ne me suiciderais pas.

Je contemplerais jusqu’au bout ce port jamais atteint d’une utopie de rébellion contre les injustices sociales et leur dénonciation téméraire, sans jamais faiblir, quelle que soit la menace qui m’était faite.

  • Une guerre se termine toujours par une mort, la mort de votre ennemi ou la vôtre.

D’autres étaient morts avant moi et, malgré leur foi chevillée au corps, ils n’avaient eu pour seul tort que de croire en la Justice, une justice qui ne peut exister en ce bas-monde.

Je n’étais pas à plaindre.

Je n’avais plus rien à craindre.

Un jour, j’emprunterais un sentier dans une lointaine forêt, là où personne ne pourra jamais me retrouver, j‘irais m’asseoir au pied d’un grand arbre et, sous son bel ombrage, mon âme s’échappera à jamais de mon corps.

Je serais indienne après avoir été sorcière, chamane après avoir été aventurière.

C’était hier ou peut-être dans le futur puisque tout se restructure dans ce temps qui n‘existe pas.

Voilà ce que je m’étais dit, voilà ce que je voulais vivre, c’est à dire mourir, après avoir été au chevet de mon père pendant plus d’une si longue année, chaque soir, à le voir agoniser sans pouvoir lui porter secours dans un hôpital sordide coincé entre un cimetière et un crématorium, chambre funéraire pour les bénéficiaires d’une solidarité austère au budget sévère.

  • Moi, qui avais tant aidé d‘étrangers et qui l’avais si souvent dérangé pour qu’il me soutienne, je n’avais pu sauver mon père,
  • ni exaucer ses dernières volontés, dont celle de respecter sa dignité humaine,
  • en lui permettant de mourir chez lui, dans son lit, entouré des personnes qui l’aiment.

Je me retrouvais dehors, comme en-dehors de moi-même, fautive de n’avoir pu le ramener dans sa dernière demeure qui n’aurait jamais dû être cette chambre d’hôpital rébarbative sans âme ni amour.

Je ne me suis pas défendue quand, profitant de ma détresse, les chiens du pouvoir ont été lâchés sur moi. Les procès se sont succédé aux procès mais aucun des agents confiés à ma défense n’a été perdu.

Par contre, ne m‘étant pas défendue, j’ai perdu un seul procès, celui de ma révocation professionnelle pour abus d’écriture publique. Je ne me suis pas présentée à mon conseil de discipline, malgré le soutien de mes camarades syndicalistes qui ont tous refusé, une première fois, de siéger, puis, une seconde fois, devant siéger obligatoirement, de me sanctionner s’agissant d’une affaire politique. Mon dossier disciplinaire a atterri sur le bureau d’un ministre de l’intérieur, un certain « Bernard Cazeneuve », très favorable aux frères de la côte, la P2 perpignanaise, montpelliéraine et marseillaise qui demandait ma tête.

La Françafric maçonnique est bien meilleure, crois-moi, mon frère d’Afrique !

Comme aucune sanction n’avait été proposée par le conseil de discipline, il fut décidé de me radier des cadres alors que je n’avais commis aucune faute professionnelle, motif écrit noir sur blanc sur l’arrêté de radiation : – « En l’absence de toute proposition de sanction par le conseil de discipline, le ministre de l’intérieur est donc libre de choisir la sanction la plus élevée, c’est à dire la révocation professionnelle ».

Quelques mois plus tard, mon administration tenta néanmoins de rattraper le coup en me proposant une réintégration pour revenir sur cette sanction, à la seule condition de renoncer à écrire sur la Police Nationale. Je ne me suis même pas déplacée :

  • j’étais enfin libre !

Sauf que l’année qui suivit, j’eus à subir plusieurs procès en droit de la presse, les habituelles procédures-baillons pour faire taire les lanceurs d’alerte. Mais, horreur et damnation pour mes persécuteurs, la Cour de Cassation cassa tous les arrêts de la Cour d’Appel de Montpellier, cassés sans renvoi devant d’autres tribunaux :

– « Cassation », « cassa », « cassés sans renvoi », oui, ça fait mal, je le sais et l’ai su pour mes adversaires !

L’ancien bâtonnier qui m’avait dit que je n’étais plus rien m’apprit qu’aucun magistrat ne s’attendait à subir pareille opprobre de la part de la Cour de Cassation.

Cependant je ne pus jamais obtenir que mon honneur fût lavée médiatiquement. Certains arrêts de la Cour d’Appel de Montpellier qui me considérait comme étant « très dangereuse » et m’avait condamnée restent encore en ligne sur des sites juridiques ou sont toujours publiés sans que j’aie pu les faire supprimer ou que je puisse obtenir la publication de la cassation de ces jugements cassés sans renvoi devant un tribunal.

Cette volonté de me nuire prouvée par ce manque de déontologie journalistique permet ainsi à mes détracteurs, petits chefaillons de la Police Nationale acharnés à vouloir « m’arrêter d’écrire » (sic), de prétendre que j’aurais été condamnée en droit de la presse, ce qui est totalement faux.

Dans le cadre des affaires familiales, ce type de stratagèmes a été aussi fort utile, se servir d’un jugement bien qu’il ait été cassé définitivement pour nuire à la réputation d’une victime. Il n’a même pas été possible de faire l‘inventaire des biens familiaux, ne serait-ce que pour protéger ma mère, la veuve, première victime de cette spoliation maçonnique en bande organisée.

– Oui, ce fut une période insensée pas vraiment achevée, un procès restant en cours dont le jugement est frappé d’appel, encore faudrait-il que la Cour d’Appel de Montpellier veuille bien traiter cette affaire et reconnaître une prescription pour des accusations se rapportant à des faits situés sur une période s’étendant de 2004 à 2008.

Autant les frères de la côte se sont empressés de me faire condamner en première instance à Perpignan, autant les délais s’allongent lorsqu’il s’agit d’exercer des voies de recours légitimes pour une affaire sommaire, s’agissant d’un constat primaire, in limine litis, de prescription des faits.

Le gang des rats musqués, rats d’égout et autres rongeurs de droits, présentait un argument vendeur, affirmant que faire appel pour une peine de prison de trois mois avec sursis, sans amende, c’était une perte de temps inutile et une perte d’argent futile.

Ses vrais menteurs, pourvoyeurs de faux jugements car receleurs de faux en écriture publique, me proposaient leur arme de dissuasion pénale, un sursis dilatoire pour contrer ma manie fatale de vouloir exercer des voies de recours contre leurs jugements arbitraires, ce qui leur causait quelques déboires judiciaires. Il suffirait d’attendre que le temps passe pour que je retrouve ma virginité, sans devoir opérer leur sujet juridique par un acte chirurgical de cassation.

Faire appel pour une condamnation à trois mois de prison avec sursis, sans amende, paraissait superflu à les entendre.

En France, nous avons les mêmes “frères” sans opération italienne “Mains Propres”,
nos juges français s’accommodant fort bien de ces liens “maçonnico-mafieux”.

Sauf que je connais trop bien la musique et la chanson :

– si je laisse passer la moindre condamnation, je ne pourrais plus jamais écrire sur aucun sujet sans qu’une bonne âme charitable ne persifle sur le fait que j’aurais déjà publié de fausses informations, ayant été au moins une fois condamnée pour dénonciation calomnieuse, même si je n’ai été condamnée que légèrement avec du sursis.

Donc je ne pourrais pas continuer à écrire, ce qui reviendrait à exaucer le voeu de mes adversaires maçonniques, le voeu du silence à vie pour couvrir leurs affaires maléfiques.

C’est le fameux cri de l’avocate du Vénérable Thierry Assanelli en pleine salle d’audience de la Cour d’Appel de Montpellier, une supplication gutturale adressée à la Présidente de ladite Cour :

-“Arrêtez-la d’écrire !” [“la”, c’est Bibi l’Africaine, bien sûr, chienne de chrétienne]

Donc, oui, au risque d’encombrer les cours de justice d’une France qui passe plus de temps à faire condamner les honnêtes gens que les dealers et les caïds, ou pire, les Jihadistes, oui, je demande à ce que soit reconnue par la Cour d’Appel de Montpellier une prescription évidente pour une affaire montée de toutes pièces et fabriquée de toute évidence par des faussaires “cons-fraternellement” liés.

Car tant que la Cour d’Appel de Montpellier ne statue pas sur cette affaire, il y a un léger problème juridique puisque le jugement rendu en première instance reste frappé d’appel.

  • l’instruction a été entièrement menée à charge, sans confrontation avec la principale mise en cause, une personne que j’avais autrefois défendue contre tous devenue aujourd’hui une accusatrice pour éviter d’être condamnée elle-même par son ex-chef de service, plus de dix ans après, ses accusations ayant été qualifiées d’office de calomnies par une juge d’instruction qui a refusé de vérifier la véracité des faits dénoncés, datés et documentés, joints à la plainte. Tous les documents étaient référencés et enregistrés officiellement par le service de police. La non-exploitation de ces documents, audits, rapports et notes de service, a permis ce tour de prestidigitation judiciaire de transformer une victime en coupable par déni de justice envers une pauvre femme sans défense, un grand classique chez les juges maçonniques de Perpignan.
  • A la décharge des Procureurs de la République successifs, je tiens à signaler que la plainte de l’ex-chef de service avait elle aussi été classée sans suite par un premier Procureur de la République pour irresponsabilité pénale de la victime que je maintiens avoir été une “vraie” victime de cette ex-chef de service.
  • Quelques années après, une juge d’instruction exhume une saisine du Doyen des Juges d’instruction envoyée par cette ex-chef de service et valide une constitution de partie civile en ignorant la prescription des faits. De plus, cette juge d’instruction qui travaille par dépit passe outre en 2020 la réquisition de non-lieu du second Procureur de la République qui reconnaît ma bonne foi. Contre l’avis de ce second Procureur de la République, cette juge “par dépit” m’a renvoyée devant le Tribunal Correctionnel de Perpignan.
  • Le harcèlement moral subi par cette mère de famille de quatre enfants, divorcée, les élevant seule, avait provoqué trois tentatives de suicide, dont la dernière s’était soldée par une intervention à son domicile des pompiers ayant constaté une urgence vitale. Ils ont alors décidé l’hospitalisation immédiate de cette mère de famille, personne vulnérable sous un régime de protection, celui de la curatelle renforcée, ce qui explique la décision de classement sans suite prise par le premier Procureur de la République pour la plainte déposée outrancièrement par l’ex-chef de service contre cette pauvre mère de famille.
  • Alors que je l’avais assistée professionnellement, socialement et syndicalement, et, qu’à l’époque des faits, en 2004, je lui avais obtenu une annulation de sa sanction disciplinaire ainsi qu’in extremis un changement de service, en 2020, cette agent administrative, le “plus” petit grade administratif dans la Police Nationale qui n’intéressait personne du fait de sa “petitesse” et aurait dû être révoquée professionnellement comme le voulait son ex-chef de service, a accepté de m’accuser faussement pour échapper à des pressions et des menaces perpétuelles exercées contre elle depuis 2017. En fait, cette femme, qui avait été placée en invalidité professionnelle en 2005, ne risquait rien puisqu’elle était considérée comme étant irresponsable pénalement au moment du dépôt de sa plainte en 2008. Son avocate, qui fait partie des robes noires qui foirent un procès, s’est singularisée par cette omission, l’impossibilité de poursuivre sa cliente irresponsable pénalement, ce qui pose question sur sa déontologie professionnelle. L’auxiliaire d’in-Justice a participé d’une mise en scène accusatoire particulièrement efficace pour obtenir un faux témoignage contre moi. Donc il aura suffi d’une énième audition tardive pour que sa cliente, la majeure protégée vulnérable qui avait déposé plainte contre son ex-chef de service, m’accuse en prétendant que c’était moi qui aurais déposé plainte à sa place (!) ou quasiment déposé plainte à sa place contre cette ex-chef de service par personne interposée (?).
  • Je signale le rôle de cette avocate, racaille et caille, car elle a participé à une autre affaire où pratiquement toute l’instruction a consisté à tenter de retrouver dans le téléphone portable d’une mineure des messages envoyées par moi. Il s’agissait de prouver que c’était moi qui aurais incité cette enfant à déposer plainte contre son père dans une affaire de divorce. Le père avait été accusé d’avoir violé sa fille quand elle était toute petite et la mère tentait de protéger son enfant. Le pédopsychiatre du CMPP avait attesté par écrit de la véracité des dires de l’enfant incapable d’inventer ce qu’elle décrivait et de sa sincérité dans sa manière de raconter les faits puis de les dessiner. Le service des urgences pédopsychiatriques de l’Hôpital de Perpignan, chez qui la mère avec son enfant avait été envoyée, avait constaté des lésions physiologiques (anus retourné comme un doigt de gant, excusez-moi d’être précise !, rouge et très douloureux). Mais, de toutes façons, j’arrivais après la bataille car, à l’époque des faits, je ne connaissais ni la mère ni sa fille. Par contre, oui, j’ai eu connaissance de cette histoire et j’ai rencontré la jeune fille adolescente avant qu’elle ne soit enlevée à sa mère. Car, bien sûr, le père a eu la garde quasi exclusive de l’enfant et la jeune fille ne put jamais être entendue en présence d’un avocat, la défendant elle seule. Remercions donc l’avocate de la mère pour sa défense des droits remarquable et son assistance pour la défense des droits de sa fille inénarrable ! Aucune preuve d’instrumentalisation de la plainte de l’enfant ne fut trouvée contre moi malgré le désossage du téléphone portable et l’épluchage de tous les messages échangés entre la fille et la mère. Rassurez-vous, la gamine va bien. Elle s’est convertie à l’Islam, jeûne au temps du Ramadan, alors qu’étant anorexique, ce type de jeûne lui est déconseillé. Allah est grand, l’adolescente déteste sa mère dont elle a été séparée radicalement pendant trop longtemps ainsi que les kouffars qui lui ressemblent. Il n’y a pas que la France qui divorce du “vivre ensemble” !
  • Pour comprendre pourquoi les tribunaux courbent l’échine devant l’ex-chef de service qui me poursuit de sa vindicte atrabilaire, je rappelle que la principale qualité de l’ex-chef de service accusée par l’agente administrative de harcèlement moral réside dans un lien, un seul lien, son copinage avec Alain Juppé. Ce lien politique est connu de tous les notables et policiers maçonniques du département dans lequel je vis, les Pyrénées-Orientales.
  • La copine d’Alain Juppé use et abuse de ce lien pour obtenir des faveurs policières et judiciaires. Nicolas Sarkozy et Frédéric Péchenard, accusés de trafics d’influence, sont des saints comparés à ce type de personnes. Rappelez-vous qu’Alain Juppé a déjà été condamné pour l’affaire des emplois fictifs à Paris du temps de Jacques Chirac. Pourtant, parce que c’est la Françafric représentée par la “Voix de l’ONU”, Alain Juppé, mondialiste FM affairiste, siège au Conseil Constitutionnel avec son casier judiciaire, le casier du “Sage” !, tandis que le pouvoir politique français licencie des personnels soignants à tour de bras pour n’avoir commis qu’une seule faute, celle d’avoir eu le courage de refuser de se faire vacciner, donc de refuser d’enrichir la bande de copains des coquins du Laboratoire Pfizer and co..
  • Affirmer qu’il y aurait eu usurpation d’identité par la syndicaliste que j’étais alors au moment du dépôt de plainte contre la chef de service est invraisemblable. En effet, lors du premier dépôt de plainte en 2008 dans une Brigade Territoriale proche du domicile de la victime, les gendarmes avaient pris grand soin de vérifier l’identité de la plaignante. La mère de famille avait été entendue seule dans un bureau par un ou deux gendarmes et s’était exprimée librement, trop librement à mon gré car imprudemment contre son ex-chef de service, la copine d’Alain Juppé, malgré mes conseils de s’en tenir à une plainte contre X, comme le prouvait le modèle syndical dont s’était servi l’agente administrative pour ce dépôt de plainte. C’est donc cette audition durant laquelle la mère de famille, se sentant comprise et encouragée par les gendarmes, a donné le nom de sa chef de service qui a servi à prouver que j’aurais dénoncé calomnieusement moi-même la copine d’Alain Juppé.
  • Quels sont les Sages qui siègent au Conseil Constitutionnel ? Un repris de justice, Alain Juppé, et un responsable pas coupable ayant échappé à toute condamnation, Laurent Fabius, une classe politique que le monde entier nous envie.
  • Il n’y a pas eu non plus de débat contradictoire lors de l’audience d’octobre 2020 devant le Tribunal Correctionnel où j’étais la seule coupable à comparaître. De nouvelles preuves, faux témoignages et auditions sous pressions, apportées par la partie adverse ont été déposées au tout dernier moment durant l’audience par l’avocat de la copine d’Alain Juppé, avocat lié à l’ancien Cabinet d’avocats de l’ancien Maire de Perpignan, et non communiquées à mon avocat.

Evidemment ces preuves falsifiées, déclarations non spontanées obtenues par des agissements réitérés de harcèlement contre la victime de l’ex-chef de service, reposent uniquement sur les déclarations de cette même agente administrative, qui, je le rappelle, était une majeure vulnérable placée sous curatelle renforcée en 2004, hospitalisée en psychiatrie pour grave dépression à l’époque des faits.

En 2020, la pauvre mère de famille a subi interrogatoire sur interrogatoire pour déclarer que c’était moi, avec qui elle avait à peine travaillé (lieux de travail différents) et pas de lien hiérarchique direct, qui l‘aurait poussée à déposer plainte contre sa chef de service.

Est-ce bien sérieux ? Surtout quand on sait que la chef de service en question est responsable d’un décès sur leur site commun de travail, de deux infarctus et d’un taux d’absentéisme médical supérieur à la moyenne départementale, sinon régionale des autres services de la Police Nationale dans son petit service déconcentré de police loin de la DDPAF de Perpignan. Mais, étonnamment, ces indicateurs d’une grande souffrance au travail pour les agents affectés dans ce service sous l’autorité dévoyée de cette chef de service, faits prouvés et facilement prouvables, n’avaient pas intéressé la juge d’instruction, celle qui travaille par dépit et aurait préféré devenir commissaire de police dans la Police Nationale.

– En plus, désolée de devoir le rappeler toujours à la copine d’Alain Juppé, l’ex- chef de service si pathétique, au sens pathologique du terme, j’agissais en tant qu’adjointe au chef du DAF (Département Administration et Finances), chargée de la partie RH (Ressources Humaines) et diligentant un audit sur la réorganisation des services administratifs de la DDPAF dans la Direction Départementale de la PAF ainsi que dans les services de police déconcentrés actifs de la PAF, fonction et missions que des notes de service attestent. Par conséquent, dans l’organigramme des services, la Direction Départementale gérant les services déconcentrés de la Police aux Frontières, j’étais hiérarchiquement placée au-dessus d’elle pour la gestion et la réorganisation des services administratifs.

  • Je me devais de signaler ce qui se passait dans ce petit service, le service déconcentré de la copine d’Alain Juppé,
  • les chiffres étant impossibles à camoufler (un décès, deux infarctus et un taux d’absentéisme médical incapacitant le fonctionnement de ses brigades).

Enfin, j’ajouterais que l’audit diligenté par l’IGPN en 2004/2005 sur la DDPAF des Pyrénées-Orientales a confirmé que la gestion de son service était loin d’être exemplaire. Pour information, que Madame la copine d’Alain Juppé se rassure, des syndicats ont conservé la copie de cet audit. Et si elle n’est pas nommée personnellement, les notes de service qui ont été aussi conservées suffiront à lui rappeler qu’à cette époque, c‘était bien elle qui gérait ce service. Mais peut-être que les deux commissaires de police, venus spécialement de Paris pour diligenter cet audit sur le fonctionnement de la DDPAF de Perpignan, étaient d’affreux calomniateurs lui voulant du mal ?

Par conséquent je n’aurais jamais eu besoin d’aller influencer une pauvre femme placée sous curatelle renforcée pour nuire à la copine d’Alain Juppé. Elle savait très bien se nuire à elle-même toute seule. Elle l’a d’ailleurs prouvé ailleurs à plusieurs reprises et avec succès.

L’affaire de cette veuve antillaise qui était noire, affectée dans le service de la copine d’Alain Juppé pour son malheur, l’illustre parfaitement. Cette ex-chef de ce petit service, amie proche de l’ex-Maire de la plus grande ville négrière de France, Bordeaux, avait un comportement exemplaire, la preuve : elle refusait de serrer la main de cette femme noire pour ne pas salir la sienne car… 

– « Le noir, ça tache ! »

Pourtant ce qui tache, ce fut surtout le jugement du Tribunal Administratif de Montpellier qui a fait annuler le blâme que la chef de service avait infligé à cette veuve martiniquaise sur des accusations mensongères. Les magistrats ont reconnu dans leur jugement, ce qui est rarissime, la fausseté des allégations de la chef de service ayant menti pour faire punir cette pauvre veuve. Je plaide coupable, c’est ironique, pour avoir assisté aussi juridiquement cette adjointe administrative et lui avoir obtenu cette victoire judiciaire contre la copine d’Alain Juppé.

Dans cette affaire glorieuse (à lire ironiquement), cette chef de service qui me poursuit depuis une vingtaine d’années d’une vindicte obsédante et inquiétante, a tenu des propos calomnieux envers une veuve de policier décédé dans l’exercice de ses fonctions, recrutée par le volet social dans la Police Nationale, geste de solidarité nécessaire.

L’adjointe administrative a conservé les photos des paravents derrière lesquels la copine d’Alain Juppé l’obligeait à travailler, à l’abri des regards, pour ne pas offenser par la vue de sa négritude, les collègues qui passaient.

Alors permettez-moi de pousser ce coup de gueule contre ces médisances perpétuelles à mon encontre de la part de petits chefs de service qui étaient incapables de remplir correctement un tableau d’astreintes et à qui il fallait transmettre régulièrement des instructions pour obtenir des indicateurs fiables sur le fonctionnement de leurs services.

– Vous voulez que j‘affiche sur mon blog la réponse ahurissante que cette chef de service avait envoyée un jour au service  RH (Ressources Humaines) de la DDPAF de Perpignan ?

Pour montrer comment compléter le tableau des astreintes, un modèle prérempli avec deux faux noms de fonctionnaires de police avait été joint au tableau vierge, « modèle » intitulé d’ailleurs… « modèle ». Deux fonctionnaires inexistants étaient cités en début de remplissage du tableau, le brigadier-chef Durand et le gardien de la paix Dupont, ou inversement, avec le nombre d’heures d’astreinte prétendument effectuées par eux.

Sans prendre la peine d’appeler le service RH aux fins de se renseigner, sûre de son expertise, l’ex-chef de ce petit service assez imbue d’elle-même, légèrement, très légèrement mégalomaniaque, se prenant pour ce qu’elle n’était pas à cause de son lien d’amitié avec Alain Juppé, s’était permise de corriger l’erreur commise selon elle sur le “modèle” de tableau des astreintes par le service RH de la DDPAF, direction départementale qui gérait administrativement son petit service déconcentré de police.

Elle avait écrit :

« J’ai le regret de vous informer qu’il n’y a pas de fonctionnaire de police s’appelant Durand (ou Dupont) dans mes effectifs. »

Et, satisfaite de sa remontrance écrite prouvant sa supériorité intellectuelle sur des gestionnaires administratifs, la copine d’Alain Juppé avait omis de remplir le tableau vierge des astreintes, obnubilée qu’elle était par la découverte de l’erreur commise, toujours selon elle, par le service RH de la DDPAF de Perpignan. Or il faut savoir que le tableau des astreintes devait être rempli de toute urgence pour que les gars qui travaillaient malheureusement sous ses ordres puissent toucher leurs primes normalement.

Pourtant, question gestion du personnel, elle n’avait pas grand-monde à gérer, s’agissant du plus petit service de police déconcentré de la DDPAF de Perpignan. Tous les autres services de police de la DDPAF avaient complété leur tableau des astreintes et leurs chefs de service avaient compris, eux, que les fonctionnaires Durand et Dupond n’existaient pas.

Donc Madame la copine d’Alain Juppé était déjà en retard et il ne restait plus qu’un jour à la Direction Départementale de la PAF de Perpignan pour transmettre le tableau des astreintes de tous nos services de police à la Direction Zonale de la PAF de Marseille.

A la réception du tableau des astreintes non rempli par cette chef de service qui se croyait sortie de la cuisse de Jupiter et à la lecture de sa correction sur le modèle joint au tableau, je me souviens qu’on s‘est regardées, la chef du service RH et moi-même, adjointe du DAF, tiraillées entre un fou-rire irrépressible et une exaspération compréhensible tant cette chef de service était imbue d’elle-même au point d’en devenir risible.

La demande de correction de la copine d’Alain Juppé, rayer le fonctionnaire de police inexistant, Durand ou Dupont, des effectifs de son service, a été portée à l’attention du Commissaire Divisionnaire, le Directeur Départemental de la DDPAF.

Car personne à la DDPAF de Perpignan ne se serait autorisé-à vouloir contrarier la « folle de Chaillot », ainsi surnommée par les syndicats de police, au risque de vouloir se retrouver muté-e par la « Voix de l’ONU » sur la base de l’article 25 à Berck-sur-Mer dans le nord de la France.

  • Vive la République et vive la France !

Quoiqu’il en soit, aujourd’hui, si je vis encore, je ne le dois qu’à lui et lui, il est à part, comme un fauve, unique et singulier, si part…iculier.

Je ne vous le décrirais pas même s’il m’arrive plus d’une fois d’écrire pour lui et d’écrire sur lui partout et toujours.

Sachez qu’un jour, il m’a regardée quand je n’existais plus, même plus pour moi-même.

  • Il m’a forcée à vivre, à exister.

Chaque fois qu’il me regardait, je devenais simplement vivante.

Il lui arrivait de traverser la cour et de venir vers moi, moi qui n’étais plus rien et n’intéressais plus personne, surtout pas ceux qui avaient tout pour plaire comme lui et n’avaient besoin de rien, encore moins besoin d’une fille comme moi à qui ils ne faisaient pas la cour en ces jours pas si lointains.

Lui me faisait revenir à la vie, sortir de mon trou dans lequel je me laissais ensevelir à coups de pelletées, afin de mourir, partir pour toujours.

Moi qui n’étais plus rien, je ne comprenais pas ce qu’il me voulait.

J’étais dans le feu contradictoire d’un double désir, le désir de lui plaire, redevenant femme grâce à lui, et le désir de le fuir, de m’abstraire de cette attraction inexplicable, improbable dans cette fin de vie où je n’attendais plus rien, où je n’espérais plus rien et où je n’aspirais plus à rien, sauf à être oubliée et à oublier, tout oublier.

Il plongeait ses yeux dans les miens et je me retrouvais dans d’autres lieux, sous d’autres cieux mystérieux où Dieu vendrait habiter avec les hommes.

  • Je n’étais plus sur terre, sur cette terre de misère, en temps de guerre,
  • une guerre interminable et inconcevable,
  • la guerre contre l’injustice humaine.

Il souriait avant de me parler, un sourire naturel, un sourire inhabituel pour moi qui me voulais invisible.

Et j’étais avec lui, près de lui, coupable d’être heureuse alors qu’il y avait tant de malheur dans ce monde, peureuse à l’idée de connaître un bonheur éphémère qui s’arrêterait quand il allait partir.

Parfois je m’interrogeais sur qui il était, sans oser lui poser directement la question.

Les autres passaient, m’ignorant.

C’ était ma volonté.

J’avais éteint en moi tout le feu de la vie et mon coeur ne battait plus.

Aucune étincelle de joie ne pouvait en jaillir.

Je m’habillais comme une veuve noire et je portais des vêtements qui signifiaient :

– « Laissez-moi mourir tranquille ! »

Le seul espoir qui me guidait était celui de pouvoir quitter rapidement ce monde.

Et puis, il a fallu le voir plus souvent, lui qui venait vers moi d’un pas tranquille alors que j’aurais voulu lui éviter toutes ces souffrances inutiles, ma douleur pulsatile d’être arrachée à la mort, une mort lente et attendue. 

Le hasard, les circonstances m’ont replacée face à lui, dépassée par ce qu’il provoquait en moi, bouleversée par ce qu’il était.

Je me suis défendue comme une tigresse contre lui, l’agressant, le blessant et le rabaissant sans cesse pour qu’il me laisse agoniser dans mon coin, sans chercher à me revoir.

Mais il était toujours là et de plus en plus présent, m’envahissant jusqu’au fond de mon tombeau, ce trou où je me pensais à l’abri de tout et de tous.

Malgré moi, mon coeur s’est remis à battre avec un sentiment inconnu de peur, la peur de le perdre.

Sans lui, ma vie n’avait plus de sens.

  • Mais quel sens avait cette vie avec lui ?

Je ne sais pas.

Je ne sais toujours pas.

Il m’est arrivé de prier pour lui, pour essayer de comprendre.

Et les réponses sont toujours les mêmes.

  • -S’il n’avait pas été là, je serais morte !

– Quelle autre réponse devais-je attendre ?

Il m’a donné le plus beau cadeau que le Seigneur puisse offrir à une femme :

– la vie !

Sans lui, aujourd’hui, ma vie n’aurait pas le goût de la vie et je n‘aurais pas d’envies, aucune envie.

Et quand les autres hommes l’envient, me convient à d’autres jeux que les siens, je n’oublie jamais que lui m’a aimée quand, moi, je n’étais rien.

  • Je n’oublie jamais…
  • Non, je ne l’oublie jamais !

Je n’oublie jamais que, lui si beau, a poussé la porte de mon tombeau et qu’il m’a tendu la main pour m’en faire sortir.

Et quand j’ai revu la lumière du soleil, j’ai compris que la lumière qui m’éblouissait n’était pas celle de l‘astre du jour, mais la lumière de cet être intérieur que les Hindous appellent le Seigneur de l’En-Soi,

  • âme magnifique qui l’habite et l’invite à poursuivre son chemin pour accomplir son destin.

Et lorsque le Seigneur, un soir de prière collective, m’a donné le nom de celui qui avait fait rebattre mon coeur, m’ayant sauvée de la mort, je savais déjà que c’était le sien,

  • moi qui venais pour demander une coupure de lien,
  • une énième coupure de lien pour m‘en retourner de là où je viens,
  • me détourner de lui et en finir avec moi plus qu’avec lui.

Pour que tu saches que tu es quelqu’un de bien et que tu n’as rien à te reprocher, encore moins d’avoir cherché à profiter de moi :

– Comment aurais-tu profiter de quelqu’un qui n’était rien et n’est plus rien ?

Je ne suis plus personne mais si j’existe encore, c’est grâce à toi !

Auto-dérision… ma spécialité préférée !

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