Partie II – Bûcher aux sorcières – Procès de l’Inquisition : « Les morts communiquent-ils avec les vivants ou attendent-ils dans leurs cimetières d’être ressuscités au jour du Jugement dernier ? »

Si je ne voyais pas, je serais aveugle parmi les aveugles.

Et les aveugles marchant dans leur nuit n’auraient pas peur de moi.

Je ne leur dirais pas que je vois briller un soleil là où ils ne voient que des ombres s’agiter dans la pénombre d’une caverne qui est trop sombre pour les yeux de leur corps, tandis que leur monde tombe doucement au fond du néant, la mort.

Mais le soleil qui brille dehors pénètre de ses rayons mon âme et la flamme de sa chaleur me montre les douleurs et les couleurs de ces êtres qui rampent dans la caverne, s’ignorant ou se détestant, s’aimant ou se tuant, croyant aux limites des murs de pierres, dur comme fer, plus qu’à leurs prières hier, aujourd’hui et toujours.

Moi, je sais que la terre danse sous mes pieds, que les atomes bougent et que les images des yeux aveugles ne sont que les projections des désirs humains sur l’écran d’un mental orbital.

Les pensées des hommes se percutent comme des atomes qui se désagrègent et s’assiègent jusqu’à ce que leurs cerveaux les piègent et les allègent, les débarrassant de tout ce qui n’est pas compréhensible pour les créatures cachées dans les caveaux des profondeurs physiques et psychiques de leurs êtres.

Ces créatures croient que leurs oripeaux, leurs habits de peaux, sont des egos, les egos qu’ils disent être :

– toi, moi, lui, elle, nous mais pas vous, car nous s’oppose à vous.

L’ego collectif n’accepte pas d’être autre.

C’est l’égrégore d’un groupe qui veille à son unité et surveille toute velléité d’individualité chez les particules énergétiques qui se projettent comme des organismes vivants.

C’est un blob à l’état zéro de la création.

Et moi, je plonge dans cette éponge d’erreurs glauques et de tumeurs collantes, prise dans la glu de leurs convictions matérielles et de leurs interprétations démentielles.

Car, ce qui est dément, c’est de croire à la théorie de la table carrée aux quatre pieds, objet solide, à une époque où nous savons tous, à part les ânes de certaines religions paranoïdes, que la physique quantique a prouvé l’existence des atomes, donc que le monde concret n’existe pas.

Le premier homme à m’avoir aimée à la folie, médecin philosophe et physicien, parce que docteur en médecine des corps, docteur en sciences physiques, sans oublier aussi d’avoir été docteur en philosophie, m’avait initiée à la pensée de Jean Emile Charon, « l’Einstein français de la physique de l’esprit » qui était un proche ami dont il avait préfacé l’un de ses ouvrages.

Pour une meilleure compréhension des ouvrages de Jean Charon, je vous conseille de lire d’abord la théorie de la relativité d’Albert Einstein qui fonde la notion d’espace-temps.

Le physicien et philosophe, Jean Charon, lui, présuppose l’existence et le rôle d’éons , véhicules atomiques mémoriels, supports invisibles d’une nouvelle théorie de la réincarnation expliquant les réminiscences, notions platoniciennes sans spiritualité idéelle ni « idéale-iste » chez ce matérialiste :

_______________________________________

https://www.lexpress.fr/actualite/jean-emile-charon-l-einstein-francais-de-la-physique-de-l-esprit_1569610.html

 “Vos éons se souviendront de votre ‘Je’ toute leur vie. Ils l’emporteront avec eux dans leur vie future… Et la vie future des éons peut être très longue, presque aussi longue que celle de l’univers lui-même.” 

________________________________________

Pour ceux qui s’intéressent à la physique quantique, ils prendront plaisir à lire :

JEAN ÉMILE CHARON - L'Esprit, cet inconnu - Spiritualité & Religion -  LIVRES - Renaud-Bray.com - Livres + cadeaux + jeux

ou bien :

_________________________________________

CHARON, JEAN EMILE - Sciences humaines et spiritualité | Rakuten

[ CE QU’EN DIT L’ÉDITEUR

Les éons désignaient, chez les Gnostiques des premiers millénaires, des particules porteuses de l’Esprit éternel du monde.

Cette idée que l’Esprit, y compris notre propre Esprit, soit associé à la Matière, a cheminé tout au cours des siècles et a toujours eu de nombreux partisans. On la retrouve, par exemple, chez Descartes avec ses esprits-animaux, ou Leibniz avec ses monades ; plus près de nous c’est Teilhard de Chardin, qui discernait dans chaque particule de Matière à la fois un « dehors » porteur des caractéristiques physiques et un « dedans » contenant les propriétés spirituelles.

Au cours de ces dernières années est parti des États-Unis un courant d’idées dit « néo-gnostique » qui a repris cette conception de l’Esprit associé à toute Matière, mais cette fois-ci dans le cadre de la Science contemporaine, notamment la Physique.

Les néo-gnostiques veulent résolument lever le tabou qui fait laisser l’Esprit « à la porte » de la recherche dite scientifique ; ils veulent, dans leurs propres recherches, cesser de dresser par principe une cloison entre la Physique et les grands thèmes de la Métaphysique.

La Nouvelle Gnose a rapidement produit des résonances dans toutes les disciplines scientifiques, et on rencontre maintenant les mêmes aspirations chez les astrophysiciens, les biologistes, les psychologues.

Jean Charon peut être considéré comme l’un des chefs de file de ce mouvement néo-gnostique. Physicien, travaillant dans le prolongement des idées d’Albert Einstein, il est sans doute le premier à avoir donné à la notion d’éon un support en accord avec les données les plus récentes de la Physique. Avec sa Relativité complexe il a montré que les électrons enfermaient en eux un « dedans » où espace et temps tels que nous les connaissons échangent leurs rôles : dans cet espace-temps nouveau c’est l’ordre et la mémoire des événements passés qui s’enrichissent sans cesse ; dans chaque électron-éon de notre corps, c’est notre Esprit entier qui est contenu. Et comme ces particules possèdent, en accord avec la Physique, une vie pratiquement éternelle, dans le passé comme dans le futur, notre Esprit, lui aussi, c’est-à-dire chacun de nous, a été, est et sera présent tant que durera notre monde.

Jean Charon, qui a maintenant développé ses idées dans plusieurs ouvrages scientifiques publiés et traduits dans le monde entier, parle ici de ses recherches avec Christian de Bartillat. Dans une première partie, ce dernier fait d’abord une analyse de « l’Univers » de Jean Charon, tel qu’il s’est progressivement dégagé de ses ouvrages. Au cours de ces entretiens, Jean Charon nous dit comment cette découverte de l’immortalité de notre Esprit porté par les éons aura, dans les décennies à venir, un impact sur la vie de chacun de nous, notamment dans les domaines social, artistique et religieux ; et aussi sur la connaissance de ce que nous sommes.]

ou bien encore

Et le divin dans tout ça ?

RÉSUMÉ

Ce livre est le testament spirituel d’un grand chercheur. A la fois physicien, auteur d’une Théorie de la relativité complexe, et philosophe en quête de la nature réelle de la conscience, Jean Charon a tissé pendant quarante ans une toile originale et audacieuse entre l’étude de la matière et celle de l’esprit.
Son idée fondamentale : matière et esprit sont les deux faces inséparables du réel. Les particules atomiques renfermeraient un espace-temps assimilable à l’esprit, bien différent de celui auquel nous sommes accoutumés. La matière serait soumise à la loi d’entropie qui l’entraîne vers la dégradation et la mort alors que l’esprit obéirait au contraire à la loi de néguentropie qui conduit à un enrichissement continu des structures et de la conscience.
Par la publication conjointe d’ouvrages scientifiques pointus ou de haute vulgarisation – dont, chez Albin Michel, Treize questions pour l’homme moderne, L’Homme et l’Univers, et surtout L’Esprit cet inconnu -, Jean Charon a très tôt connu la célébrité. Aujourd’hui, à travers ces entretiens avec Erik Pigani, journaliste notamment à Psychologies, il passe en revue les idées qu’il a soutenues en précurseur à une époque où bien peu envisageaient des passerelles entre matière et esprit. II nous guide dans ces dédales du savoir où il est bien difficile de faire la part des choses entre spéculations d’avant-garde et théories fantaisistes. Un ouvrage utile pour éclairer en termes simples une recherche fondamentale.

_________________________________________________

And Islam would be superior to Hindouism ? No, of course !

Vous pouvez aussi choisir de vous plonger dans les écritures védiques de l’hindouisme, « Védas » étymologiquement en sanskrit « vision » ou « connaissance » pour renforcer votre compréhension du phénomène physique « mort » et confronter vos arguments métaphysiques avec des adversaires redoutables, des savants bouddhistes, partenaires totalement improbables pour des scientifiques occidentaux enfermés dans leurs convictions mathématiques, pendant des « débats ». Les débats sont des compétitions de rhétorique ritualisée lors de rixes intellectuelles et surtout spirituelles comparables à des combats d’arts martiaux.

Un sage indien disait que, quand les hommes auront compris le processus subjectif du rêve, alors ils auront compris le processus objectif de la vision. Les hommes se conçoivent sujets dans leur vie comme ils se créent objets dans leurs rêves à partir de leurs envies, à ne pas confondre avec le processus d’épuration psychanalytique de la frustration freudienne.

Je devais passer par cette étape d’explication métaphysique pour raconter un épisode récurrent de ma vie, mes procès en sorcellerie qui se répètent chaque fois que je vois ce que d’autres voudraient cacher ou ce qui n’est pas encore advenu ou que je revois ceux qui sont vivants pour moi mais morts pour ceux qui sont aveugles.

Car nous sommes tous des vivants ou des « déjà morts ».

  • C’est ce que révèle Khrishna, divinité la plus vénérée de l’Inde, huitième avatar (incarnation) de Vishnou,
  • à Arjuna (« le pur »), « kshatriya », membre de la caste de guerriers, héros du Mahabharata,
  • dans la Bhagavad-Gîtâ (le Chant du Seigneur) lorsqu’il refuse de tuer des guerriers, ses frères d’armes d’autrefois :

__________________________________________________

https://fr.wikisource.org/wiki/La_Bhagavad_Gîtâ/Chapitre_2

Chapitre 2

Sankhya Yoga – Éternelle réalité de l’immortalité de l’Âme

[ Verset : 2.9

Sanjaya dit : « Ayant ainsi dévoilé ses pensées, Arjuna, vainqueur des ennemis, dit à Krishna : « Ô Govinda, je ne combattrai pas », puis se tait.

Verset : 2.10

« Ô descendant de Bhârata, Krishna, souriant, S’adresse alors, entre les deux armées, au malheureux Arjuna.

Verset : 2.11

Le Seigneur Bienheureux dit : « Bien que tu tiennes de savants discours, tu t’affliges sans raison. Ni les vivants, ni les morts, le sage ne les pleure.

Verset : 2.12

« Jamais ne fut le temps où nous n’existions, Moi, toi et tous ces rois ; et jamais aucun de nous ne cessera d’être.

Verset : 2.13

« À l’instant de la mort, l’âme prend un nouveau corps, aussi naturellement qu’elle est passée, dans le précédent, de l’enfance à la jeunesse, puis à la vieillesse. Ce changement ne trouble pas qui a conscience de sa nature spirituelle.

Verset : 2.14

« Éphémères, joies et peines, comme étés et hivers, vont et viennent, ô fils de Kuntî. Elles ne sont dues qu’à la rencontre des sens avec la matière, ô descendant de Bhârata, et il faut apprendre à les tolérer, sans en être affecté.

Verset : 2.15

« Ô meilleur des hommes [Arjuna], celui que n’affectent ni les joies ni les peines, qui, en toutes circonstances, demeure serein et résolu, celui-là est digne de la libération.

#metoo : – Also, I just hated math too until it saved my  fundamental knowledge and understanding in those fields of the physical, engineering, environmental and life sciences 

Verset : 2.16

« Les maîtres de la vérité ont conclu à l’éternité du réel et à l’impermanence de l’illusoire, et ce, après avoir étudié leur nature respective.

Verset : 2.17

« Sache que ne peut être anéanti ce qui pénètre le corps tout entier. Nul ne peut détruire l’âme impérissable.

Verset : 2.18

« L’âme est indestructible, éternelle et sans mesure ; seuls les corps matériels qu’elle emprunte sont sujets à la destruction. Fort de ce savoir, ô descendant de Bhârata, engage le combat.

Verset : 2.19

« Ignorant celui qui croit que l’âme peut tuer ou être tuée ; le sage, lui, sait bien qu’elle ne tue ni ne meurt.

Verset : 2.20

« L’âme ne connaît ni la naissance ni la mort. Vivante, elle ne cessera jamais d’être. Non née, immortelle, originelle, éternelle, elle n’eut jamais de commencement, et jamais n’aura de fin. Elle ne meurt pas avec le corps.

Verset : 2.21

« Comment, ô Pârtha, celui qui sait l’âme non née, immuable, éternelle et indestructible, pourrait-il tuer ou faire tuer ?

Verset : 2.22

« À l’instant de la mort, l’âme revêt un corps nouveau, l’ancien devenu inutile, de même qu’on se défait de vêtements usés pour en revêtir de neufs.

Verset : 2.23

« Aucune arme ne peut prendre l’âme, ni le feu la brûler ; l’eau ne peut la mouiller, ni le vent la dessécher.

Verset : 2.24

« L’âme est indivisible et insoluble ; le feu ne l’atteint pas, elle ne peut être desséchée. Elle est immortelle et éternelle, omniprésente, inaltérable et fixe.

Verset : 2.25

« Il est dit de l’âme qu’elle est indivisible, inconcevable et immuable. Sachant cela, tu ne devrais pas te lamenter sur le corps.

Verset : 2.26

« Et même si tu crois l’âme sans fin reprise par la naissance et la mort, tu n’as nulle raison de t’affliger, ô Arjuna aux-bras-puissants.

Verset : 2.27

« La mort est certaine pour qui naît, et certaine la naissance pour qui meurt. Puisqu’il faut accomplir ton devoir, tu ne devrais pas t’apitoyer ainsi.

 Hey, girls, very tall, long-legged, blue-eyedblonde women, you are not idiot at all !
It’s just that mathematics education is dull and totally inappropriate in France.

Verset : 2.28

« Toutes choses créées sont, à l’origine, non manifestées ; elles se manifestent dans leur état transitoire, et une fois dissoutes, se retrouvent non manifestées. À quoi bon s’en attrister, ô descendant de Bhârata ?

Verset : 2.29

« Certains voient l’âme, et c’est pour eux une étonnante merveille ; ainsi également d’autres en parlent-ils et d’autres encore en entendent-ils parler. Il en est cependant qui, même après en avoir entendu parler, ne peuvent la concevoir.

Verset : 2.30

« Celui qui siège dans le corps, ô descendant de Bhârata, est éternel, il ne peut jamais être tué. Tu n’as donc à pleurer personne.

Verset : 2.31

« Tu connais, de plus, tes devoirs de kshatriya : ils t’enjoignent de combattre selon les principes de la religion ; tu ne peux donc hésiter.

Verset : 2.32

« Heureux les kshatriyas à qui s’offre ainsi l’occasion de combattre, ô Pârtha, car alors s’ouvre pour eux la porte des planètes de délices.

Verset : 2.33

« Mais si tu refuses de livrer ce juste combat, certes tu pécheras pour avoir manqué au devoir, et perdras ainsi ton renom de guerrier.

Verset : 2.34

« Les hommes, à jamais, parleront de ton infamie, et pour qui a connu les honneurs, la disgrâce est pire que la mort.

Verset : 2.35

« Les grands généraux qui estimèrent haut ton nom et la gloire croiront que la peur seule t’a fait quitter le champ de bataille, et te jugeront lâche.

Verset : 2.36

« Tes ennemis te couvriront de propos outrageants et railleront ta vaillance. Quoi de plus pénible pour toi ?

Verset : 2.37

« Si tu meurs en combattant, tu atteindras les planètes de délices ; vainqueur, tu jouiras du royaume de la Terre. Lève-toi donc, ô fils de Kuntî, et combats fermement.

Verset : 2.38

« Combats par devoir, sans compter tes joies ni tes peines, la perte ni le gain, la victoire ni la défaite ; ainsi, jamais tu n’encourras le péché.

So funny, you can imagine how !
Just listen to him.

Verset : 2.39

« Tu as reçu de Moi, jusqu’ici, la connaissance analytique de la philosophie du Sâmkhya. Reçois maintenant la connaissance du yoga, qui permet d’agir sans être lié à ses actes. Quand cette intelligence te guidera, ô fils de Prithâ, tu pourras briser les chaînes du karma.

Verset : 2.40

« À qui marche sur cette voie, aucun effort n’est vain, nul bienfait acquis n’est jamais perdu ; le moindre pas nous y libère de la plus redoutable crainte.

Verset : 2.41

« Qui marche sur cette voie est résolu dans son effort, et poursuit un unique but ; par contre, ô fils aimé des Kurus, l’intelligence de celui à qui manque cette fermeté se perd en maints sentiers obliques.

Verset : 2.42, 2.43

« L’homme peu averti s’attache au langage fleuri des Védas, qui enseignent diverses pratiques pour atteindre les planètes de délices, renaître favorablement, gagner la puissance et d’autres bienfaits. Enflammé de désir pour les joies d’une vie opulente, il ne voit pas au-delà.

Verset : 2.44

« Trop attaché aux plaisirs des sens, à la richesse et à la gloire, égaré par ses désirs, nul ne connaît jamais la ferme volonté de servir le Seigneur Suprême avec amour et dévotion.


Comment of megan preston
il y a 3 mois

“Learning that he passed away shortly after this talk was posted was like a punch in the chest.

What a pure soul we all would have loved to have known.
What an inspiration you are, Sam.”

———————————————–

Verset : 2.45

« Dépasse, ô Arjuna, les trois gunas, ces influences de la nature matérielle qui des Védas font l’objet premier. Libère-toi de la dualité, abandonne tout désir de possession et de paix matérielle ; sois fermement uni au Suprême.

Verset : 2.46

« Car, de même qu’une grande nappe d’eau remplit d’un coup toutes les fonctions du puits, celui qui connaît le but ultime des Védas recueille, par là-même, tous les bienfaits qu’ils procurent.

Verset : 2.47

« Tu as le droit de remplir les devoirs qui t’échoient, mais pas de jouir du fruit de tes actes ; jamais ne crois être la cause des suites de tes actions, et à aucun moment ne cherche à fuir ton devoir.

Verset : 2.48

« Sois ferme dans le yoga, ô Arjuna. Fais ton devoir, sans être lié ni par le succès ni par l’échec. Cette égalité d’âme, on l’appelle yoga.

Verset : 2.49

« Libère-toi, ô Dhananjaya, de tout acte matériel par le service de dévotion ; absorbe-toi en lui. « Avares » ceux qui aspirent aux fruits de leurs actes.

Verset : 2.50

« Le service de dévotion peut, dans cette vie, libérer qui s’y engage des suites de l’action, bonnes ou mauvaises. Efforce-toi donc, ô Arjuna, d’atteindre à l’art d’agir, au yoga.

Verset : 2.51

« Absorbé dans le service de dévotion, le sage prend refuge en le Seigneur et, renonçant en ce monde aux fruits de ses actes, s’affranchit du cycle des morts et des renaissances. Il parvient ainsi à l’état qui est par-delà la souffrance.

Verset : 2.52

« Quand ton intelligence aura traversé la forêt touffue de l’illusion, tout ce que tu as entendu, tout ce que pourrais encore entendre, te sera indifférent.

Verset : 2.53

« Quand ton mental ne se laissera plus distraire par le langage fleuri des Védas, quand il sera tout absorbé dans la réalisation spirituelle, alors tu seras en union avec l’Être Divin. »

Verset : 2.54

Arjuna dit : « À quoi reconnaître celui qui baigne ainsi dans le Transcendant ? Comment parle-t-il, et avec quels mots ? Comment s’assied-il et comment marche-t-il, ô Késhava ? »

Verset : 2.55

Le Seigneur Bienheureux dit : « Quand un homme, ô Pârtha, s’affranchit des milliers de désirs matériels créés par son mental, quand il se satisfait dans le vrai moi, c’est qu’il a pleinement conscience de son identité spirituelle.

Verset : 2.56

« Celui que les trois formes de souffrance ici-bas n’affectent plus, que les joies de la vie n’enivrent plus, qu’ont quitté l’attachement, la crainte et la colère, celui-là est tenu pour un sage à l’esprit ferme.

Verset : 2.57

« Celui qui, libre de tout lien, ne se réjouit pas plus dans le bonheur qu’il ne s’afflige du malheur, celui-là est fermement établi dans la connaissance absolue.

Verset : 2.58

« Celui qui, telle une tortue qui rétracte ses membres au fond de sa carapace, peut détacher de leurs objets les sens, celui-là possède le vrai savoir.

Verset : 2.59

« Même à l’écart des plaisirs matériels, l’âme incarnée peut encore éprouver quelques désirs pour eux. Mais qu’elle goûte une joie supérieure, et elle perdra ce désir, pour demeurer dans la conscience spirituelle.

Verset : 2.60

« Fort et impétueux sont les sens, ô Arjuna ; ils ravissent même le mental de l’homme de sagesse qui veut les maîtriser.

Verset : 2.61

« Qui restreint ses sens et s’absorbe en Moi prouve certes une intelligence sûre.

Verset : 2.62

« En contemplant les objets des sens, l’homme s’attache ; d’où naît la convoitise, et de la convoitise, la colère.

Verset : 2.63

« La colère appelle l’illusion, et l’illusion entraîne l’égarement de la mémoire. Quand la mémoire s’égare, l’intelligence se perd, et l’homme choit à nouveau dans l’océan de l’existence matérielle.

Verset : 2.64

« Qui maîtrise ses sens en observant les principes régulateurs de la liberté, reçoit du Seigneur Sa pleine miséricorde, et se voit ainsi libéré de tout attachement comme de toute aversion.

Verset : 2.65

« Les trois formes de souffrance matérielle n’existent plus pour celui que le Seigneur a ainsi touché de Sa miséricorde immotivée. Devenu serein, son intelligence ne tarde pas à s’affermir.

Verset : 2.66

« L’être inconscient de son identité spirituelle ne peut ni maîtriser son mental, ni affermir son intelligence ; comment, dès lors, connaîtrait-il la sérénité ? Et comment, sans elle, pourrait-il goûter au bonheur ?

Verset : 2.67

« Comme un vent violent balaie sur l’eau une nacelle, il suffit que l’un des sens entraîne le mental pour que l’intelligence soit emportée.

LolPremière rencontre avec l’autre : c’est quand tu vois une âme magnifique à l’identique de celle de ce sage qui aurait pu être lui et que l’homme qui porte cette âme sans qu’elle ne l’emporte vers les cimes célestes de la spiritualité croit que tu critiques sa… tonsure !?!
Alors, blessure, c’est toi qui tombes dans l’abîme, un abîme de perplexité.
Où est passée l’âme de celui qui n’existe pas encore, presque mort en lui-même ?

—————————————————–

Verset : 2.68

« Aussi, ô Arjuna aux-bras-puissants, celui qui détourne ses sens de leurs objets possède-t-il une intelligence sûre.

Verset : 2.69

« Ce qui est nuit pour tous les êtres devient, pour l’homme qui a maîtrisé les sens, le temps de l’éveil ; ce qui, pour tous, est le temps de l’éveil, est la nuit pour le sage recueilli.

Verset : 2.70

« Celui qui reste inébranlable malgré le flot incessant des désirs, comme l’océan demeure immuable malgré les mille fleuves qui s’y jettent, peut seul trouver la sérénité ; mais certes pas celui qui cherche à satisfaire ces désirs.

Verset : 2.71

« Celui que les plaisirs matériels n’attirent plus, qui n’est plus esclave de ses désirs, qui a rejeté tout esprit de possession et qui s’est libéré du faux ego, peut seul connaître la sérénité parfaite.

Verset : 2.72

« Tels sont les modes de la spiritualité, ô fils de Prithâ. Qui s’y établit, fût ce à l’instant de la mort, sort de sa confusion, et le royaume de Dieu s’ouvre pour lui. »

Good bye, lovely dream !
Having the wake gave me the extra time that I needed to say good-bye, to let go,
and also gave me time to realize how lucky I was to have someone like that in my life
and to remember the many gifts that he left with me. 

__________________________________________

J’en profite pour rappeler qu’un sage hindou devenu un libérateur incarné dans la vie réelle de son peuple asservi par une autre culture, le Mahatma Gandhi, confiait avoir deux seuls livres à son chevet :

  • – la Bhagavad-Gîta et les Évangiles.

– Oui, j’ai bien écrit :

  • les Évangiles,
  • pas la Bible qui verse le vin nouveau des Évangiles, essence du christianisme,
  • dans l’outre ancienne du judaïsme, l’Ancien Testament (la Torah).

– « Sans doute serais-je chrétien, si les chrétiens l’étaient vingt-quatre heures par jour »,

  • affirmait Gandhi, cette « Grande Âme » (« Mahatma » en sanskrit).

Or, ces chrétiens qui m’accusent d’être une sorcière semblent avoir oublié la parole léguée par le Christ, leur Seigneur, dans son Nouveau Testament, les Évangiles, sur la résurrection des morts.

Beaucoup de chrétiens persistent à transmettre une espérance charnelle et non spirituelle, qui voudrait que les morts ne ressuscitent qu’au son des trompettes du Jugement dernier, à la fin du monde, leur monde.

  • Mais la fin du monde, c’est le jour de votre mort !

Vous mort-e, il n’existe plus rien dans ce monde… pour vous.

Aussi, j’aimerais que ceux qui accusent les médiums d’être des sorcières s’interrogent sur ces paroles de Jésus retranscrites dans Son Nouveau Testament, la Bonne Nouvelle de la Vie éternelle :

—————————————————————————–

Matthieu 22:23-30

[ 23. Ce jour-là, des sadducéens, qui disent qu’il n’y a point de résurrection, vinrent à Jésus et l’interrogèrent en disant : 

24. Maître, Moïse a dit : Si quelqu’un meurt sans enfants, son frère épousera sa femme, et suscitera une postérité à son frère. 

25. Or il y avait parmi nous sept frères ; et le premier, s’étant marié, mourut ; et n’ayant point eu de postérité, il laissa sa femme à son frère. 

26. De même aussi le second, puis le troisième, jusqu’au septième. 

27. Et après eux tous, la femme mourut aussi. 

28. A la résurrection donc, duquel des sept sera-t-elle la femme ? car tous l’ont eue. 

29. Mais Jésus répondant, leur dit : Vous êtes dans l’erreur, ne connaissant pas les Ecritures, ni la puissance de Dieu. 

30. Car, à la résurrection, ils ne se marient point et ne sont point donnés en mariage ; mais ils sont dans le ciel comme des anges de Dieu. 

31. Et quant à la résurrection des morts, n’avez-vous point lu ce qui vous a été déclaré par Dieu, lorsqu’il dit : 

32. Je suis le Dieu d’Abraham, et le Dieu d’Isaac, et le Dieu de Jacob ? Dieu n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants. 

33. Et la foule, qui entendait, était extrêmement frappée de son enseignement.]

———————————————————————-

– Qui étaient-ils, ces sadducéens?

C’étaient les descendants d’une très vieille famille sacerdotale, celle de Sadoq.

Ils appartenaient à la noblesse de Jérusalem et avaient beaucoup d’accointances avec les milieux de la haute finance.

Politiquement, ils se posaient en ennemis des pharisiens, très implantés dans les villes et les bourgades.

Ils revendiquaient la plus haute charge religieuse de la nation, celle de grand prêtre, qui comportait un pouvoir politique. Par exemple le sadducéen Caïphe, qui condamnera Jésus, était à la fois grand prêtre et chef de l’état, sous la tutelle de l’occupant romain.

Du point de vue de la foi, ils étaient plutôt attachés au passé: ils s’en tenaient aux cinq premiers livres de la Bible et ne reconnaissaient pas les traditions orales, plus récentes, des rabbins.

Au temps de Jésus ils avaient perdu beaucoup de leur influence sur le peuple, mais on connaissait quand même leurs idées, en particulier leurs querelles avec les pharisiens à propos de la résurrection des morts.

L’idée de la résurrection des morts, il faut le souligner, était, à l’époque, relativement récente, puisqu’elle n’était apparue clairement, pour la première fois, qu’au deuxième siècle avant le Christ, dans le livre de Daniel et le livre des Martyrs d’Israël (Dn 12,1-3;  2 Ma 7,9-11.23.29).

Les pharisiens admettaient la résurrection corporelle ; les sadducéens y étaient farouchement opposés, et c’est pourquoi ils arrivent auprès de Jésus avec une histoire montée de toutes pièces. Ils voudraient démontrer à la foule que l’idée de la résurrection est impensable, et par là ils espèrent discréditer l’enseignement de Jésus.

Pour imaginer le cas limite de la femme qui a eu sept maris, dont six beaux-frères, ils s’appuient sur un texte de la Torah:

– “Quand des frères habitent ensemble et que l’un d’eux vient à mourir sans avoir de fils, la femme du mort ne peut appartenir au-dehors à un homme étranger [à la famille]. Son beau-frère la prendra pour femme, et le premier-né qu’elle enfantera perpétuera le nom du frère qui est mort. Ainsi son nom ne sera pas effacé d’Israël” (Dt 22,5-6).

Cette loi, très ancienne, supposait une organisation patriarcale de la famille, où les foyers vivaient encore très proches les uns des autres. Elle voulait éviter à la fois que le nom du défunt ne s’éteigne et que ses terres ou ses biens ne passent à un autre clan.

L’exemple, bien sûr, est totalement inventé, pour poser le problème de la résurrection d’une manière embarrassante:

– “À la résurrection, de qui cette femme sera-t-elle l’épouse ?

La Loi ne peut aboutir à des situations aussi absurdes ; donc la résurrection n’existe pas!”

Sur une histoire absurde, et qui était probablement de leur propre invention, les sadducéens fondent une question plus absurde encore, qui avait pour but à la fois de mettre la doctrine de la résurrection en opposition avec la loi et de la rendre ridicule.

La réponse de Jésus va réduire à néant ce double dessein.

——————————————————————————

HERMENEUTIQUE


22.29 Mais Jésus répondant, leur dit : Vous êtes dans l’erreur, ne connaissant pas les Ecritures, ni la puissance de Dieu.

L’erreur des sadducéens tenait à deux causes :

1° leur ignorance des Ecritures qu’ils comprenaient mal, même en les citant, et qui renferment la doctrine de la résurrection ;

2° leur ignorance de la puissance de Dieu, puisque dans leurs vues charnelles et matérielles de la résurrection, ils semblaient refuser à Dieu le pouvoir de donner à l’homme un “corps spirituel,” glorifié, adapté à une existence céleste.

Cette dernière erreur est réfutée par le verset 30, la première par les versets 32,33. Aujourd’hui encore, toutes les objections qu’on fait à la grande doctrine de la résurrection proviennent de ces deux causes.

22.30 Car, à la résurrection, ils ne se marient point et ne sont point donnés en mariage ; mais ils sont dans le ciel comme des anges de Dieu.

A la résurrection signifie : dans l’état où l’homme sera introduit par la résurrection. De ces deux termes se marier et être pris en mariage, le premier se rapporte à l’homme, le second, à la femme.

La comparaison établie entre l’homme et les anges de Dieu (le mot de Dieu manque dans B, D, I’Itala) ne signifie pas qu’il échangera la nature humaine contre la nature des anges, ni que la distinction des sexes aura cessé d’exister, mais simplement que l’homme, doué d’un corps incorruptible, (1Corinthiens 15.42-44) ne pouvant plus mourir, n’aura plus besoin que sa race soit conservée par l’institution du mariage. (Comparer Luc 20.36)

En général, toutes les relations de la terre, pour autant qu’elles auront été purement humaines, fondées sur “la chair et le sang qui ne peuvent hériter le royaume de Dieu,” seront dissoutes. L’union des âmes seule, fondée sur une foi vivante, pénétrée de l’amour divin, qui ne périt jamais, subsistera à toujours dans la perfection.

22.32 Je suis le Dieu d’Abraham, et le Dieu d’Isaac, et le Dieu de Jacob ?

Dieu n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants.

D’après une variante, il faudrait retrancher le premier de ces mots Dieu, et traduire : “Il n’est pas le Dieu des morts.” Le sens resterait exactement le même, mais il est très probable que cette suppression dans Sin. et D, n’est qu’une correction d’après Marc et Luc.

– Interprétation profonde et sublime de la parole que Dieu adressa à Moïse près du buisson ardent. (Exode 3.6)

Quand cette parole fut prononcée, il y avait des siècles que ces patriarches étaient morts. Or l’Eternel, qui se nommait pourtant leur Dieu ne pouvait pas entendre par là qu’il était le Dieu d’un peu de poussière reposant dans un tombeau, mais le Dieu d’êtres immortels qui vivaient en lui. (Comparer Luc 20.38 ; voir aussi une pensée semblable dans Hébreux 11.16)

– Merci, mon Père !
Oui, le Seigneur est Vivant parmi nous, bien Vivant.
Et Il sait fort bien Se manifester à nous quand nous L’appelons.
– Libre à nous de Le suivre ou pas !

—————————————————————————

En général, toutes les relations de la terre, pour autant qu’elles auront été purement humaines, fondées sur “la chair et le sang qui ne peuvent hériter le royaume de Dieu,” seront dissoutes.

L’union des âmes seule, fondée sur une foi vivante, pénétrée de l’amour divin, qui ne périt jamais, subsistera à toujours dans la perfection.

D’où ce mystère du lien d’âme à âme qui peut parfois unir deux êtres humains au-delà même de leur propre compréhension de cet amour purement divin qui ne s’éteint jamais.

Un mariage sans hiérogamie n’est que le mariage du sable et de l’eau, lien instable et mouvant, passage d’un état à l’autre, d’un semblant de sentiment à l’autre sous l’étau du désir éphémère de la chair.

C’est pourquoi certains mariages sont pervertissants, simples contrats humains de jouissance sexuelle temporaire aboutissant à la recherche arbitraire d’une satisfaction précaire. L’homme se perd dans le polyamour et la folie de l’intempérance charnelle, ivre de sensations physiques qui le délivrent momentanément d’une souffrance métaphysique,

– la perte du lien avec le divin.

la perte du sens de sa vie pour assouvir des envies névrotiques

– et la coupure de lien d’avec sa propre âme, âme qui se sépare de lui comme lui se sépare de tout ce qu’il touche et de tous ceux et/ou de toutes celles avec qui il couche.

  • C’est une torture cénesthésique que de vivre pour courir après un désir illusoire !

La vitalité sexuelle devient alors mortalité factorielle plutôt qu’immortalité sacramentelle.

Car l’éternité appartient à ceux qui s’unissent à Dieu, à la partie divine de leur être en s’aimant au-delà du paraître.

Nous ne pouvons aimer vraiment qu’en Lui et nous ne pouvons nous aimer vraiment qu’en Lui, complémentaires pour toujours dans la Lumière de l’amour divin.

– Est-ce que tu es content ?
– “Non, répond celui qui ne répond jamais, j’ai besoin de toi pour être intègre et intégral !”

—————————————————————————–

J’aurais dû publier cet article avant la fête de tous les Saints, la « Toussaint ».

Mais le temps m’a manqué.

Il ne s’agissait pas seulement de prendre sous la dictée un message transmis par un de mes « visiteurs », parfois dans l’urgence tant les temps s’accélèrent vers une fin tragique, une fin civilisationnelle, qu’ils voudraient, tous, nous éviter.

Cet article est ma profession de foi et ma défense contre toutes les attaques dont je fais régulièrement l’objet malgré le fait vérifiable et prouvable que ce qu’annoncent mes visiteurs se vérifient trop souvent pour parler de « hasard » ou de « coïncidence ».

Le taux de probabilité de réalisation des prédictions de mes visiteurs tel qu’un certain Général de Gaulle ne permet plus rationnellement de considérer qu’il s’agirait du délire mystique d’une pauvre folle, pire d’une sorcière !

Car force est de constater qu’en ce siècle d’arriérés mentaux, des idiots aliénés aux sciences occultes trouvent normal de croire au diable davantage qu’en Dieu, Son maître.

Or, quand j’écris par moi-même, il m’est plus difficile d’écrire en tapant sur un clavier d‘ordinateur ce qui me passerait par la tête, sans me préoccuper de l’organisation de ma pensée, fondement de la cohérence d’une démonstration qui se veut rationnelle dans un domaine considéré à tort comme complètement irrationnel.

Mes visiteurs savent, eux, où ils veulent en venir et pourquoi il faut transcrire en mots ce qui est parfois une communication d’âme à âme, sans support conceptuel autre que des flashs.

Heureusement pour moi, beaucoup de mes visiteurs sont de grands écrivains, d’autres des humoristes connus qui sont unis par le même amour des mots et de la langue française dans un seul but, vous avertir de ce qui ne doit pas advenir dans un avenir proche, vous prévenir !

Par conséquent, ils aiment eux-mêmes « verbaliser » leur communication et portent une attention constante à ma manière de traduire leurs pensées, quand je dévie par inadvertance ou mauvaise « audition », plus exactement mauvaise réception d’une « clair-audience » pas aussi claire que je l’aurais souhaitée.

Quoiqu’il en soit, ce retard de publication m’a permis d’apprendre que le « Credo » catholique vient d’être enfin re-modifié avec un retour à la version d’origine :

– il vous est demandé, non plus de croire en la « résurrection de la chair », mais en la « résurrection des morts » !

J’espère que nous en terminerons enfin avec cette croyance vaine, une absurdité mentale, que nous aurions pour seule finalité, une fois morts, que de revivre ad vitam aeternam dans ce même corps de chair corruptible, sur cette même terre qui ressemble à l’enfer, condamnés à cultiver des patates et des carottes dans un petit jardin potager représentant notre paradis, avec Adam bricolant au garage et Eve cuisinant le potage du soir,

  • comme Paradis, excusez-moi d’espérer mieux !

Si l’espoir des Catholiques, c’est de chier encore dans une enveloppe terrestre, donc charnelle, et si, pour eux, le corps de gloire, c’est de pouvoir revoir Bonbon et Bonbonne forniquant ensemble pour l’éternité, j’en viens à me demander si ce paradis-là ne ressemble pas plutôt à l‘enfer ?

En fait, la réponse a déjà été donnée par Jésus, il y a bien longtemps, aux Saduccéens.

  • Mais il n’y a pire sourd que celui qui ne veut pas entendre !

Et, pour les médiums, qui voient leurs morts vaquer à leurs petites occupations quotidiennes dans un espace-temps parallèle à celui de la terre, je les invite à lire le « Bardo-Thödol », le Livre Tibétain des Morts.

Devenir pure énergie, un ange, est difficile pour un esprit qui a été longtemps prisonnier d’un corps sur terre. Donc il va reconstruire mentalement, en esprit, sa prison terrestre, son corps de chair, sa petite maison, – pourquoi pas sa petite voiture ?, son petit jardin, s’associer aux autres esprits qui réinventent, imaginent leur univers « familier » et imposer des limites quasiment terrestres avec des frontières aux uns et aux autres.

Cet univers mental n’est que pure illusion.

Certains vont rester longtemps dans ce piège supra-“terrestre”, incapable d’aller vers la Lumière, pris entre deux univers et la nostalgie d’une vie qui leur était douce ou très excitante et palpitante comme un coeur qui continuerait de battre.

D’autres iront de suite vers la Lumière, tous les bénis du Discours des Béatitudes que Jésus a consolés, ceux qui ont été privés de droits, de leurs droits naturels, sociaux, économiques et politiques, les sans toits, les sans papiers, les « sans » privés de tout, ce sang des riches qui vampirisent toutes les richesses terrestres.

C’est pour cette raison que les prostitué-e-s et les voleurs atteindront le paradis avant les meilleurs des Justes, ces dernier étant retenus par leur cupidité dans un univers mental inexistant, leur propre prison, leur déraison.

Et c’est pourquoi il est plus difficile à un riche qui a tant aimé cette vie sur terre d’aller au Paradis, de répondre à l’appel de la Lumière, même dans l’au-delà, tant il est vrai qu’être riche sur terre est une malédiction divine contrairement à ce que pensent les Protestants pour qui être riche, être heureux sur terre, serait la preuve que Dieu nous bénirait.

  • Ils ont zappé le livre de Job !

———————————————————————-

Luc 16:19-31

La Bible du Semeur

L’homme riche et le pauvre Lazare

19 Il y avait un homme riche, toujours vêtu d’habits coûteux et raffinés [Littéralement : vêtu de pourpre et de fin lin.]. Sa vie n’était chaque jour que festins et plaisirs. 

20 Un pauvre, nommé Lazare, se tenait couché devant le portail de sa villa, le corps couvert de plaies purulentes. 

21 Il aurait bien voulu calmer sa faim avec les miettes qui tombaient de la table du riche. Les chiens mêmes venaient lécher ses plaies.

22 Le pauvre mourut, et les anges l’emportèrent auprès d’Abraham. Le riche mourut à son tour, et on l’enterra. 

23 Du séjour des morts, où il souffrait cruellement, il leva les yeux et aperçut, très loin, Abraham, et Lazare à côté de lui.

24 Alors il s’écria : « Abraham, mon père, aie pitié de moi ! Envoie donc Lazare, qu’il trempe le bout de son doigt dans l’eau et me rafraîchisse la langue, car je souffre horriblement dans ces flammes. »

25 Mais Abraham lui répondit : « Mon fils, souviens-toi de combien de bonnes choses tu as joui pendant ta vie, tandis que Lazare n’a connu que des malheurs. A présent, ici, c’est lui qui est consolé, tandis que toi, tu es dans les tourments. 

26 De plus, il y a maintenant un immense abîme entre nous et vous et, même si on le voulait, on ne pourrait ni le franchir pour aller d’ici vers vous, ni le traverser pour venir de chez vous ici.

27 – Dans ce cas, dit alors le riche, je t’en conjure, père, envoie au moins Lazare dans la maison de mon père, 

28 car j’ai cinq frères ; qu’il les avertisse pour qu’ils n’aboutissent pas, eux aussi, dans ce lieu de tourments.

29 – Tes frères ont les écrits de Moïse et des prophètes, lui répondit Abraham ; qu’ils les écoutent !

30 – Non, père Abraham, reprit l’autre. Mais si quelqu’un revient du séjour des morts et va les trouver, ils changeront. »

31 Mais Abraham répliqua : « S’ils n’écoutent ni Moïse ni les prophètes, ils ne se laisseront pas davantage convaincre par un mort revenant à la vie ! »

——————————————

  1. Commentaire

Parabole de l’homme riche et du pauvre Lazare :

Saint Luc précise quelques versets plus haut que Jésus l’a adressée à “ceux qui aimaient l’argent et le tournaient en dérision ” (v. 14).

Ce qui saute d’abord aux yeux c’est que le riche n’a pas de prénom.

Il détient, en revanche, une richesse exorbitante qui lui permet de banqueter tous les jours de façon splendide. Il se pare d’habits très chers pour étaler sa position sociale et le pouvoir d’achat dont il jouit. En effet la pourpre, teinture de luxe, dont les couleurs tenaient longtemps, était faite à base de mollusques maritimes. Le lin très fin, faisait partie des tissus destinés aux monarques et venait habituellement directement d’Égypte.

Ce riche incarne donc, anonymement, toute personne et toute société dans l’opulence.

En revanche, le pauvre de la parabole a bien un prénom.

Il est quelqu’un de précis pour Jésus qui l’appelle « Lazare », très à propos d’ailleurs puisque c’est la forme grecque d’Eléazar qui voulait dire, en hébreu, “Dieu a aidé”.

Ce personnage est ainsi le reflet de tous ceux qui sont dans le besoin ou qui souffrent injustement. Il nous rappelle aussi Lazare, l’ami malade que Jésus ressuscita à Béthanie, dont nous parle saint Jean et que le Sanhédrin décida de tuer (cf. Jn 11).

Jésus se sert de catégories connues dans le judaïsme de son temps pour exposer la destinée finale du riche et du pauvre Lazare.

Ce récit ne semble pas tant vouloir décrire le monde à venir, que d’en souligner deux aspects : l’immortalité de l’âme et la juste rétribution divine pour toutes nos actions. Le riche qui a mal fini, condamné à l’Hadès, dans ses tourments, supplie Abraham d’alerter ses frères au sujet du châtiment qui les attend avec un signe plus fort que celui des Écritures.

L’attitude de ce riche, se suffisant à lui-même et n’ayant pas besoin de miracle pour guérir, est bien évidemment celle de celui qui demande sans cesse des miracles pour dire vouloir croire, et qui, ce faisant, s’absout lui-même, au fond, de sa propre indifférence religieuse et de sa façon scandaleuse de vivre.

Jésus précise que cet état d’esprit aveugle tellement l’être humain riche que l’homme auto-suffisant n’aurait pas cru de son vivant même s’il avait vu ressusciter un mort.

De fait, le riche n’était même pas capable de voir le signe visible que Dieu plaçait tous les jours devant sa porte: ce pauvre malade et affamé que seuls les chiens approchaient pour lui lécher les plaies.

C’est cela qui fait que le riche mérite d’être châtié.

————————————————————

Par cet article, je remercie pour leurs contributions écrites tous les hommes de Dieu qui réfléchissent pour nous au sens de notre vie,

  • donc au sens de la Parole de Dieu,
  • la Bonne Nouvelle à retrouver dans les Évangiles :
  • “Nous sommes tous des fils de Dieu, Dieu “Notre Père”, prière blasphématoire pour les Juifs et les Musulmans !”

——————————————————

Le “Notre Père” en swahili :
Pour mes frères d’Afrique chrétiens qui sont persécutés dans le silence des médias occidentaux
par la seule et unique religion qui tue cruellement Hindous, Bouddhistes,
Yézidis, Parsis,
Juifs et Chrétiens !
“Le Notre Père” chanté en araméen, la langue maternelle du Seigneur, un dénommé “Iéshoua”

Leave a Reply

Fill in your details below or click an icon to log in:

WordPress.com Logo

You are commenting using your WordPress.com account. Log Out /  Change )

Twitter picture

You are commenting using your Twitter account. Log Out /  Change )

Facebook photo

You are commenting using your Facebook account. Log Out /  Change )

Connecting to %s

%d bloggers like this: