DU de Photojournalisme à l’UPVD de Perpignan en Catalogne, région française aujourd’hui disparue.

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Il paraît que même les civilisations sont mortelles et disparaissent, disait Paul VALERY. “Nous autres, civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles. Nous sentons qu’une civilisation a la même fragilité qu’une vie ».

C’est peut-être pour cette raison que l’Université de Perpignan, dans la continuité du festival “Visa pour l’Image”, a conçu et voulu un DU de Photojournalisme.

Et de communication.

Et d’images aériennes.

C’est quoi, le photojournalisme ?

N’est-ce pas justement l’art, car il s’agit d’un art, l’art de représenter ce qui existe temporairement, parfois futilement ou si utilement, mais dans le but de figer le présent, le “re-présent-er”, l’immortaliser aux yeux des mortels qui, eux-mêmes, ne sont que de passage ?

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Mais est-il sage de vouloir ainsi figer le temps, l’empêcher de bouger pour déroger à la règle de trois, longueur et largeur, les deux dimensions de l’espace humain dans ce temps qui fuit, cette troisième dimension insaisissable qui nous saisit tout le temps, nous capture pour nous tuer à la “ultima hora”, la dernière heure… de notre temps de vie ?

Etrangement, alors que la photographie s’échine à vouloir immortaliser ce qui n’est que temporel, les écrits se dématérialisent et eux aussi disparaissent.

Les règles de conservation nationale des archives sont devenues des règles de destruction globale d’écrits d’auteurs, opposants au régime socialiste,  qu’on boucle à double tour sous la dictature de l’état d’urgence, ou, au contraire, d’amnistie totale pour des fauteurs de troubles non identifiés, opposants au Bloc des Identitaires, prédateurs protégés par un état glauque, le globe mondial, l’ogre des nations à dimension vénale !

La Catalogne française entre en résistance et épouse son destin.

Cela fait si longtemps, qu’après le temps des Cathares et des Rois de Majorque, la Catalogne dort, sans pouvoir reposer en paix.

Pourtant le génie fuse sur cette terre où d’autres hommes du “nord” viennent pour s’amuser, ignorant les Muses qui soufflent comme souffle le vent si fort et pénétrant des montagnes, la Tramontane, l’esprit impétrant et pertinent des Catalans.

La Catalogne ne meurt pas.

Elle va renaître et a fini de dormir.

Car elle ne veut pas mourir.

L’Université de Perpignan s’est construite dans un écrin vert, tout à côté du Moulin à Vent.

http://www.letudiant.fr/etudes/fac/luniversite-de-perpignan-via-domitia-une-fac-en-voie-de-developpement-durable-12942.html

À l’université de Perpignan, le besoin de se renouveler, l’énergie pour y arriver

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Puisque le vent, c’est l’ami des Catalans.

Université à taille humaine, car conçue pour les hommes, c’est un bouillon de culture.

Comment dire ?

Il y a tout qui bout !

Les idées, les projets, les cerveaux, les publications brûlantes, haletantes, jamais hésitantes, car le vent n’aime pas attendre.

Il faut savoir prendre son virage à temps et ne pas rater le tournant.

“Autant en emporte le vent !”, si l’homme n’est pas arrimé à sa terre catalane.

Dans ce “cosmos”, il y a l’osmose.

L’osmose nécessaire à la création du monde, d’un autre monde.

Perpignan n’est-il pas le “Centre del Mom”, le “Centre du Monde” ?

Si vous saviez combien de savants catalans sont connus dans le monde, non à titre posthume, mais encore vivants !

Si vous connaissiez ces enseignants, hommes du commun si peu communs, qui ont choisi cette Université comme on choisit de vivre une nouvelle histoire d’amour, de se lancer à l’aventure à corps perdu dans l’inconnu, avec des “sachants” qui parlent du cinéma comme des Chamans, vous possédant avec la magie des mots et des images, alors vous donneriez n’importe quoi pour avoir le privilège d’être choisis pour échapper au moisi du quotidien et faire de votre vie ce que vous aviez envie d’en faire.

Qui aujourd’hui peut prétendre avoir ce pouvoir ?

Le pouvoir de se transformer et de transformer le monde.

Qui ?

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Pendant ce temps, des agents héliotropes s’installent sur le territoire national, qui n’est plus catalan, pour pouvoir bronzer, les doigts de pieds en éventail, sous le soleil que tous adorent pour les cons et les moins cons qui se dorent la pilule. Le clown Virgule, lui, fait rire à bon escient.

Eux, les héliotropes, viennent :

  • soit, à leur retraite, pour prendre leur retraite et n’ont rien d’autre à apporter que l’aisance d’un pouvoir d’achat supérieur au pouvoir d’achat de la jeunesse locale.
  • Ou arrivent par voie de mutations, une mutation qui leur permet d’être en préretraite, selon eux, c’est à dire de travailler moins pour gagner plus.

Indéboulonnables, inamovibles, ces fonctionnaires du “rien-faire” sont immobiles et “vénérables”.

Même s’ils sont si peu honorables !

Les pires sont ceux qui occupent les postes à plus haute fonction, n’apportant avec eux qu’une plus-value relationnelle, c’est à dire la pratique d’une prévarication réelle à haute fréquence.

D’aucuns appelleraient ce type d’entrisme professionnel du trafic d’influences, la carte de visite des pauvres types qui “profitent de tout”, du meilleur des autres pour donner le pire d’eux-mêmes.

Ainsi la Catalogne se divise en deux corps :

– un corps visible moribond et abandonné qui se décompose sous nos yeux, l’Etat français représenté par un pouvoir exécutif qui exécute les petites gens et instrumentalise un pouvoir judiciaire qui maquille des décisions de justice arbitraires comme des receleurs maquillent les voitures volées,

– et un corps invisible intellectuel qui vitalise la Catalanité et vise pour sa région, la Catalogne, l’immortalité de son existence par la reconnaissance de ses créations artistiques, architecturales et conceptuelles.

Avec peu de moyens et beaucoup d’énergie humaine, ce moteur de toutes les révolutions permanentes, les seules qui durent !, la Catalogne s’affirme.

L’UPVD de Perpignan, dite Université de Perpignan Via Domitia, existe.

A l’image de son Président d’Université, insolente car compétente, ambitieuse car audacieuse.

http://www.bfmtv.com/societe/perpignan-un-jeune-garcon-de-12-ans-s-inscrit-a-l-universite-917478.html

Perpignan: à 12 ans seulement, un jeune surdoué s’inscrit à l’université

24/09/2015 à 19h53 Mis à jour le 24/09/2015 à 19h53

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Les étudiants du DU de Photojournalisme mettront à profit cette troisième année d’existence, la troisième dimension, celle du temps, pour vous faire connaître l’histoire de cette pépinière de talents où la vie n’est jamais ordinaire.

Vous pourrez avec eux devenir des chercheurs d’hommes, à la recherche de ces chercheurs de laboratoires ou d’Histoire, eux qui ont tous, un jour, trouvé une autre voie, un autre chemin pour l’humanité en marche, de Tautavel à la Retirada, jusqu’aux jours sombres où le nom “Catalogne” s’efface de la carte de France.

Il y a des traces qu’on ne peut pas effacer de la mémoire des hommes, des frontières infranchissables même régionales qui dessinent les cartes du destin national. Il ne faut pas rebattre ces cartes car c’est tricher. Or les Catalans n’aiment pas la triche.

La mort, c’est quand tout s’arrête, même le temps, surtout le temps.

La mort, c’est être immobile, quand tout est si facile tout autour de vous.

Il est temps d’être vivants et de se réveiller.

Il est temps d’être au matin d’une nouvelle vie.

Il est temps de se lever et de s’élever pour atteindre le ciel.

Et prendre des photos, images aériennes du si beau pays catalan.

Et faire son cinéma, le film des vies d’antan et d’aujourd’hui, de fiction ou de passion, les films de nos envies sauvages et pas sages, les envies des hommes qui ne sont que de passage pour un temps qu’ils voudraient bien voir durer une éternité.

Comme la Catalanité.

Il est temps de communiquer.

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Par un “médium”, le journaliste !

Un vrai journaliste sera toujours un original.

Vouloir faire parler la même langue à tous les journalistes est une grave erreur.

Vouloir faire user du même style à tous les journalistes est un leurre.

A l’image de la pensée unique, le modèle unique tue le politique, la vie de la cité.

Il faut laisser à la Catalanité sa liberté d’être autre que pareille à toute autre !

Seuls les médiocres s’imitent, fiers de descendre du singe, leur ancêtre commun.

L’histoire se souviendra que la Catalogne a été tuée par un Catalan qui aujourd’hui promet de défaire tout ce qu’il vient de faire.

Brutus n’est pas mort.

C’est l’application de la politique moderne.

Il faut tuer le père et ses racines identitaires pour vivre “ensemble”.

Ensemble ?

Avec des “Brutus” ?

Alors, la France, si elle veut vivre, ne doit plus faire d’enfants.

Mais, au fait, Brutus, était-il un enfant de la France ou un enfant adopté ?

Comme Brutus ?