Du divorce de soi au mariage de l‘amour : – vision de l’église catholique, Sa vision à Lui ?

Cet article, j’aurais dû l’écrire en 2020.

Mais, voilà, pour être totalement honnête, c’était un peu écrire, peut-être, sur moi, et l’amour rend bête, l’amour de lui.

– Comment dire ?

  • Une situation improbable  pour moi, intenable pour lui, l’homme malheureux en ménage ?

Un homme malheureux en ménage et un refus de Le croire, de le croire, non pas lui qui ne m’en a jamais parlé, mais de croire cette info donnée par Lui, moi qui ne suis pas si souvent sage :

– selon Lui, un mariage pervertissant est le pire des mariages car il sépare l’homme de Dieu.

Et sur ce point de doctrine catho pas beau, y’a pas photo :

  • le Seigneur n’approuve pas l’exclusion des divorcés, remariés ou pas.

Pas d’exclusion au partage du pain,

  • cette invitation dominicale au repas du Seigneur pour toutes et tous qui sont pécheurs !

D’ailleurs, il est de bon ton de confesser nos péchés avant de communier avec le Saint, celui qui rompt le pain, le seul humain qui ait réussi à devenir et à rester saint sur cette terre d’enfer.

Si la confession n’est pas réalisée dans les sacro-règles de l‘art, alors, juste avant la messe, concession suprême, tous et toutes ensemble, les brebis galeuses et baveuses qui se critiquent et s’astiquent entre elles, peuvent encore bêler leurs fautes de fesse, pas très fières, en demandant « pardon à Dieu » de différentes manières aujourd’hui :

– du « Je confesse à Dieu » individualisant la responsabilité humaine aux collectifs chants religieux du nouveau Vatican 666 spongieux et vétilleux déresponsabilisant les « infidèles », ces « Tous Pareils », des Islamistes haineux aux Catéchistes migraineux, toutes et tous confondu-es dans le même sac de vipères secoué par des « hommes de Dieu » qui n’aiment ni Dieu, ni les hommes et encore moins les femmes.

[Le « encore moins les femmes » est rajouté à Sa demande.

  • Et Lui, Dieu seul sait combien Il (Son Fils) sait ce que contient le coeur des hommes].

Donc j’ignore pourquoi, sachant que j’ai encore plein de travail à faire sur cette terre de misère, je vais publier un article très contrariant pour la doxa religieuse dominante et ambiante chez les Cathos.

Vous l’avez compris, je l’espère :

  • célibataire, marié-e, divorcé-e ou veuf-ve, Dieu vous aime !

La première personne à qui Jésus a annoncé qu’Il était le Messie était sans doute une très belle femme, une étrangère (- quelle horreur!), une hérétique (- quelle erreur!), une certaine Samaritaine à qui Il a osé parler, lui, un simple « homme », incarné donc déjà condamné en sa chair.

J’ajouterais, circonstances aggravantes, que le Rabbi, le Maître, s’est adressé à une “putain” :

– car appelons un chat, un chat et une “chatte”, une “chatte” !

  • Peut-être même a-t-il eu envie, l’homme qu’il était, de lui rouler un patin, tentation de la chair qui rend le jugement des hommes si arbitraire …

Et, le pire, c’est qu’Il le savait, « l’homme-Dieu », que la Samaritaine n’était pas une sainte.

Lis ce qu’Il lui a dit savoir sur elle, à la belle Samaritaine :

– elle avait eu cinq maris avant d’être en union libre désormais avec un sixième homme qui n‘était même pas son mari, juste un « concubin », conjoint, ami, petit ou grand, que sais-je encore !

  • Et qu’est-ce qu’il a fait, l’homme-Jésus ?
  • Il l’a excommuniée, envoyée en enfer, manu militari ?

-Non, tant pis pour les grenouilles de bénitier, désolée !

Sans rigoler, Il l’a aimée :

– la Samaritaine est la première personne à qui Jésus a annoncé qu’Il était le « messie »,

  • de quoi f.utre un peu « the mess » à la messe dans vos histoires de fesses, non ?

Le Seigneur, un homme, aime les belles femmes comme tous les hommes incarnés :

– ça devrait vous Le rendre plus proche de vous, cet homme-Dieu, non, au lieu de crier au blasphème ?

  • Quel est votre problème ?

Jésus aussi a connu les affres de la chair à la différence près qu’Il (l’homme-Dieu) a su résister aux tentations, Lui :

  • pas comme vous et moi.

Donc, si Jésus a considéré qu’Il pouvait avoir pour première confidente de sa mission divine une « pute», je voudrais juste savoir qui vous autorise, vous, les censeurs impénitents à condamner celle qui a été répandre la Bonne Nouvelle parmi les siens :

– “le Messie est parmi nous, les Humains, et, avec nous, les Samaritains !”

  • De quel droit, vous qui êtes pécheur, toi qui es pécheresse, tu interdis au Seigneur de sauver une femme, de sauver un homme,
  • en le rejetant, en la rejetant et en lui refusant le partage du pain avec Lui, Jésus ?

Même Jésus a donné une bouchée de pain à Judas, le traître, en lui disant :

– « Fais ce que tu as à faire ! »

Et Judas, qu’est-il allé faire sinon, de suite, livrer Jésus au Sanhédrin juif, pour le faire condamner à mort sur la croix de la honte, lui, “l’homme-Dieu” innocent de toute faute.

  • Jésus l’avait annoncé dans les Evangiles :

– « les putes et les voleurs vous précéderont au Paradis » car votre coeur est dur,

  • ce coeur de « Juste » droit dans ses bottes qui exclut du salut celles et ceux que Jésus vient et veut sauver.

Jésus a communié avec Judas, en sachant à l’avance que cet homme allait le faire tuer. Il a rompu le pain et lui en a donné une bouchée.

– “Laissez les « infidèles » venir partager le pain avec vous, les hypocrites qui vous dîtes « fidèles » !”

Vous êtes tellement obsédés par le corps des femmes et vos fesses que vous condamnez davantage le divorce d’une femme que le meurtre d’un homme.

Si un criminel se confesse pour avoir tué son frère, son fils, son ami ou son voisin, vous l’absoudrez, vous recoudrez son habit de fête pour lui permettre de partager avec vous le repas dominical du Seigneur :

  • l’assassin repenti pourra communier avec vous, lui !

Mais, si, pour son malheur, un homme s’est offert un peu de bonheur dans les bras d’une femme autre que la sienne et s’il choisit l’amour,

– « d’être en vérité » plutôt que de vivre l’enfer conjugal du « paraître »,

  • le voilà condamné à vie à être banni et honni par les culs-bénits obséquieux et cauchemardeux d’une église catholique en perdition :

c’est votre manque d’amour qui vous perd !

Car, si Jésus-l‘homme a pardonné à la Samaritaine de s’être mariée, remariée quatre fois pour finir par vivre dans le péché si terrible pour vous de l’union libre, c’est parce que cette femme cherchait l’amour, cette eau vive qui coule du sein de Dieu pour étancher la soif des hommes d’être aimés pour toujours.

Et l’amour, « être en vérité » , est le point théologique et névralgique de cette conversion des mœurs et des coeurs qui me conduit à écrire pire que vous n’aurez jamais à lire, vous, les conservateurs du « mariage à vie » :

– tant qu’il y a de l’amour, il y a de la vie !

Et quand il n’y a plus d’amour, il ne reste que l’envie, la jalousie, l’ennui et les ennuis jusqu’à la nuit des phobies : phobie des homosexuels, phobie des infidèles et la phobie d’« elles », femmes responsables de tous les maux sur terre pour les veaux religieux et les dévots silencieux.

  • Or, le mariage, c’est d’abord l’amour qui unit deux êtres humains qui s’aiment !

– C’est l’union des coeurs avant que d’être l’union des corps.

Dans notre société, le désir sexuel éphémère remplace l’amour réel extraordinaire :

  • et le désir sexuel est à l’amour réel ce qu’est le reflet lunaire à l’amour solaire.

Le Seigneur ne veut pas des « mariages » qui pervertissent les coeurs des hommes.

Il n’y a pire mariage que le mariage des hypocrites qui restent ensemble par amour des biens matériels et se trompent mutuellement, en prétendant être fidèles aux yeux des autres « infidèles ».

L’homme et/ou la femme qui se trompent et tronquent le lien du mariage pour le transformer en pacte avec le diable ne peuvent pas prétendre être avec Dieu s’ils ont choisi la duplicité et la lubricité. S’ils ne divorcent pas, ce n’est par amour l’un envers l‘autre et par amour de Dieu.

– Non, s’ils ne divorcent pas, c’est pour aller forniquer avec n’importe qui, n’importe comment, en sachant à l’avance qu’ils ne respecteront pas les personnes qu’ils vont niquer, aux deux sens du terme. Car ils savent à l’avance qu’ils n’auront rien d’autre à offrir à leurs futures victimes qu’une affaire de cul, la région la plus basse de leur corps, au mieux une histoire de fesses pour petits vieux qui n‘habiteront jamais des cieux auxquels ils ne croient plus.

Et ce sont ces gens-là, le plus souvent fortunés, possédés par leurs possessions matérielles, qui seraient les invités au repas du Seigneur tandis que vous rejetteriez celles et ceux qui sont prêts à tout quitter par amour, un amour que ne condamnera jamais le Seigneur, si amour il y a, c’est à dire respect de l’autre dans un engagement qui implique la fidélité à l’autre ?

– « Sois en vérité », dit le Seigneur, « et tu seras en paix avec toi-même et avec le monde. 

  • Ne juge pas pour ne pas être jugé-e !

– Et accepte le verre d’eau que t’offrira la belle Samaritaine, si tu sais faire taire dans ton coeur la haine de l’étrangère ! 

Le serviteur n’est pas supérieur au Maître.

Si le Maître choisit d’accueillir les amants à son repas du Dimanche, le Jour du Seigneur, parce qu’Il a décidé de pardonner au Roi David son adultère avec Bethsabée, « la fille du serment » (étymologiquement), malgré le meurtre de son mari, Urie, qu’il a envoyé mourir à la guerre pour pouvoir s’unir à l’épouse du Hittite,

  • qui es-tu, toi, pour exclure de la communion les divorcé-es et les remarié-es  ?

Le signe du pardon au Roi David pour cet amour adultère a été symbolisé par la naissance d’un fils, le futur Roi Salomon, né de cette union avec Bethsabée, « la fille du serment » prise à Urie le Hittite.

  • Ne vous étonnez donc pas si Salomon signifie « paix » (- « Je vous donne ma paix ! » en hébreu).

{Le Premier Livre des Chroniques interprète le nom « Salomon » (en hébreu « Shelomo ») comme signifiant que le roi apportera la paix  (« shalom » en hébreu) et la tranquillité à Israël. Le nom signifierait « Sa Paix », en référence au Dieu de « Shalom » ou « complétude », état qui n’est atteint que dans la paix.} Source Wikipédia

  • Aux mariages divertissants et pervertissants, préférez toujours l’amour qui vous oblige à tout quitter du moment que vous aimez l’autre réellement comme le Seigneur vous a aimé-e et vous aime !
  • A vous qui avez choisi d’aimer, recevez la paix immémoriale du Seigneur dans l’amour de Dieu, pas dans les fornications bestiales et les relations triviales !

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Je ne pouvais pas écrire, encore moins publier cet article en 2020.

Pourtant, la chanson « Hallélujah » de Léonard Cohen donné comme signe pour cet amour portait déjà ce message, à condition d’en comprendre le sens et d’être parfaitement anglophone.

Moi, la mélodie m’avait touchée à cause de la voix cassée et profonde de ce chanteur juif sublime que fut Léonard Cohen.

Ce n’est que, bien plus tard, presque par curiosité, au hasard d’un clip qui relatait l’histoire de David avec Bethsabée sur fond de musique de la chanson « Allélujah » que je compris combien je m’étais trompée :

– il avait été choisi comme signe d’amour par Lui une chanson d‘adultère :

  • Horreur et damnation… vraiment Il exagère !

– Après, après quoi ?

Deuxième signe :

  • « Le Cantique des cantiques », pas mieux,
  • le plus beau poème d’amour biblique écrit par le Roi Salomon, justement, né d’un adultère !

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Le Cantique des Cantiques – Chapitre 3 – שִׁיר הַשִּׁירִים

1 Sur ma couche nocturne, je cherchai celui dont mon âme est éprise: je le cherchai mais ne le trouvai point.

2 Je résolus donc de me lever, de parcourir la ville rues et places pour chercher celui dont mon âme est éprise; je l’ai cherché et ne l’ai pas trouvé.

3 Les gardes qui font des rondes dans la ville m’ont rencontrée: ” Avez-vous vu [leur demandai-je] celui dont mon âme est éprise?”

4 A peine les eus-je dépassés que je trouvai celui que mon cœur aime; je le saisis et ne le lâchai point, que je ne l’eusse emmené dans la maison de ma mère, dans la chambre de celle qui m’a mise au monde.

5 Je vous en conjure, ô filles de Jérusalem, par les biches ou les gazelles des champs: n’éveillez pas, ne provoquez pas l’amour, avant qu’il le veuille!

[…]

Le Cantique des Cantiques – Chapitre 5 – שִׁיר הַשִּׁירִים

1 Je suis entré dans mon jardin, ô ma sœur, ma fiancée; j’ai récolté ma myrrhe et mon baume, j’ai mangé de mes rayons de miel, j’ai bu mon vin et mon lait. Mangez, mes compagnons, buvez et enivrez-vous, amis.

2 Je dors, mais mon cœur est éveillé: c’est la voix de mon bien-aimé! Il frappe: ” Ouvre-moi, ma sœur, ma compagne, ma colombe, mon amie accomplie; car ma tête est couverte de rosée, les boucles de mes cheveux sont humectées par les gouttelettes de la nuit.”

3 “J’ai enlevé ma tunique, comment pourrais-je la remettre? Je me suis lavé les pieds, comment pourrais-je les salir?”

4 Mon bien-aimé retire sa main de la lucarne, et mes entrailles s’émeuvent en sa faveur.

5 Je me lève pour ouvrir à mon bien-aimé; mes mains dégouttent de myrrhe, mes doigts laissent couler la myrrhe sur les poignées du verrou.

6 J’ouvre à mon bien-aimé, mais mon bien-aimé est parti, a disparu mon âme s’était pâmée pendant qu’il parlait; je le cherche et je ne le trouve point, je l’appelle et il ne me répond pas.

7 Les gardes qui font des rondes dans la ville me rencontrent, ils me frappent, me maltraitent; les gardiens des remparts m’enlèvent ma mantille.

8 Je vous en conjure, ô filles de Jérusalem: Si vous rencontrez mon bien-aimé, que lui direz-vous? Que je suis malade d’amour!

9 En quoi ton amant est-il supérieur aux autres amants, ô la plus belle des femmes? En quoi ton amant est-il supérieur aux autres amants, pour que tu nous conjures de la sorte? […]]

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– Dis-moi, Seigneur, explique-moi comment la Bible peut contenir le plus beau poème d’amour qui fut jamais écrit par un homme ?

  • L’amour d’un seigneur-amant qui vient visiter clandestinement sa douce « amie » !

Alors il serait peut-être grand temps que l’église catholique soit en raccord avec ce qui est écrit dans la Bible.

– Si je peux enfin publier cet article ?

  • Oui, puisque, pour moi, tout est fini.

– Peut-être ai-je choisi de devenir une hypocrite par respect des convenances sociales en sacrifiant l‘amour ?

  • – Alors, non, qu’on ne dise jamais de moi que je suis quelqu’un de bien parce que je l’ai fui !

Mais, le dimanche, je pourrais aller communier avec les autres hypocrites, ces « fidèles » qui critiquent les « infidèles ».

Dans mon coeur, je saurais que Tu préfères, Toi, Seigneur, le plébéien qui s’humilie devant Toi en vérité, plutôt que le pharisien qui se dresse face à Toi,

  • le juste orgueilleux qui défie les cieux
  • et se rend malheureux en rendant malheureux-ses celles et ceux qui l’entourent.

Souvenir des premiers jours au printemps 2020 quand je n’avais pas compris Ta volonté :

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