L’Eglise Catholique a trahi.
Seul un schisme peut vous libérer du mondialisme béat des athées et des “pas-francs” maçons.
Le père Vincent FEROLDI pose en chemise, la chemise blanche des nouveaux patrons de ce monde, celle déchirée par les ouvriers des nouveaux seigneurs quand leur colère explose dans l’air d’une France qui a oublié qu’elle était la France.
A quoi sert finalement le SRI (Service des Relations avec l’Islam) [de l’Eglise Catholique] ?
Air-France, il manque pas d’air, le DRH, venir annoncer à des milliers d’ouvriers qu’ils sont “remerciés” et s’attendre à recevoir des remerciements ! Enterrement d’Air-France, c’était pour un peu l’enterrement du DRH. Mais ce fut à coup sûr l’enterrement de la gestion des RH, RH comme “ReicH”, un coup dur qui vaut bien quelques coups drus sur un DRH qu’avait mouillé la chemise pour ses patrons qu’aiment pas les esclaves “marron”, ceux qui se révoltent et se libèrent !
Le père Vincent FEROLDI, nouveau seigneur de ce mondialisme en vogue, ne porte aucun signe ostentatoire religieux, surtout pas ! sur sa chemise si blanche. D’ailleurs il est là pour vous convaincre que l’Islam, c’est pareil que le Christianisme, tout pareil. Les femmes en sont convaincues, elles qui doivent aller prier dans les perchoirs des poulaillers qui leur sont réservés, créatures impures, ordures sexuelles. Vaincues, nées par hasard soumises parce que femmes, loin du regard des hommes.
Le père Vincent FEROLDI travaille pour la DCRI, euh pardon, les gars, pour le SRI. Non pas le SDIG, mais le Service des Relations avec l’Islam . On pourrait se tromper tant les acronymes sont semblables. Au Service des Renseignements Intérieurs, ah non ? Pourtant j’aurais cru, moi qui ne crois pas les hommes, mais ne crois que Dieu, ce que je vois, quoi. Oui, parce que, sinon, je ne croirais pas en Dieu, étant sceptique de nature et critique par culture. C’est la faute à Voltaire !
Il est interdit de critiquer une religion, une seule, d’où institution du délit de blasphème pour l’Islam.
Il est interdit de critiquer le gouvernement PS, surtout quand on est fonctionnaire et qu’on sait qu’ils brassent de l’air, en attendant la guerre qui va leur permettre de se maintenir au pouvoir (croient-ils, eux qui ne croient en rien !).
D’où destitution du pouvoir populaire et institution du crime de lèse-majesté : il vaut mieux avoir l’air, d’un roi, que la terre, la terre à cultiver.
Donc le père Vincent FEROLDI, qui est censé représenter Jésus comme étant l’un de Ses apôtres, donc censé L’encenser, nous explique que le CHRIST n’existe pas et que suivre la voie de l’Islam, c’est tout pareil. Oui, parce qu’expliquer que suivre la voie de l’Islam, c’est tout pareil, alors c’est tout pareil que de dire que le CHRIST n’existe pas.
Le père Vincent FEROLDI qui croit en lui, avec un petit “l” et pas en Jésus-CHRIST, qu’il doit croire mort, ne L’ayant jamais rencontré, donc étant mort en lui-même, explique qu’il est même ravi, le béat, d’avoir été au Paradis de l’Aïd el-Kébir, l’Enfer des agneaux sacrifiés au nom d’ALLAH. [Aïd el-Addha, la grande Fête du Sacrifice, c’est à dire Aïd el-Kébir ].
Au Paradis des Sacrificateurs, quand le sang des agneaux coule sur le sol et que les bêtes agonisent, le père Vincent FEROLDI ressent la présence de Dieu. Il est franc-maçon ? Car ce dieu-là, je le connais aussi, ce dieu qui aime les sacrifices humains et animaux, les sacrifices sanglants. Il ne s’apppelle pas Jésus. Il le dit, lui-même, d’ailleurs, un rien railleur : – “Moi, je ne m’appelle pas Jésus”. Qui l’eût cru(-cifié) ?
Non, se faire égorger “conscient” ne fait pas mal. Si, j’te l’jure, sur la tête de… ? Pourquoi pas la tienne ? Non, tu veux pas ? Il faut croire sur parole ce qui est affirmé contre la foi de l’Homme qui a a mis fin à tous les sacrifices humains et animaux, égorger un animal et le laisser perdre son sang, conscient, agoniser, ce n’est pas le faire souffrir.
La preuve, en Orient, l’Etat Islamique vient de crucifier un garçon de douze ans, après l’avoir torturé sous les yeux de son propre père parce qu’il ne voulait pas renier sa foi chrétienne. Puis les Islamistes ont “joué” avec les corps d’autres Chrétiens qui devaient choisir entre ALLAH ou le CHRIST. Ils ont choisi de mourir “béats” pour CHRIST. A chacun sa béatitude ! Pendant ce temps, le béat père Vincent FEROLDI, dans son hébétude, nous explique qu’en Occident il faut se convertir, mes soeurs, mes frères, à la foi musulmane, c’est “tout pareil” ! Pas la peine de vous torturer et triturer les méninges, l’Eglise Catholique a choisi pour vous : vous ne serez pas des martyrs chrétiens. Non, n’ayez pas peur de mourir ! Vous allez vous convertir à l’Islam plutôt que souffrir. Mariez-vous avec l’Islam qui vous demandera de renoncer à votre foi chrétienne, mais qu’importe, il paraît.
http://www.mirror.co.uk/news/world-news/isis-thugs-crucify-christian-boy-6581572
ISIS thugs crucify Christian boy aged 12 after slicing off fingertips in front of his father
Ouf, nous voilà sauvés !
Nos filles aussi, surtout, vos femmes, vos épouses et vos soeurs.
Chouette, on va pouvoir se faire niquer tous les jours et forniquer comme des bêtes, jusqu’à en crever, pour la gloire du nouveau dieu !
Plus de monogamie :
– “L’homme et la femme ne faisaient plus qu’un, quelle connerie, c’te histoire. Fini de s’engueuler pour une histoire de pomme d’Eve, une pomme restée coincée dans la gorge d’Adam, la pomme d’Adam. Y’avait tricherie ! Eve a définitivement perdu le droit à son égalité.
Les mecs de la Mecque auront autant de femmes qu’ils veulent, surtout s’ils sont riches, et les meufs, ça leur fera un effet boeuf de se retrouver le cul à l’air, par terre avec les quatre fers en l’air, à faire la vache qu’on pourra attraire autant qu’ils le veulent, ces mecs de la Mecque, pour les faire lapider, relations toutes adultères !
Le masculin l’emporte sur le féminin, y’a pas photos, surtout en Arabie Saoudite.
Je suis prête à parier avec un homme l’impossibilité de pouvoir prendre, seulement en photo, une femme dévoilée dans la rue, marchant tête nue, en Arabie Saoudite.
Ne vous tuez quand même pas pour moi !
D’autres ont essayé, des femmes justement, et en sont mortes.
Depuis elles se sont définitivement tues et ont perdu leur pari.
C’est vous dire combien je suis contente d’apprendre par un prêtre catholique que l’Islam et le Christianisme, c’est tout pareil !
Des années de luttes séculaires pour les droits des femmes anéanties par un curé catholique qui ne sait plus où il habite et qui il est !
Mais convertis-toi à l’Islam et fous la paix à Jésus, si tu ne veux pas Le suivre.
Médite sur ta propre perfidie.
Je m’interroge :
– Ont-ils le Q qui les gratte à ce point-là, ces curés traîtres qui renient le CHRIST ?
Pour vouloir devenir musulmans et pouvoir forniquer comme des taureaux devant le Veau d’Or du pétrole noir de la Mecque.
Ils sont drôles, tous, à vouloir qu’on épouse des Musulmans, qu’on accueille jusque dans nos couches des Musulmans !
Quelle mouche les a piqués, ces curés catholiques pas encore défroqués ?
Ah si, à voir la photo, il est défroqué, le curé FEROLDI.
Oui, un Imam peut épouser autant de femmes qu’il veut, sans oublier le fait que le Coran non toiletté autorise l’esclavage et la pédophilie. Ils sont réjouis, nos bergers, qui aiment tant les petits enfants et nous forcent à héberger ceux qui vont enfin les libérer de leur voeu de chasteté.
Manifestement la tentation est irrésistible !
Quant aux agneaux sacrifiés sur l’autel de la bêtise humaine et de la concupiscence charnelle, que dire, qu’écrire face à ce prêtre lui-même sacrificateur, traître bientôt, le couteau à la main coupant la gorge de l’Agnus Dei, de l’Agneau pascal, Jésus-CHRIST, puisqu’admirateur de ces rituels cruels, des tueurs de Chrétiens au Moyen-Orient ? Il aurait pu au moins avoir la décence d’attendre qu’ils soient tous morts, les Chrétiens du Moyen-Orient. A le lire, ils ne doivent pas mourir de rire, eux ! Juste ressentir la souffrance de la trahison et s’interroger devant tant de déraison.
Le CHRIST est venu mettre fin à tous les sacrifices humains et animaux par Son seul sacrifice. Et ce triste sire, dans son délire mondialiste, vient de sanctifier les sacrifices humains, vient de bénir la main des Jihadistes qui égorgent les Chrétiens du Moyen-Orient, “illuminé”, “allumé” par le feu de la consomption d’un désir intérieur inavouable et charnel.
La société de consommation est sottement incarnée par cette confusion identitaire, cette incapacité à faire la distinction entre le bien et le MAL, cette inversion maçonnique des valeurs spirituelles, au nom de la peur de toute guerre.
Tous “potes”, mes frères ! Je voudrais juste voir la couleur de la compote à la fin du sketch, “Tous pareils”. Quand tu te réveilles, à quoi penses-tu en premier ? Bah là, c’est pareil, tout pareil. Note bien, ces gens-là ne pensent pas. Ils sont juste “pareils”, tout pareils, tous pareils. Pas la peine de penser leur différence, cette différence qui les rend uniques. L’appareil politique indubitablement démagogique et ignoblement maçonnique efface une merveille de Dieu, le fait qu’aucune créature n’est pareille à une autre, aucune espèce animale à une autre et aucune religion à une autre. Il n’y a que les imbéciles pour croire le contraire.
Luc 14-25
Quittez ceux que vous aimez
Beaucoup de gens suivent Jésus.
Lui se retourne. Il dit :
“Pour être mon disciple,
il faut savoir se détacher
de votre père, de votre mère, de votre femme,
de vos enfants, de vos frères, de vos soeurs.
Il faut ne plus penser même à votre vie.
“Celui qui ne porte pas sa croix
et qui ne marche pas avec moi
ne peut pas être mon disciple.“
Elle est où, ta croix, Père Vincent FEROLDI ?
Seigneur, écoute la voix de ces martyrs chrétiens qui ont refusé de Te renier et sont morts dans d’atroces souffrances !
“NON POSSUMUS”, c’est leur cri de Chrétiens martyrisés pour les jeux de Daech, les nouveaux jeux du Cirque occidental.
Eux, ces Chrétiens oubliés, n’ont fait aucun mal et n’avaient tué, n’ont tué personne, pas même des agneaux innocents, pour les sacrifier à un dieu cruel.
Le sang n’a pas été versé par eux, les Chrétiens du Moyen-Orient.
Oubliés sont-ils, car leurs frères d’Occident copulent avec ceux qui pullulent, par peur du plus grand nombre.
Adoration de la lune, la lune sanglante de l’Aïd el-Kébir !
Abdication de la foi des prêtres devant les nouveaux maîtres de ce monde, la foi sanguinolente et indolente des bêtes conduites à l’abattoir, avant que leur tête ne tombe sur le sol dur d’un mouroir humain.
Prêtres, vous êtes le sel de la terre.
Les Chrétiens n’en sont que les plats quelque peu affadis, cuisinés par vous à toutes les sauces.
Mais vous avez mélangé la cuisine, avec gants blancs et tabliers de cuir, à la cuisine biologique du Seigneur et de Ses sacrements, celle qui donne la Vie.
Et maintenant vous n’avez plus à offrir que des charognes et des os à ronger.
“Vos églises se vident parce que votre coeur est vide”, dit le Seigneur.
Vous ne croyez plus en Lui.
Vos brebis cognent à vos portes et vous les renvoyez vers les loups.
Craignez le Seigneur, car Il est Vivant.
Luc 14-34
Le bon et le mauvais sel.
“Le sel est une bonne chose.
Mais si le sel devient mauvais
comment peut-on le rendre bon ?
Il ne peut plus servir… Il faut le jeter.
Comprenez si vous pouvez.” dit le Seigneur.
http://www.linternaute.com/actualite/societe/1242541-aid-el-kebir-2015-aid-el-adha-drame-a-la-mecque-plus-de-220-morts-dans-une-bousculade/
Aïd el-Kébir 2015 (Aïd el-Adha) : la fête du sacrifice, date de fin du Hajj, expliquée
La Rédaction, Mis à jour le 24/09/15 20:19Linternaute.com
AID 2015 – La fête de l’aïd el-Kébir 2015 (ou aïd el-Adha) a eu lieu ce jeudi 24 septembre 2015 pour les musulmans. Fixation de la date, origines et traditions de la fête du sacrifice, sens du pèlerinage du Hajj. Linternaute.com vous donne tes clés de cette journée.
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Je viens de lire un entretien (ci-dessous après la réponse du père Pagès NDLR) avec le père Vincent Feroldi, nouveau responsable du Service pour les Relations avec l’Islam (SRI) de la Conférence épiscopale de France. Avant de présenter les commentaires que m’inspire cet entretien, je signale la photographie du père Feroldi illustrant l’article, qui nous le montre habillé en civil, et en cela dans la désobéissance vis-à-vis de l’Église, laquelle ne cesse de demander aux prêtres de porter l’habit ecclésiastique (can. 284), en sorte que si « L’habit ecclésiastique est le signe extérieur d’une réalité intérieure »[1], on a envie de demander à ce prêtre d’aller se rhabiller… En un temps où les repères traditionnels disparaissent, tandis que surgissent de partout les voiles des musulmanes et les qamis de leurs maris, comme il est judicieux de mépriser cet humble témoignage de fidélité à l’Église, d’annonce de la Présence du Dieu sauveur parmi nous ! Et bien que l’Église demande à ce que cette désobéissance soit supprimée par « l’autorité compétente »[2], nos évêques, de ce devoir, depuis des décennies, semblent n’avoir cure. C’est bien dommage, car outre le manque d’amour de l’Église qu’enseigne une telle attitude, c’est encore un excellent moyen de ruiner l’autorité : comment demander aux fidèles de témoigner de la foi lorsque soi-même on refuse d’en témoigner par ce moyen si simple de l’habit ? Et comment demander à des personnes le respect du devoir d’obéissance lorsque soi-même l’on n’obéit pas, et alors même que l’on a juré obéissance à chacune de ses ordinations ? Certes, l’air supérieur, on dira que maintenant on est habitués, et qu’« il y a plus important », et l’on piétinera ainsi un peu plus la Parole du Seigneur qui enseigne : « Celui qui est fidèle en peu de choses l’est aussi en beaucoup, comme celui qui est malhonnête en peu de choses est aussi malhonnête en beaucoup. » (Lc 16.10)… Leçon que l’entretien ne va malheureusement pas invalider.
Le nouveau responsable du Service pour les relations avec l’islam de la Conférence des évêques de France[3] nous parle « d’un Islam spirituel, chemin qui mène à Dieu et qui permet à des hommes et à des femmes de donner pleinement sens à leur vie. » Lisant cela, je demande alors à la Conférence des évêques de France pourquoi il faudrait encore être chrétien, s’il est vrai que l’islam mène à Dieu et permet de donner pleinement sens à notre vie ! Ce bon père nous invite-t-il à devenir musulman celui qui veut aller à Dieu et donner pleinement sens à sa vie ? Mais est-on encore chrétien lorsqu’on croit que l’islam mène à Dieu ? Y a-t-il plusieurs chemins pour aller à Dieu ? Est-on encore chrétien lorsque l’on nie que Jésus est le seul chemin pour aller à Dieu (Jn 14.6) ? L’autorité épiscopale est-elle engagée par ce propos ?
« Dans l’opinion publique, Islam égale djihadisme égale violence. Or je connais de nombreux musulmans témoins de la foi et qui vivent profondément les valeurs évangéliques. » Le père Feroldi se rend ici coupable de l’utilisation aussi courante que désastreuse du procédé de l’amalgame par lequel est transférée la bonté naturelle des musulmans à l’islam. Ne pas faire cette distinction est catastrophique, car à vouloir aimer les musulmans, on en vient à vouloir aimer l’islam. Qu’il y ait dans l’islam de braves gens ne doit pas être mis au compte de l’islam, mais de la nature humaine, que Dieu a créée bonne, raison pour laquelle il y a des braves gens partout. Dieu fait « lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et tomber la pluie sur les justes et sur les injustes. (Mt 5.45) » Les musulmans, partageant la même nature humaine que les autres hommes, sont, comme chacun d’eux, libres d’obéir aux injonctions de leur conscience, de faire le bien plutôt que de faire le mal, de vivre profondément « les valeurs évangéliques » ou pas. Et s’ils choisissent de vivre « les valeurs évangéliques », ce ne peut jamais être à cause de l’islam, mais toujours en dépit de l’islam, nonobstant les éléments positifs que l’islam contient, comme la reconnaissance de l’existence du Dieu créateur et son unicité, lesquels ne sont présents que pour mieux faire accroire au bien-fondé du rejet de la foi chrétienne caractérisant l’islam. « Aucun arbre mauvais ne donne de bons fruits » (Mt 7.18) Comment jamais croire que l’islam niant l’accomplissement parfait, universel et définitif du salut réalisé en Jésus et rendu présent dans et par l’Église, puisse venir d’ailleurs que de l’enfer ? Quant aux valeurs évangéliques, elles auraient dû être écrites entre guillemets, comme l’enseigne l’encyclique Redemptoris Missio, car l’on ne peut vraiment vivre les valeurs évangéliques qu’en communion avec Jésus, ce que l’islam se fait précisément gloire de refuser (Coran 2.116 ; 4.171 ; 10.68 ; 23.91 ; 43.81). « Certes, le Royaume des Cieux exige la promotion des biens humains et des valeurs que l’on peut bien dire « évangéliques », parce qu’elles sont intimement liées à la Bonne Nouvelle. Mais cette promotion, à laquelle l’Église tient, ne doit cependant pas être séparée de ses autres devoirs fondamentaux, ni leur être opposée, devoirs tels que l’annonce du Christ et de son Évangile, la fondation et le développement de communautés qui réalisent entre les hommes l’image vivante du Royaume. Que l’on ne craigne pas de tomber là dans une forme d’« ecclésiocentrisme»! »[4] De deux choses l’une, soit notre nouveau responsable des relations avec l’islam flatte publiquement l’islam dans l’espoir de se faire aimer des musulmans, et dans ce cas il n’est pas un serviteur du Christ (Ga 1.10), soit il ignore ce qu’est l’islam, et dans ce cas il n’est pas à sa place. Je ne vois pas d’autre raison possible de l’utilisation de cet amalgame.
« Je veux servir cette rencontre entre croyants et favoriser une présence harmonieuse et constructive au sein de l’espace public. » Quelle présence harmonieuse peut-on espérer avec les musulmans à qui Allah commande : « Combattez-les [chrétiens] jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’association [d’Église] et que la religion soit uniquement à Allah, à lui seul ! (Coran 2.193) » ? En sorte qu’Allah leur fait dire : « Entre nous et vous, c’est l’inimitié et la haine à jamais jusqu’à ce que vous croyez en Allah, seul ! (Coran 60.4) » ?
Le père Feroldi évoque ensuite les mariages islamo-chrétiens, grands pourvoyeurs de conversions à l’islam, puisqu’un non-musulman ne peut pas épouser une musulmane, à moins de se convertir à l’islam (Coran 2.221), ce que tous les pays musulmans exigent, et à quoi très dévotement l’administration française se soumet dans le cadre de ses accords bilatéraux. Je saisis l’occasion de faire remarquer que pour un chrétien, professer la foi musulmane, la Chahada, signifie apostasier la foi chrétienne, et donc perdre la vie éternelle… Je sais que des prélats ― jusqu’au Vatican ― conseillent d’accepter ce qu’ils veulent considérer comme une simple formalité, mais Notre Seigneur a enseigné à préférer Son amour à tout autre : « Si quelqu’un vient à Moi sans Me préférer à quiconque [y compris son conjoint], il ne peut être mon disciple. » (Lc 14.26) Le responsable du SRI regrette que les familles ne voient pas d’un bon œil de telles unions, parce que ces couples « veulent donner une dimension spirituelle à leur union ». Mais quelle union spirituelle peuvent envisager des personnes divisées jusque dans leurs relations à Dieu, Source et Fondement de l’amour ? Comment ne faire qu’un sans être unis au même Dieu ? Qu’y a-t-il de plus important ici-bas et pour l’éternité que notre union à Dieu ? Est-ce sans raison que saint Paul demandait à ce que l’on se marie « dans le Seigneur seulement (1 Co 7.39) » ? Les orthodoxes ne bénissent pas de mariages islamo-chrétiens, et les évêques d’Italie ont eu le courage de les déconseiller « du fait que l’islam considère la femme inférieure à l’homme, du fait que pour l’islam le mariage n’est qu’un simple contrat, que l’homme peut annuler quand il le souhaite, et du principe selon lequel les enfants appartiennent au père et doivent nécessairement suivre sa religion, au point que la mère ne peut même pas exiger que les enfants lui soient confiés en cas de décès du mari. »[5]…
Dans le contexte des relations islamo-chrétiennes, où prévaut l’ignorance de la foi chrétienne, tant du côté musulman que souvent aussi du côté chrétien, il importe de toujours expliciter les notions utilisées, d’utiliser toute occasion pour faire œuvre catéchétique. Or, un propos comme celui-ci : « L’esprit du Christ n’est pas réservé à ma communauté. Il est aussi présent au cœur de mes frères musulmans », témoigne d’une grave confusion, et au carré, qui favorise l’hérésie de l’indifférentisme religieux.
Premièrement, elle laisse entendre que les musulmans sont nos frères. Ce qui n’est pas le cas, puisque est frère d’un chrétien celui qui fait la volonté de Dieu (Mc 3.35), or celui qui obéit à l’islam ne fait pas la volonté de Dieu. Ou alors, encore une fois, que l’on nous dise pourquoi il faudrait encore rester chrétien et ne pas devenir musulman ! Certes, on dira que nous sommes frères en humanité. Mais cet essai de justification n’a rien de pertinent, car se situer sur ce plan n’a rien de proprement chrétien : on peut très bien être homme sans être chrétien (Cf. Mc 3.35 : 2 Co 5.16 ; 11.18).
Deuxièmement, le propos laisse entendre que le Saint-Esprit serait présent chez les musulmans comme il l’est dans l’Église. Or, le Saint-Esprit n’est présent en tout homme que comme un étranger de passage, tel le vent qui passe pour inviter à chercher Dieu et à Le reconnaître dans le Christ (Jn 3.8), tandis que chez un chrétien, Il y est chez Lui (2 Tm 1.14), à demeure, devenu avec lui un seul esprit (1 Co 6.17 ; He 6.4), pour le spiritualiser et diviniser (2 P 1.4). C’est tout de même autre chose ! Si le Saint-Esprit était présent chez les non-baptisés comme chez les baptisés, pourquoi encore demander le baptême afin de recevoir le Saint-Esprit (Ac 2.38) ? « L’Esprit Saint demeure dans l’Église, la vivifie de ses dons et de ses charismes, Il la sanctifie, la guide et la renouvelle sans cesse. Il en résulte une relation singulière et unique qui, sans exclure l’action du Christ et de l’Esprit Saint hors des limites visibles de l’Église, confère à celle-ci un rôle spécifique et nécessaire. D’où aussi le lien spécial de l’Église avec le Royaume de Dieu et du Christ qu’elle a ‘la mission d’annoncer et d’instaurer dans toutes les nations.’ »[6] On ne voit pas que le dialogue joue son rôle s’il gomme la spécificité chrétienne pour l’identifier à la condition d’autrui.
Enfin, le père Feroldi nous dit avoir « pu communier profondément à ce temps de prière » qu’est de la fête de l’Aïd-al-Adha. Mais comment est-il possible de communier à une prière antichrétienne ? Ce prêtre n’a-t-il pas appris que « La prière commune est basée sur une foi commune, et donc pleinement partagée par ceux qui s’y associent »[7] ? Même le cardinal Tauran le reconnaît : « Prier ensemble, cela s’appelle du syncrétisme »[8]… une hérésie. Je souhaiterais que les membres de l’Eglise impliqués dans le dialogue inter-religieux méditent davantage ce commandement de saint Paul : « Ne formez pas d’attelage disparate avec des infidèles. Quel rapport en effet entre la justice et l’impiété ? Quelle union entre la lumière et les ténèbres ? Quelle entente entre le Christ et Béliar ? Quelle association entre le fidèle et l’infidèle ? » (2 Co 6.14-15)
Tout semble fait aujourd’hui non pas pour fortifier les fidèles contre l’islam[9], qui n’a d’autre raison d’être que de détruire le christianisme et conduire en enfer, mais pour le leur faire aimer. A quoi sert au fond le dialogue islamo-chrétien, et le SRI qui est à son service, sinon à donner à l’islam la respectabilité dont il a besoin pour islamiser en toute tranquillité la société, et donc les chrétiens eux-mêmes ? Sans douter des bonnes intentions du père Feroldi, je suis porté à prendre au sérieux la dénonciation par Notre Dame à Akita des compromissions par lesquelles Satan s’introduit dans l’Église. De même que j’ai horreur de voir l’Église catholique siéger au sein de la Conférence des Responsables de culte en France, parce que, selon la volonté de la religion républicaine pour qui toutes les religions se valent, elle donne ainsi à voir qu’elle a renoncé à s’affirmer comme la seule vraie religion, « colonne et le fondement de la vérité » (1 Tm 3,15), favorisant ainsi l’indifférentisme[10], de même, je souhaiterais que nous n’ayons pas de relation avec l’islam, pas de SRI ! N’est-ce pas ce que demande le doux saint Jean, l’Apôtre de l’Amour : « Si quelqu’un vient à vous sans apporter cette doctrine [l’Évangile], ne le recevez pas chez vous et abstenez-vous de le saluer. Celui qui le salue participe à ses œuvres mauvaises. » (2 Jn 1.10-11) ?
[1] Congrégation pour le Clergé, Directoire pour la vie et le ministère des prêtres, n°61.
[2] idem n°61 b.
[3] http://www.relations-catholiques-musulmans.cef.fr/2015/09/01/passage-de-temoin-a-la-direction-du-sri/
[4] St Jean-Paul II, Redemptoris Missio, n°19.
[5] http://www.bladi.info/threads/vatican-mariage-catholique-musulman.44711/
[6] Redemptionis Missio, n°18.
[7] http://www.vatican.va/jubilee_2000/magazine/documents/ju_mag_june-sept-1996_fortino_fr.html
[8] http://fr.aleteia.org/2013/01/21/musulmans-et-chretiens-peuvent-ils-prier-ensemble/
[9] Ce qu’a pourtant demandé Jean-Paul II (cf. Ecclesia in Europa, n°57).
[10] « De telles entreprises ne peuvent, en aucune manière, être approuvées par les catholiques, puisqu’elles s’appuient sur la théorie erronée que les religions sont toutes plus ou moins bonnes et louables, en ce sens que toutes également, bien que de manières différentes, manifestent et signifient le sentiment naturel et inné qui nous porte vers Dieu et nous pousse à reconnaître avec respect sa puissance. En vérité, les partisans de cette théorie s’égarent en pleine erreur, mais de plus, en pervertissant la notion de la vraie religion ils la répudient, et ils versent par étapes dans le naturalisme et l’athéisme. La conclusion est claire: se solidariser des partisans et des propagateurs de pareilles doctrines, c’est s’éloigner complètement de la religion divinement révélée. » (Pie XI, Mortalium animos)
Abbé Guy Pagès – Islam et vérité
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Equipe sri nvelle de gauche a droite c desfray chopick j f bour v feroldi c hamza a perouchine(L’équipe du SRI. De gauche à droite: C. Desfray-Chopick ; Frère J-F Bour, o.p. ; Père V. Feroldi ; Sœur C. Hamza ; A. Perouchine
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