
Il est passé, très vite, très humble, presqu’inaperçu.
Il ne demande jamais rien, l’Abbé Pierre.
C’est juste une présence “qui est”.
Et des pensées qui flottent comme des nuages dans l’atmosphère terrestre, nuages éphémères dont il faudrait interpréter les formes.
– Non !
Pas interpréter les formes puisqu’il me donne forme à sa pensée flottante, qu’il me donne la forme de ses flashs, sa pensée qui est comme l’air, ou plutôt comme une lumière fugace et sage.

Je vois par lui, lui qui regarde au loin, si loin devant, mais si près de nous dans le temps, je vois :
– un peuple désespéré
– un troupeau de moutons qui n’ont plus rien à brouter mais qui continuent d’être tondus en attendant d’être égorgés.
- C’est moi qui ajoute “égorgés” à cause de la suite de la vision.
Le Seigneur m’y autorise.

L’Abbé Pierre, qui n’aime pas le “A” majuscule à “abbé” lui qui se voulait petit parmi les petits, faible parmi les faibles, pécheurs avec les pécheurs,
- l’Abbé Pierre me montre :
– la terre de France presque divisée en deux.
D’un côté les pauvres de France, de l’autre, les pauvres qui ne sont pas de France ou qui ne veulent pas en être.
Au centre, comme sur un stade de football, un cercle d’initiés qui se croit tout permis et qui croit qu’ils vont pouvoir encore longtemps tenir l’équilibre entre deux mondes de misère, deux mondes de plus en plus misérables.
Au-dessus, le Seigneur nous regarde :
- Ceux qui sont au centre, le nombril du monde, sont déjà condamnés.
– Mais le savent-ils ?

Que ce soit le camp des pauvres de France qui gagne ou celui des pauvres de nulle part, les gens du Centre sont condamnés.
Ils seront shootés, chassés en-dehors des buts, butés en-dehors des champs de vie, de la vie terrestre.
- Et ils seront butés en-dehors de la Vie, de la vie céleste.
– Par le Seigneur Lui-même !
Avant, le camp des pauvres de France devra affronter les forces de police qui ont trahi la France pour quelques euros de plus par mois,
– des forces de police qui servent leurs Maîtres maçonniques, aveuglément et stupidement.
L’armée française devra choisir son camp, le camp des gens du Centre ou le camp des pauvres de France.
Le Seigneur me montre que le choix n’est pas encore fait car les Généraux, beaucoup de Généraux trahiront pour de l’argent, les gens de France, les pauvres gens de France.

Ils trahiront la mémoire du Colonel Arnaud BELTRAME, après l’avoir célébré comme un héros.
L’Abbé Pierre s’élève et, sous ses pieds, je vois un peuple désespéré qui n’a plus rien à perdre, que sa vie à perdre, et qui ne voudra pas perdre sa vie sans l’avoir fait perdre à ceux qui lui interdisent de vivre, de pouvoir vivre de son travail.
Il y aura des cris, il y aura des morts.
Il y aura des feux, pas des feux de joie, des feux partout, des feux de rage et de désespoir.
– “Mon peuple, aie courage !” dit l’Abbé Pierre. ” Le Seigneur ne t’abandonne pas.

Partout autour de toi, partout autour de la France, Il construit des murs de protection infranchissables.
Le Seigneur a choisi de mettre à la tête des grands pays de ce monde des puissants qui ne sont plus des gens du Centre.
Les cris du peuple écrasé sous la dictature des riches réveilleront les morts.

– Et les Croisés reviendront, les Moines-Guerriers !
Ils chasseront ceux qui se sont installés sur des terres chrétiennes en foulant des pieds la foi chrétienne de leurs ancêtres, de vos ancêtres.
Alors le gouvernement du Centre ouvrira les portes des prisons et libérérera les fauves pour qu’ils se retournent contre le peuple en colère.
Et les policiers tireront sur le peuple et laisseront les fauves déchiqueter les femmes et les enfants pendant qu’ils assisteront, impassibles, à l’agonie de la France.
– “Ce sera le “massacre des Innocents” !”
La corruption a gangrené tous les niveaux institutionnels.
Ils sont déjà prêts, ceux qui se sont armés dans cette perspective, conquérir la France chrétienne et en faire un Califat.
Et même les Français musulmans qui voudront défendre la France périront comme en Algérie quand les Algériens voulaient défendre leur pays contre l’Islamisme.
- Il sera trop tard !
– Je ne sais pas si c’est ça, l’Islam.
- Mais je sais que ce sera ça, l’Islam, affirme l’Abbé Pierre.
Cet Islam-là se retournera contre les filles de nos cités françaises, qu’elles soient chrétiennes ou musulmanes.
Ils voudront leurs esclaves, ils voudront leurs concubines, ils voudront leurs ventres à posséder, à éventrer et ils vendront vos femmes et vos filles.
– Pourtant, vous le savez déjà !, accuse l’Abbé Pierre.
Et vous ne faites rien.
Vous laissez faire parce que vous croyez que le temps joue pour vous.
Mais le temps ne joue pas.
Le temps tue.
A la fin, c’est lui qui gagne au jeu de la mort et de la vie.
– Car personne n’a jamais gagné contre le temps et tous nous mourrons !
Mais d’autres perdront jusqu’à leur Vie éternelle.
Ils se perdront, eux qui ont cru pouvoir faire perdre les autres à leurs jeux de pouvoir et d’argent.
Le sang coulera, le sang des pauvres.
– Mais le sang des riches coulera aussi !

Et qu’ils soient chrétiens ou musulmans, qu’ils soient du camp des gens de France ou du camp des gens de nulle part, les pauvres se vengeront.
S’ils s’entretueront, à la grande joie de vos dirigeants, ils n’oublieront pas de monter jusqu’à Paris, jusqu’en haut de la pyramide, abattre les Maîtres du monde et porter leurs têtes sur des piques, comme les soldats de Daech, chrétiens ou pas, peu importe, tous pauvres et tous n’ayant plus rien à perdre,
– comme les révolutionnaires français,
- car nés sur la terre de France, les pauvres de France,
- même ceux qui refusent d’être des Français,
- le sont devenus malgré eux !
- Oui, ce sont des REVOLUTIONNAIRES !
- Des coupeurs de têtes !
- Des Français.”

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Il paraît qu’il y a une référence biblique à ce texte, pour cet article.
Mais j’ai déjà presque trois jours de retard sur la publication de cet article.
Et si l’Abbé Pierre revient timidement, presque furtivement, me rappeler par sa présence, l’urgence de la publication de cet “avertissement”, devenu pour lui une prédiction malheureusement, je n’ai pas trouvé le temps de rechercher dans la Bible à quel épisode hébraïque faisait référence “le massacre des Innocents”.
- Promis, je vais m’y atteler !
Il semblerait que ce soit plutôt à chercher dans l’Ancien Testament, la Torah, le “massacre des Innocents”, plutôt que dans le Nouveau Testament.
Car les Juifs seront à nouveau persécutés et massacrés.
– “Mais “ça”, dit l’Abbé Pierre, vous le saviez déjà !
– Vous le savez !”
[Cri du coeur de l’Abbé Pierre qui n’avait pas un coeur de pierre, lui !
Cri du coeur de l’Abbé Pierre contre toutes les expulsions des familles opérées avec l’aide des forces de l’ordre, comme si c’était leur rôle, aux policiers “républicains”, – prétendent-ils, ces hypocrites !, de servir les riches de ce monde.]

Voilà, je ne suis pas une “grenouille de bénitier” et je n’apprends pas par coeur la Bible.
D’ailleurs je lis beaucoup d’autres textes sacrés.
Car Dieu a existé de tous temps et en tous siècles.
Donc il faut que je me documente pour savoir à quel événement dans la Bible l’Abbé Pierre fait référence en parlant du “massacre des Innocents”.
Je le soupçonne de ne pas me donner davantage d’informations pour m’obliger à lire… la Bible, le “pensum” du soir.

Avant de vous quitter peut-être définitivement, qui sait ?, je vais recopier un poème de RONSARD.
Je suis tombée dessus par hasard quand le vieux livre de “Poésies” m’est tombé dessus d’une pile de linges, oublié dans une armoire de famille, la mienne.
Nous dirons que c’est “le hasard”, pour faire plaisir aux gens du Centre, les gouvernants mondialistes qui rêvent d’un monde de fraternité où les Frères la Magouille et les Frères Musulmans asserviraient le peuple des mécréants et des anciens Barbares d’Europe.
Mais si les Barbares et les Berbères ont choisi de se convertir librement au Christianisme et de suivre ce dénommé Jésus, le fils de l’Homme, accepteront-ils de devenir les nouveaux esclaves d’un monde de “soumis”, les lèche-babouches des porteurs de voiles ?

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Ode XIX
“Du malheur de recevoir
Un estranger sans avoir
De luy quelque cognoissance,
Tu as fait experiance,
Menelas, ayant receu
Pâris dont tu fus deceu.
Et moy je la viens de faire,
Qui ore ay voulu retraire
Sottement un estranger
Dans ma chambre et le loger.

Il estoit minuict et l’Ourse
De son char tournoit la course
Entre les mains du Bouvier,
Quand le somme vint lier
D’une chaîne sommeilliere
Mes yeux clos sous la paupiere.
Ja je dormois en mon lit
Lors que j’entr’ouy le bruit
D’un qui frappoit à ma porte,
Et heurtoit de telle sorte
Que mon dormir s’en-alla.
Je demanday : Qu’est-ce là
Qui fait à mon huis sa plainte ?

“Je suis enfant, n’aye crainte”,
[un mineur étranger, déjà ?]
Ce me dit-il, et adonc
Je luy desserre le gond
De ma porte verrouillée.
“J’ay la chemise mouillée
Qui me trempe jusqu’aux oz,
Ce disoit, dessus le doz
Toute nuict j’ay eu la pluie ;
Et pource je te supplie
De me conduire à ton feu
Pour m’aller seicher un peu.”
Lors je prins sa main humide,
Et plein de pitié le guide
En ma chambre et le fis seoir
Au feu qui restoit du soir ;
Puis allumant des chandelles,
Je vy qu’il portoit des ailes,
Dans la main un arc Turquois,
et sous l’aisselle un carquois.


Adonc en mon coeur je pense
Qu’il avoit quelque puissance,
Et qu’il falloit m’apprester
Pour le faire banqueter.
Ce-pendant il me regarde
D’un oeil, de l’autre il prend garde
Si son arc estoit seiché,
Puis me voyant empesché
A luy faire bonne chère,
Me tire une fleche amere
Droict en l’oeil : le coup de là
Plus bas au coeur dévala,
Et m’y fist telle ouverture,
Qu’herbe, drogue ny murmure
N’y serviroient plus de rien.

Voilà, Robertet, le bien,
Mon Robertet qui embrasses
L’heur des Muses et des Graces,
Le bien qui m’est survenu
Pour loger un incognu.”

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La pitié unit tous les êtres humains en tous temps et en tous lieux.
- Et la cruauté met fin bêtement à leur vie !
Bestialement.
