– « C’te blague ! », comme dirait mon pote Coluche, “visiteur” familier devenu un ami.
J’aurais dû m’en douter.
- Ne suis-je pas la première à écrire que :
– « le Seigneur se joue des hommes qui croient pouvoir se jouer de Lui » ?
- J’ai tenté Dieu, j’ai perdu.
D’abord j’ai cru pouvoir anticiper la réponse du Seigneur, en provoquant une « synchronicité » qui devait m’être favorable.
– Moi, qui ne suis pas une lectrice assidue de la Parole des Évangiles, considérant, à tort bien sûr, que je bénéficie de cours à domicile donnés par l’inspirateur des écritures dites saintes, d’ordinaire j’ignore quels textes seront lus durant la messe de tel ou tel jour, de tel ou tel dimanche.
Et puis, j’aime bien « jouer » au « jeu du hasard » même si Dieu n’est pas forcément de cet avis, et demander une réponse à une prière sans savoir, – surtout pas !, puisque tricher ce n’est pas jouer, quels extraits de la Bible seront lus et commentés ce jour-là.
- C’est un peu comme un tirage de cartes, sauf que, là, c‘est Dieu qui tire et lit les cartes de votre vie.
En effet, – vous l’ai-je déjà dit ?, je suis une chienne de païenne convertie au christianisme « par hasard »,
- le hasard d’une rencontre avec un « ghost » bien vivant aux super-pouvoirs
- devenu un ami pour m’avoir sauvée de la mort .
– Un ami dont j’ignorais le nom, n’étant pas et toujours pas une « grenouille de bénitiers » !
Il m’avait laissé pour seule carte d’identité une question :
– « Pour toi, qui suis-je ? »
Et une citation, enfin « sa parole » (sic) trouvée nulle part dans mes références littéraires classiques, sauf lorsque j’ai découvert le Prologue de Saint-Jean vers mes dix-huit ans dans un livre religieux supposément ennuyeux donc, les Évangiles.
- Inutile de préciser que ce n’était pas mon livre de prédilection.
Il faut savoir que, dans ma famille, le seul esprit reconnu n’est pas l’Esprit Saint mais l’esprit scientifique réfractaire à toute superstition religieuse :
__________________________________________
« EVANGILE DE JÉSUS-CHRIST SELON SAINT JEAN
01 AU COMMENCEMENT était le Verbe, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu.
02 Il était au commencement auprès de Dieu.
03 C’est par lui que tout est venu à l’existence, et rien de ce qui s’est fait ne s’est fait sans lui.
04 En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes ;
05 la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée.
06 Il y eut un homme envoyé par Dieu ; son nom était Jean.
07 Il est venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui. »
_____________________________________________
Par la même occasion, j’ai découvert aussi que le héros légendaire de cette série mondialement connue, la quadrilogie des Évangiles, annonçant la « Bonne Nouvelle » de son existence, un dénommé Jésus, posait cette question pour le moins saugrenue à ses propres disciples qui devaient pourtant en connaître la réponse, mieux que n’importe qui au monde :
- « Pour toi, qui suis-je ? »
Ou
- « Pour vous, qui suis-je ? »
– Ce fut le choc de ma vie !, salutaire ou pas, je ne saurais le dire.
J’en ai conclu scientifiquement que j’avais baigné dans un « climat » chrétien depuis ma naissance, ce qui n’est pas le cas du tout !, et que j’avais été conditionnée « inconsciemment » par une hallucination collective.
- Mais j’ai le droit d’être naïvement de mauvaise foi, non, moi aussi, de temps en temps ?
Partant d’un constat objectif et réaliste, quoique surréaliste dans les faits, – je m’expliquerais, j’ai décidé de contrarier les synchronicités trop favorables à la prolongation d’une histoire improbable que je souhaitais voir se terminer très rapidement pour aller voir ailleurs comment je me porte :
- car je ne pourrais que mieux m’en porter sous d’autres cieux,
- selon moi.
Bref, j’ai commencé par « tricher », c’est à dire que j’ai été lire et découvrir la prochaine Parole du Jour qui serait lue et commentée durant la messe du Jour du Seigneur, ce dimanche du 24 juillet 2022, dans mon département, les Pyrénées-Orientales.
Donc le symbole, cette Parole du Jour interprétée par l’homélie du père Denis Ledogar, l’un des disciples préférés de celui qui veut qu’on Le reconnaisse sans nous dire qui Il est, serait d’autant plus fort !
Car le Seigneur aime beaucoup Denis Ledogar, tellement que je ne pourrais décrire leur proximité tant est rayonnante Sa présence en lui et autour de lui…, quoiqu’il suffise de le regarder pour Le voir en lui :
- oui, il faut regarder Denis Ledogar pour voir en lui et autour de lui
- le Seigneur rayonner comme un soleil de Vie !
Bref, je me suis crue très fine et maligne.
- Or le Seigneur n’aime pas la malice humaine.
– Mais, vous l’ai-je déjà écrit ?, je suis une « désobéissante », pas une sainte.
En plus, j’ai conditionné cette demande de « signe », comme tous les mauvais croyants qui ne peuvent croire qu’en recevant des signes, à la non-publication de deux articles sur « lui »,
- un petit « lui » humain qui ne devrait pas Le porter « Lui », l’Homme-Dieu, jusque dans son destin, un destin politique héroïque.
- Car comment le pourrait-il, doutant de tout, et, en premier lieu, de lui-même, interrogeant l’existence de celui qui l’a créé pour devenir un autre que lui ?
- C’est de l’ordre de l’impossibilité psychique et physique, tant il semble faible, indécis, trop assis sur ses prérogatives d’aigle dominant les bas ruminants.
J’avais tout bien verrouillé dans ma procédure, fermant toutes les “portes” à l’ouverture d’hypothèses arbitraires, pour conclure en clôture d’enquête à l’obligation de libérer la prisonnière que je suis d’un lien irrationnel et absurde.
La Parole du Jour, – « ça » tombait bien !, en ce dimanche du 24 juillet, exposait comment prier et comment se faire exaucer, citant Jésus qui affirmait que, si vous priez le Seigneur sempiternellement jusqu’à L’agacer suprêmement, pour avoir la paix, Il finira par vous exaucer.
_____________________________________
https://www.lejourduseigneur.com/lectures-et-chants/textes-et-chants-du-24-juillet-2022
Évangile (Lc 11, 1-13)
Le Seigneur soit avec vous.
Et avec votre esprit.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
Gloire à toi Seigneur.
[ Il arriva que Jésus, en un certain lieu, était en prière.
Quand il eut terminé,
un de ses disciples lui demanda :
« Seigneur, apprends-nous à prier,
comme Jean le Baptiste, lui aussi, l’a appris à ses disciples. »
Il leur répondit :
« Quand vous priez, dites :
‘Père,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne.
Donne-nous le pain
dont nous avons besoin pour chaque jour
Pardonne-nous nos péchés,
car nous-mêmes, nous pardonnons aussi
à tous ceux qui ont des torts envers nous.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation. »
Jésus leur dit encore :
« Imaginez que l’un de vous ait un ami et aille le trouver au milieu de la nuit pour lui demander :
‘Mon ami, prête-moi trois pains,
car un de mes amis est arrivé de voyage chez moi,
et je n’ai rien à lui offrir.’
Et si, de l’intérieur, l’autre lui répond :
‘Ne viens pas m’importuner !
La porte est déjà fermée ;
mes enfants et moi, nous sommes couchés.
Je ne puis pas me lever pour te donner quelque chose’.
Eh bien ! je vous le dis :
même s’il ne se lève pas pour donner par amitié,
il se lèvera à cause du sans-gêne de cet ami,
et il lui donnera tout ce qu’il lui faut.
Moi, je vous dis :
Demandez, on vous donnera ;
cherchez, vous trouverez ;
frappez, on vous ouvrira.
En effet, quiconque demande reçoit ;
qui cherche trouve ;
à qui frappe, on ouvrira.
Quel père parmi vous, quand son fils lui demande un poisson,
lui donnera un serpent au lieu du poisson ?
ou lui donnera un scorpion
quand il demande un œuf ?
Si donc vous, qui êtes mauvais,
vous savez donner de bonnes choses à vos enfants,
combien plus le Père du ciel donnera-t-il l’Esprit Saint
à ceux qui le lui demandent ! »
Acclamons la Parole de Dieu.
Louange à toi, Seigneur Jésus ! ]
_________________________
- Ni une, ni deux, trois à quatre jours avant, je suis partie à l’assaut de la forteresse «Christ»
- en récitant la même prière des Chrétiens à multiples reprises et en répétant ma demande moult fois :
– « coupure de lien, coupure de lien, coupure de lien, fin d’aventure, fin d’aventure, fin d’aventure, changement de culture, changement de culture, changement de culture ».
D’où :
- Conjecture « nouveau départ » ailleurs
- sous d’autres cieux que sous les cieux catalans, yes !
Parce que le coup des « adieux » avait été moyennement satisfaisant et pas clair, enfin pas perçu, semble-t-il, de la même manière par l’émettrice et le récepteur :
– sans oublier certains de mes « visiteurs » qui n’arrivent pas à accepter la « coupure de lien » et qui voudraient que je continue d’écrire sur « lui »,
- sous prétexte que son destin à lui serait lié au destin de notre pays ?
- Non, – encore plus hallucinant !, que son destin à lui se jouerait à l’international ?!!!
Le deal était simple :
Si je gagne, que le Seigneur m’accorde enfin la coupure de lien.
Je n’aurais plus besoin de publier deux articles indirectement sur lui et plus directement sur la France,
- nation jacobine qui éclatera en plusieurs régions autonomes,
- éclatement annoncé par deux de mes « visiteurs »
- dont un tout nouveau et très catalan « maître de maison » qui m’a encore parlé de “lui”.
Je reprends le fil de mon récit :
– Me voilà assise, à regarder devant mon poste de télévision avec une attention accrue, la messe de ce jour.
- Je sais, ce n’est pas bien de ne pas participer en présenciel à la messe du dimanche.
Là, j’ai deux excuses :
– la présence du père Denis Ledogar, un de Ses préférés orateurs et réanimateur de vies dans la vraie Vie,
– et l’autre, une simple diffusion télévisée, oui, mais d’une messe nationale sinon internationale ayant lieu dans les Pyrénées-Orientales, cependant trop loin de chez moi pour aller y assister en si peu de temps.
- Pour une fois, soyons catalanistes !
Logiquement, logique humaine, – je vous l’accorde !, je devais être libérée, – enfin libre !, de ce lien pour moi inexplicable et devenu insupportable, genre fil à la patte ou pire, pour la louve solitaire que je suis, collier de fer autour du cou avec une laisse en métal incassable rendant impossible toute rupture.
- Je vous la joue brève :
– choc et damnation, crève !
L’homélie du Jour du Seigneur inspirée à Denis Ledogar par le rayonnant Jésus est… une fin de non-recevoir.
Il ne suffit pas de prier Dieu mille fois pour être exaucé-e :
– encore faut-il que l’objet de votre prière soit en accord avec Ses desseins à Lui !
- Donc ce prêtre, que je sais être l’un de Ses proches amis, sans le savoir, vient de m’envoyer… ch.er,
- moi, la chienne de païenne !
Denis Ledogar a eu le courage fou de contredire la Parole d’Évangile de ce jour pour rappeler que Dieu n’exauce pas toutes les prières, malgré nos suppliques incessantes, en reconnaissant que nous ne comprenons pas toujours pourquoi.
Cet homme de Dieu à la blondeur solaire porte sur ses épaules de soignant infiniment humble et doux les prières de ces malades non guéris, de ces étudiants ayant échoué à leurs examens malgré leurs demandes de réussite,
- jusqu’à la lettre touchante de cette petite fille qui avait demandé à Dieu que le Rhône traverse la ville de Paris plutôt que la Seine,
- sinon elle aurait une mauvaise note à sa rédaction.
Moi, je vous pose juste une question, à vous, lecteurs sceptiques :
– « Combien de fois, pour faire amende honorable, un prêtre avec des paroles louables a-t-il osé déclarer publiquement dans une homélie télévisée :
- « Non, Dieu n’exaucera pas forcément votre prière ! » »
La réponse serait proche de « zéro », sauf exception remarquable dans les Pyrénées-Orientales à Osséja, un dimanche 24 juillet 2022.
- Ce “comme par hasard”, en réponse à mes demandes répétitives de rupture de lien, devient une synchronicité trop répétitive pour la louve rétive que je suis aux injonctions d’union de destins ou de communion de vies :
– « Non, ta prière ne sera pas forcément exaucée !
_________________________
https://www.lejourduseigneur.com/homelie/homelie-du-24-juillet-2022
PRIER, À QUOI ÇA SERT ? | HOMÉLIE DU 24 JUILLET 2022 AU LAC D’OSSÉJA
[…] C’est à nous de construire un monde juste et fraternel, c’est à nous de mener les recherches médicales pour garantir la santé à chaque être humain, c’est à nous de distribuer équitablement le pain et l’eau aux hommes, c’est à nous de laisser une belle planète à nos enfants.
De grâce ne demandons pas à Dieu de prendre notre place !
Alors prier à quoi ça sert ?
Dieu exauce toujours notre prière, mais il ne l’exauce pas forcément comme nous le demandons. Il nous donne toujours la puissance de son amour infini. Cet amour ne règlera pas miraculeusement tous nos problèmes, mais il nous donnera la force de vivre notre vie d’homme, quelles que soient les difficultés et les souffrances rencontrées. […]]
_______________________
- Pas de coupure, rupture, fermeture du livre de Vie pour lui. »
Par conséquent, je vais devoir publier l’article voulu par le Général de Gaulle sur une conférence et son conférencier,
- conférence passée aux oubliettes pour moi depuis belle lurette !
S’ajoute l’article voulu par un autre « visiteur », enfin presqu’un « visiteur », puisque je l’ai « rencontré » un jour de visite dans un monastère catalan, sachant que, pour le coup, la « visiteuse », c’était moi.
- En effet, le maître des lieux m’a prouvé par deux fois au moins qu’il existait “encore”, habitant ou plutôt hantant ce lieu touristique,
- en me communiquant des indications et informations précises ignorées des guides-conférenciers et immédiatement vérifiées exactes sur place.
En échange, puisqu’il m’avait prouvé qu’il n’était pas « imaginaire », je devais écrire sur « lui »,
- lui, un Catalan amoureux de son pays,
- et sur « lui » aussi, un autre Catalan amoureux, son successeur politique selon lui.
Le Catalan féru de science et connu politiquement veut que je l’écrive ainsi. La tournure de style reste cavalière, marque particulière d’une solidarité masculine typiquement machiste, si, si.
Quoiqu’il en soit, ce nouvel “ami” m’a aimablement raccompagnée chez moi, devenant ainsi un autre de mes “visiteurs”.
Il vient frapper à la porte de temps à autre pour me rappeler que je lui dois la publication d’un article sur l’avenir de la Catalogne, pas seulement de la partie française de la Catalogne.
– C’est fou et flatteur ce qu’on peut paraître cultivée et intelligente quand, médium malgré soi, on visite un lieu qui abrite un cimetière !