– dernière visite du Monastir del Camp :
– Amusante coïncidence !
Je n’avais pas vu cette vidéo avant ce jour.
– Trouver le signe ?
Peut-être dans la musique : – “No, I won’t forget you”… destinée à qui ?
C’est lui, François Jaubert de Passa, “l’esprit des lieux” qui a choisi cette vidéo trop peu visionnée.
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C’était le 28 juin 2022.
J’avais été invitée par mon conférencier préféré à visiter, avec son groupe de chercheurs aguerris, le Monastir del Camp à Passa dans notre beau département des Pyrénées-Orientales.
Aimant aussi jouer au détective et trouvant amusant de déchiffrer des inscriptions en latin sur de vieilles pierres, j’avais accepté l’invitation avec enthousiasme et j’étais venue avec « ma » spécialiste en histoire médiévale, étudiante du Maître des Clefs symboliques et scripturales.
Le soleil brillait de mille feux et nulle ombre au tableau n’aurait pu venir gâcher cette promenade agréable aux côtés d’un enseignant réputé pour son érudition, tant le moindre coin et recoin du vieux monastère semblait baigné d’une lumière éclatante, quasiment éblouissante.
En fait, médium malgré moi, j’ai plutôt tendance à éviter les lieux anciens et, – encore plus !, les endroits où seraient enterrés des corps.
Je préfère rentrer, seule, chez moi que mal accompagnée.
Choix aussi de François Jaubert de Passa pour les commentaires historiques et poétiques de la vidéo,
dits par une très jolie voix féminine à l’accent catalan chantant.
Et puis aussi pour la référence à son ami Prosper Mérimée, écrivain, historien et archéologue .
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Donc, si celui qui est « aimé » de beaucoup de ses étudiants et très apprécié par ses pairs, ne me l’avait pas proposé, franchement, je ne serais pas allée voir ce monument impressionnant, forteresse encore bien conservée grâce à l‘investissement successif de mécènes qui tentent de sauvegarder ce patrimoine, sans aucune aide financière publique.
Car le monastère n’appartient plus à la famille de François Jaubert de Passa.
Par la suite, je l’aurais sans doute regretté.
Je ne m’étais même pas renseignée sur les lieux et l’histoire de cette bâtisse imposante.
– De toutes façons, à quoi bon ?
Je serais accompagnée par le dictionnaire ambulant le plus volumineux et le mieux renseigné qui soit, la mémoire de notre guide infatigable en matière d’histoire médiévale catalane concurrençant celle de l’Encyclopédie universelle.
D’ailleurs, je ne comprends pas comment de tels éminents Universitaires peuvent avoir le droit de prendre leur retraite ! La retraite devrait être interdite pour les Historiens. Après tout, l’Histoire ne s’arrête jamais. Elle ne finira que quand leur vie finira et, je le souhaite, le plus tard possible tant nous avons besoin d’eux pour comprendre ce que nous sommes et d’où nous venons.
Par conséquent, et pour faire économiser des milliards d’euros, si, si !, à Emmanuel Macron en pleine masturbation intellectuelle quand il contemple son projet de réforme sur les retraites, je propose au financier de de la Banque Rothschild d’interdire aux Historiens de prendre leur retraite.
– C’est un non-sens philosophique de mettre fin à une histoire quand l’Histoire se poursuit !
– mal payés, maltraités, mal aimés et sacrifiés à la “Rente”, sic.
Bref, je me suis retrouvée… un peu en d’autres temps.
- Et pas seulement parce que mon Médiéviste préféré est un conteur hors pair !
Tandis que je flânais de ci de là, en suivant de loin le groupe mais en prenant soin d’être toujours à portée de voix de notre guide, une autre voix se fit entendre me proposant de m’accompagner dans ma visite. La voix prétendait bien connaître les lieux, mieux que personne !
Car les lieux lui appartenaient.
Il s’agissait d’un homme, c’était ma seule certitude, et il paraissait avoir vécu à une époque plus récente que le Moyen-Âge. Il se disait, lui aussi, Catalan très attaché à ses terres.
La preuve : – il ne les quittait pas !
Lui m’expliqua pourquoi il ne les quittait pas :
– son corps était enterré quelque part dans le Monastère.
Un frisson me parcourut l’échine…
J’espère qu’il n’était pas mort assassiné ?
Ce serait bien ma veine, encore, de tomber sur un esprit errant, désespéré et désespérant.
- C’est le genre de rencontre qui vous gâche toute votre visite touristique et « historique », genre horrifique !
– ce serait ce qu’il ressent parfois dans son monastère !
Il me rassura :
– « Non, il était mort « naturellement », enfin, si tant est que la mort est naturelle. »
Il avait un certain sens de l’humour.
Je l’aurais situé, à vue de nez, ou plutôt à vue d’oeil, enfin de « troisième oeil », comme ayant vécu à l’époque du XIXe siècle, maintenant qu’il se montrait davantage à moi, ayant eu le tort d’accepter sa compagnie par faiblesse, sotte gentillesse, je ne sais pas, moi !?
– Ah si : curiosité féminine…
– Je sais, ce n’est pas bien !
Tant pis, c’était « mâle » mais il était charmant et très bien éduqué, lui…
– Suivez mon regard !
Étant donc par nature féminine curieuse mais par culture citadine suspicieuse, je le mis au défi de me prouver son existence en me donnant des informations sur les lieux, informations que le conférencier ne connaîtrait pas.
Il releva le défi avec plaisir, trop content de pouvoir continuer à communiquer avec moi.
Il se comportait comme un gentilhomme, me précédant dans les couloirs du temps et me suivant dans les escaliers, au cas où je chuterais dans une oubliette de la quatrième dimension, je suppose.
Je le reconnus quand la guide officielle, engagée pour accueillir les touristes, et qui semblait ignorer que le lieu était hanté, nous proposa à toutes et à tous de visionner un film racontant l’histoire du Monastir del Camp.
Dès qu’il apparut sur l’écran en tant que personnage principal du film, je sus que c’était lui :
– longue silhouette élégante et brillant intellectuel, lequel commençait à me « casser les pieds » avec ses histoires d’eau :
- décidément, j’ai un abonnement, moi, avec les hommes qui aiment les histoires d’Ô !
Le mot « abonnement » ne lui plaît pas.
Lui, il parle de « sentiment » : – c’est un galant !
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Poesia eroticoburlesca rossellonèsa del segle XIX :
Obres de Fra Pere i
poésies catalanes écrites par Monsieur F. Jaubert de Passa
Auteur : Pere Puiggart
Auteur : François-Jacques Jaubert de Passa
Auteur : Bartomeu Xatart
Paru le : 10/01/2001
Éditeur(s) : Editions Trabucaire
Résumé
[Ensemble de textes populaires de type érotique et burlesque du Roussillon de la première moitié du XIXe siècle en langue catalane.
Lire la Quatrième de couverture
Aquest volum conté l’edició de dos reculls de poemes rossellonesos pertanyents a la primera meitat del segle XIX, fins ara inèdits gairebé en la seva totalitat. El primer, les Obres de Fra Pere, prové d’un cercle d’amics lletraferits entre els quals destaca Pere Puiggarí. El segon, les Poésies catalanes écrites par Monsieur F. Jaubert de Passa, són poemes procedents de Prats de Molló (la majoria escrits per Bartomeu Xatart) i de Tuïr, probablement recollits per Francesc Jaubert de Paçà, però no pas escrits per ell, malgrat el títol que figura en el manuscrit.
Tots dos reculls tenen en comú el fet de ser mostres d’una poesia festiva i d’intenció local, en la qual predomina una visió burlesca de la sexualitat (motiu de sàtira de costums i de paròdia anticlerical). Són mostres de la pervivència de la llengua escrita a la Catalunya del Nord (reflex d’un català parlat encara riquíssim, on ressonen constantment occità, francès i castellà) i del conreu d’una tradició literària lligada amb la del Principat (amb la referència explícita al Rector de Vallfogona com a model).]
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- Encore un HPI surprenant (surdoué, oui) qui ne renie pas ce qu’il est :
- -un homme !
- Ce n’est pas un “Tartuffe”, lui, ou un “Claude Frollo”.
[En Catalogne, le 23 avril, tout le monde offre une rose et un livre. Pourquoi ?]
Presque trois ans après, je découvre que la Sant Jordi, c’est l’équivalent de la Saint-Valentin !
Et moi, je m’interrogeais à propos d’une image, une rose rouge posée sur un livre, postée par mon Catalan si beau ténébreux :
– En quoi étais-je concernée par la Sant-Jordi ?
Parce qu’il me considérait comme “seulement” une écrivaine ?
– Pourquoi tant de haine ?
En plus, à peine deux heures après, la rose rouge couchée sur le livre était likée avec plein de petits coeurs par toutes ses autres fans et femmes, nombreuses, qui l’adorent, heureuses de son “cadeau”.
– Rédhibitoire, sans espoir, au revoir, le beau Catalan !
Finalement, j’aurais dû rencontrer François Jaubert de Passa avant “lui”.
Il m’aurait expliqué la valeur de cette démonstration publique, moi qui “lui” avais demandé un signe concret mais couvert par le charme discret d’un amour secret .
Pour que le système de communication du “salon littéraire” fonctionne,
il faut avoir les mêmes codes culturels : moi, je venais du nord, “lui”, il était du sud.
Conseil à suivre pour “lui” ‘éviter des ennuis après cet écrit, à mon chéri :
– “Efface de ta page l’image de la rose rouge couchée sur le livre ocre des terres catalanes,
image publiée “la Diada del Sant Jordi”, le 23 avril 2020.
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Donc c’est François de Passa, pas toujours sage comme un ange qui m’a guidée, jouant sur les jeux d’eaux/d’Ô et de mots, – “Osez/osés !” dit-il.
Le Catalan assume son attirance pour les belles femmes et confirme qu’il reste bien un homme. Parce que trouver ses oeuvres érotiques sur Google, si vous n’avez pas le lien Internet et l’aide trans-temporelle de l’auteur, je vous souhaite bien du courage !
J’ai même cru qu’il n’existait plus ou pas, qu’il n’était plus qu’une projection de “l’homme catalan” idéalisé, puisque je n’arrivais pas à retrouver ses poèmes érotiques sur le Net. Sans lui, pas de preuve de la survie de son esprit après sa mort et pas de preuve de l’existence du poète catalan érotique dans sa vie d’avant.
Donc il est avec moi, sans l’être tout à fait, sans l’être pour de vrai.
Bah ouais, quoi, si vous croyez que c’est facile de vous débarrasser d’un « visiteur », même si c’était lui, l’hôte, et que vous visitiez les lieux où il habitait : – détrompez-vous !
– Car, depuis la dernière visite du 28 juin 2022, il ne m’a pas vraiment quittée.
En fait, pour tout vous avouer, je devais écrire cet article à sa demande expresse.
Après, normalement, s’il respecte sa parole, il devrait repartir, en tous cas, ne plus rester avec moi trop souvent ou trop longtemps chez moi.
Bref, François de Passa ne veut pas passer à autre chose tant que je n’aurais pas écrit sur la Catalogne et sur…
– C’est là où le bât blesse !
Nous en reparlerons plus tard.
– Mais ce n’est pas moi qui décide !
François Jaubert de Passa veut profiter de ce temps de parole qui lui est offert :
– “pour vous instruire sans vous ennuyer”, ajoute-t-il.
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Lorsque François se présenta à moi, peu de temps après notre premier contact, comme pour me rassurer, il me dit qu’il était comme « lui ».
– « Qui, « lui » ? » Ai-je demandé, surprise.
– « « Lui », il est comme moi, c’est un chercheur, un Catalan qui aime son pays ! Et lui aussi, il fera comme moi. »
– « Et vous avez fait quoi ? »
C’était avant de voir le film sur le monastère sinon je n’aurais pas posé la question.
Après, j’avoue avoir ressenti un sentiment d’irritation, une sorte de sentiment de persécution, vous savez, quand vous êtes suivie toujours par la même personne, même quand elle n’est pas là :
– ce qui est un comble !
Lorsque j’ai vu le film et que j’ai appris qui était “François de Passa”, immédiatement, j’ai protesté :
– « Je ne sais pas à qui vous faisiez allusion, mais si c’est celui à qui je pense, non, il n’est pas du tout comme vous ! Lui, il n’est pas agronome. »
Réponse du haut fonctionnaire :
– « Vous devriez mieux connaître ses publications. Comme moi, il s’est intéressé à l’eau, à l’hydrographie ! »
Moi, agacée :
– « A l’eau embouteillée ! »
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Jeudi 16 septembre 2021 à 7:20 – Mis à jour le vendredi 17 septembre 2021 à 15:07
Hélène Legrais nous raconte le parcours de François Jaubert de Passa.
[L’homme dont je vais vous parler aujourd’hui et qui a quitté ce monde le 16 septembre 1856 à Perpignan était, disons-le, un surdoué. Jugez-en par vous-même : après des études dans des établissements militaires dont il sort sous-lieutenant, ce cérétan aux talents multiples poursuit simultanément à Paris des études de droit et de médecine tout en fréquentant l’Académie des Beaux-Arts dirigée par le peintre David. Le voilà avocat tout en recevant la médaille d’artiste de l’Académie de dessin et il n’a pas 21 ans quand il devient auditeur au Conseil d’Etat. Revenu dans les Pyrénées-Orientales pour aider son père malade il est nommé sous-préfet à Perpignan puis conseiller de Préfecture neuf ans plus tard. Une carrière fulgurante, non ? C’est alors qu’il décide de se pencher sur une ressource particulièrement précieuse dans notre région méditerranéenne : l’eau.
Cet homme, ce surdoué, c’est François Jaubert de Passa. Il améliore le système d’arrosage et organise le Syndicat de la Têt dont il rédige le règlement. Dans la foulée, il écrit deux ouvrages sur l’irrigation, dans les Pyrénées-Orientales et en Catalogne Sud, à la demande du ministère de l’Intérieur. Ce dernier traduit en espagnol et en allemand. Il écrit aussi sur la culture de l’olivier et du chêne- liège, sur les gitans, sur l’histoire, la linguistique, l’archéologie …Tout l’intéresse. Membre de la Société Royale d’Agriculture, de la Société Royale des Antiquaires et des sociétés savantes de Toulouse et Valence en Espagne, puis de l’Institut de France, chevalier de la légion d’Honneur il met un point d’honneur à faire profiter son Pays Catalan natal de bon nombre de découvertes techniques et de solutions économiques ébauchées lors de son parcours national. C’est lui qui sert de guide à Prosper Mérimée dans sa tournée d’inspection des monuments et sites remarquables du département en 1843 et c’est grâce à son enthousiasme et sa magnifique érudition que Mérimée ordonnera le classement de plusieurs d’entre eux alors qu’il se désintéressera totalement du reste de la chaîne pyrénéenne.
Jaubert de Passa dont la renommée est internationale décline des offres de postes du Jardin des Plantes à Paris, de Crimée ou d’Afrique pour rester au pays. Président du Conseil général de 1848 à 1853, il est élu du canton de Vinça jusqu’à sa mort. Il accompagne aussi l’arrivée du chemin de fer dans les Pyrénées Orientales. Il ne verra pas, hélas, le premier train entrer en gare de perpignan en février 1858 puisque cet esprit brillant et universel s’éteint donc le 16 septembre 1856 à 71 ans au Monastir del camp près de Passa que Louis XVI avait vendu à sa famille.]
“cet esprit brillant et universel [François Jaubert de Passa] s’éteint donc le 16 septembre 1856 à 71 ans au Monastir del camp près de Passa”
Hélène Legrais est écrivaine, journaliste et historienne. Elle travaille à l’Université de Perpignan où elle forme les générations futures à devenir des penseurs libres. C’est une femme belle et extraordinaire en qui j’ai vu l’âme d’une pharaonne, lionne d’Egypte, revenue s’incarner parmi nous, pauvres mortels.
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Lui, c’est celui qui parle et que je nomme “François de Passa”, au lieu de François Jaubert de Passa, inculte que je suis :
– « Dites-lui de reprendre la carte des réseaux des canaux qui irriguent les terres catalanes. Il va y avoir une grande sécheresse. Il faut arrêter de détruire les “couloirs d’irrigation “. Il suivra mon parcours. Il a un destin politique comme moi. Il partira de Catalogne ! Mais il restera toujours un Catalan. »
– Mais qu’est-ce qu’ils ont tous avec « lui », l’autre déjà mort politiquement pour moi ?
Moi, encore plus “agaçassée” :
– « Dites-le « lui », vous-même ! Moi, je ne suis plus en relation avec “lui” (l’autre). »
Lui :
– « La Catalogne se reconstituera et se reconstruira. Il faut qu’il persiste dans sa voie, qu’il ne doute pas. Il y aura une frontière commune, c’est à dire qu’entre les deux Catalogne-s, il n’y aura plus de frontière française, dites-le lui. Ce sera une exception régionale qui intéressera les Basques aussi et Barcelone sera la capitale de cette nouvelle Catalogne. Perpignan deviendra une ville-rempart qui se développera en tant que marche-pied du contrefort pyrénéen. Il y aura un couloir de circulation international qui permettra à des « sans-statut » (?) de pouvoir traverser l’Europe sans subir de contrôle.
La Catalogne sera une sorte de Suisse méditerranéenne, pratiquant l’ouverture au monde à la fois culturelle et commerciale, une terre d’asile qui prospérera malgré une Europe qui se désagrégera ou à cause d’une Europe qui ne sera plus. »
Moi :
– « M’en fiche… Et puis, qu’est-ce qui me dit que vous êtes réellement ce que vous prétendez être ? Peut-être même que vous n’existez que dans mon imagination ?»
François Jaubert de Passa me rappela une discussion que nous avons eue dans ma maison sur la réunification future de la Catalogne du Sud avec la Catalogne du Nord. En même temps que je préparais une pâte à crêpes, j’avais exprimé mon scepticisme sur cette prédiction géopolitique. L’élu politique m’obligea à me souvenir que j’avais connu le même rejet d’une de mes prédictions fondées sur un rêve prémonitoire.
J’étais alors adolescente et j’avais “vu” la réunification de l’Allemagne, à une époque où ce pays était encore divisé en deux parties, la RFA (République Fédérale Allemande) et la RDA (République Démocratique Allemande). La séparation symbolique du monde capitaliste d’avec le monde soviétique était matérialisée par le mur de Berlin, réalité que j’ignorais étant trop jeune et insuffisamment instruite. Or, dans ce rêve étrange, sorte de prophétie où une voix me montrait l’avenir tandis que des images défilaient comme dans un film, un mur s’effondrait et provoquait, sans que je comprenne bien pourquoi, la Troisième Guerre Mondiale. Le trou du mur s’était agrandi pour devenir une brèche béante par laquelle suintait le sang des peuples affamés se tuant et s’entretuant dans des guerres civiles interminables et épouvantables.
Lorsque j’ai vu réellement le mur de Berlin s’effondrer en direct à la télévision, le 09 novembre 1989 j’ai compris que c’était le mur de mon rêve. Il n’y aurait plus jamais la paix dans le monde. Avant la réunification de l’Allemagne, l’URSS obligeait les USA à se contenir, deux mondes s’affrontaient comme les deux forces du Bien et du Mal, ce qui créait un équilibre planétaire.
Les Russes l’avaient compris, les pays du Tiers-Monde aussi, mais pas les Occidentaux aveuglés par leur matérialisme triomphant : – leur niveau de vie technologique supérieur était confondu à tort avec un très haut niveau intellectuel et, pire, comme la preuve d’une réussite démocratique alors que le consumérisme qui satisfait les instincts les plus vils abrutit les gens et les réduit à l’état de bêtes d’abattoir.
Avant l’effondrement du mur de Berlin, j’avais tenté de prévenir mes enseignants, principalement des professeurs d’histoire et de géographie. A chaque fois, ils m’opposaient un scepticisme rationnel basé sur leurs connaissances géopolitiques du moment :
-“Non, l’Allemagne ne pourrait pas se réunifier ! La RFA avec la RDA, c’était vraiment du grand n’importe quoi… J’avais vu ça dans un rêve ? Hilarant. Quoi, j’avais vu aussi des “néo-nazis” ? Mais il n’y avait plus de Nazis. Et d’ailleurs qui oserait se prétendre Nazi après ce qui s’était passé durant la Seconde Guerre mondiale ? C’était la honte pour eux ! Bon, on continue le cours et j’arrête avec mes questions stupides. Non, on ne pose plus de question, Véronique !”
Trente ans après la chute du mur de Berlin, où en sont les habitants de l’Est ?
L’euphorie semble avoir fait place à un certain désenchantement dans l’ancienne RDA.
Beaucoup se sentent encore comme des citoyens de seconde zone.
Ils ont le sentiment, non pas d’avoir été réunifiés, mais annexés, par la puissante Allemagne de l’Ouest. Un ressentiment qui profite à l’extrême-droite.
Le reportage de Céline Galipeau, qui est allée sur place
. http://rc.ca/RHd5Fg
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Plus de dix ans après, le 9 novembre 1989, le mur de Berlin s’effondrait. Je savais, horrifiée, qu’il n’y aurait plus jamais la paix en Europe et que le monde deviendrait un champ de batailles avec des êtres humains déplacés ou se déplaçant comme du bétail, poussés par la faim et des dictatures qui se multiplieraient comme des champignons vénéneux sur toute la surface de la planète.
Par conséquent, François Jaubert de Passa me prouvait que je reproduisais l’erreur de mes professeurs férus de certitudes géopolitiques actuelles, en oubliant que le monde était changeant comme les sables mouvants terrestres, que les frontières se faisaient et se défaisaient perpétuellement comme des glissements de terrain cauchemardesques entraînant dans l’abîme des flancs de montagne entiers, et que l’Union Européenne qui n’est pas l’Europe mais un sous-marin américain chargé de torpiller le continent européen allait disparaître comme l’Atlantide dans un tsunami ou, pire, une guerre nucléaire voulue par elle pour tester les nouveaux joujoux de l’ armement militaire américain .
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Les déchirements d’une famille roussillonnaise devant les crises franco-espagnoles de 1793 à 1808, d’après les « Souvenirs » inédits de François Jaubert de Passa (1785-1856)
Jacques Saquer
[Voilà en quels termes, avec un recul d’un demi-siècle, François Jaubert de Passa se penche sur ses souvenirs de l’hiver 1793-94, après la victoire française de Peyrestortes, et sur ceux de la mi-mars 1808 qui précèdent de quelques jours l’émeute d’Aranjuez. L’abdication de Charles IV et l’avènement de Ferdinand VII qui devaient précipiter « la guerre del Francès ». Originaux et intéressants ces témoignages d’un homme dont la vie active fut illustrée de preuves nombreuses d’attachement au Roussillon, sa « petite patrie », à la France sa « grande », et à l’Espagne à laquelle l’agronome et l’historien qu’il fut voua un culte intellectuel profond1. Ces dispositions d’esprit, il les avait trouvées dès l’enfance, dans sa famille de vieille aristocratie catalane, tantôt robine, tantôt militaire, et toujours enracinée dans le terroir tout en cultivant de fortes relations avec les élites contemporaines de ces trois nations. La tradition chez les Jaubert de Passa n’était pas tièdement vécue et les situations peu ordinaires dans lesquelles les plongèrent les événements de la frontière des Pyrénées-Orientales entre 1793 et 1808 peuvent nous aider à mieux approcher les liens de « l’Internationale aristocratique » et la complexité des attitudes des « ci-devant » face à la tentation d’émigrer. Nous citerons longuement ces évocations extraites des deux premiers tomes d’une œuvre inédite qui en comporte six et dont nous préparons une édition critique. Les « Souvenirs » de François Jaubert de Passa furent écrits tardivement, entre 1848 et 1856, dans les dernières années d’une vie riche d’engagements dans le service public, depuis 1806, et particulièrement voués, dans ce domaine, au Roussillon et aux relations franco-espagnoles.]
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- Sauf que la Russie gagnera !
- Car l’Union Européenne a sabordé toute sa capacité autarcique à survivre pour devenir un sous-continent africain livré aux appétits des rentiers de la Dette.
- Les régions les plus riches subsisteront tandis que les Etats-Nations disparaîtront de par la volonté même de leurs élus au service d’intérêts dits européens mais contraires à l’intérêt général des peuples européens.
- Que vous le croyez ou pas, l’Histoire reprendra ses droits, les frontières se redessineront et les Catalans auront un pays, comme les Basques, les Bretons, les Corses, etc., qui “dé-bordera” les frontières nationales de l’Espagne et de la France, deux nations trop affaiblies pour résister à ces mouvements indépendantistes.
– c’est aussi un signe fort pour François Jaubert de Passa !
Non, la Catalogne n’a pas été divisée, elle n’ a pas disparu en France engloutie par l’Occitanie,
trahie par un autre Catalan que le “Maître des lieux” et que les Catalans du Nord n’apprécient guère :
– le politicard Manuel Valls.
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Lui :
“Vous verrez et vous saurez. “
La visite s’anima davantage.
Mon « guide » me montrait tout ce qui était laissé à l’écart de la visite, particulièrement certains quartiers, dortoirs où dormaient les moines qui avaient habité dans le monastère. Ensuite il m’indiqua le puits central du jardin qui abriterait un tunnel permettant de sortir du monastère quand il était assiégé. A chaque fois, je posais la question à la guide, Nicole, qui me répondait :
– « Oui, c’est le bâtiment réservé aux moines de l’autre côté. Oui, ils y dormaient. Là, vous voyez le réfectoire à travers les grilles. Il est interdit d’accès au public. Et les chambres à l’étage non visibles d’ici ne peuvent pas être visitées, c’est aussi interdit d’accès ! Non, on ne peut pas aller les voir. »
– « Ah, la légende du tunnel sous le puits ?! Effectivement, il paraît qu’il y a un tunnel qui permettait de sortir du monastère à partir du puits. Il faudrait sonder le sol et tout retourner mais jusqu’à quelle profondeur ?
Personne n’a jamais cherché à vérifier si c’était vrai. En plus, il y des corps enterrés dans le monastère. C’est compliqué de vérifier si c’est vrai et ça coûterait cher en fouilles archéologiques. »
Moi, à mon « visiteur » :
– « Vous voyez, vos informations ne prouvent rien. Après tout, j’aurais pu obtenir ces renseignements par télépathie. Les personnes qui font visiter votre monastère connaissent qui, la légende du puits avec le tunnel, qui le bâtiment abritant des lits pour des moines. Donc, ce n’est pas probant ! Vous n’existez peut-être pas et vous n’êtes sans doute que le fruit de mon imagination. Peut-être que, moi, je suis juste « branchée » sur la guide et mon conférencier. »
Le savant et homme politique catalan :
– « Ah, parce que la télépathie, c‘est scientifique ? Il n’y a qu’une femme pour croire à la transmission de pensée ! »
Moi :
– « Non mais, je rêve ! Vous êtes mort et vous niez la télépathie ? »
Lui :
– « On peut être mort, Madame, et rester un scientifique. »
- Incroyable ce que les hommes peuvent être de mauvaise foi !
ce qui est la plus grande escroquerie politique de la Vème République selon François.
– Bravo à Naïm qui rappelle quel pays était et devrait être la France !
Humour admis par François de Passa qui le considère comme étant “thérapeutique” :
– la comédie, par le rire, corrige les vices démocratiques du faux-vote majoritaire !
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Alors que nous visitions l’église du Monastir del Camp, une petite église magnifique abandonnée et délaissée, « mon » conférencier nous conduisit jusqu’à une chapelle et nous expliqua que cette chapelle avait été construite… Oups, il faudra que je regroupe mes notes !
Là, je publie l’article pour me débarrasser… – Euh, pardon !, pour respecter l’engagement pris envers François de Passa, le Baron François Jaubert de Passa, s’il vous plaît.
Mais, sincèrement, j’exagère, il n’a jamais fait péter son « grade » ni « la particule ». Il est très humble malgré son statut social et malgré une aura internationale ignorée en France, pays d’ignares tout comme moi.
Donc, reprenons le fil de l’histoire dans l’Histoire, en vous priant de bien vouloir excuser mon ignorance impardonnable puisque je l’ai su et puis… :
– Flûte, j’ai oublié !
Il faut dire que la visite au monastère date du mois de juin 2022, sans oublier que la fonction première de la mémoire est l’oubli, surtout quand il s’agit d’une personne à oublier prioritairement dans ma vie pour ne pas finir enterrée vivante par elle dans un cimetière catalan déserté, à coups de pelletées de médisances aux seules fins de se faire bien voir de ses confrères et valoir auprès de ses “c.ns” de Frères.
– Non, pas François Jaubert de Passa !
La preuve, lui, François de Passa est toujours là, dans ma vie, rencontre inoubliable.
Et il me demande :
– “Savez-vous quand “il” (l’autre qu’il dit lui ressembler) est vrai, en réalité, dans vos rêves ou dans sa vie ?
– Qui est-il vraiment, celui que vous voyez en lui ou celui que les autres voient
et qu’il s’oblige à être conformément à leurs attentes déprimantes et stérilement contraignantes ?”
Ma réponse :
– “Posez-lui la question, vous-même !
On juge l’homme à ses actes et l’arbre à ses fruits.
Il n’est jamais en vérité avec lui-même.”
Réponse étonnante du savant (qui me tue) :
– “Donc, s’il n’est pas en vérité avec lui-même dans la réalité,
c’est qu’il est vrai dans une autre réalité, celle de vos rêves.
– Madame, tel que vous le voyez dans vos rêves, il est.
Et il le sait.”
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Je reprends, c’est très important et c’est sans doute pourquoi j’ai oublié le nom des bienfaiteurs qui ont laissé ce signe « inconnu » pour moi et « introuvable » pour le conférencier dans la chapelle de la petite église du monastère. C’est la preuve indéniable et insupportable pour moi que François Jaubert de Passa me guidait lors de cette visite du 28 juin 2022 au Monastir del Camp.
Cette preuve d’une survivance de l’esprit, devenu “esprit des lieux”, m’oblige aujourd’hui à réécrire un article en lien avec le destin d’un autre “vivant” que celui du défunt François de Passa, -un “burro catalàn” qui rue au lieu d’avancer sur le chemin de son destin et tue toutes ses chances de pouvoir réussir politiquement.
- Que se passa-t-il dans cette chapelle au sein de l’église du Monastir del Camp ?
Le conférencier médiéviste, éminent historien et talentueux épigraphe, perplexe, cherchait dans cette petite chapelle la preuve que ce sont bien les « …. » (j’ai oublié, rappelez-vous!) qui avaient aménagé cet endroit. Il s’étonnait de ne pas trouver un signe important, leur blason ou leurs armoiries.
Car un autre chercheur lui avait affirmé que la preuve existait bien, que les bâtisseurs avaient « signé » leur don, c’est à dire la construction ou l’aménagement de ce lieu (je ne m’en rappelle plus, rappelez-vous).
Là, tandis que l’expert médiéviste explorait le lieu de culte, j’entends la voix de François de Passa :
– « Il faut sortir !»
Moi, surprise :
– “Sortir ? Mais où ? »
Réponse un peu agacée :
– « Sortir de la chapelle. »
Tout le groupe était à l’intérieur de la petite chapelle.
Je sortis, un peu gênée de me singulariser.
Enfin, j’étais de retour dans l’église où j’entendis.
– « En haut ! »
Je levai la tête. Le plafond de l’église aurait mérité d’être restauré, sans oublier les fissures qui lézardent les murs anciens du lieu de culte.
– « Mais non ! En haut de la chapelle, à l’extérieur, mais en haut de la chapelle ». »
Je retournai vers la petite chapelle.
Je m’apprêtais à y rentrer à nouveau pour regarder son plafond, en reprochant à mon « visiteur » de m’avoir fait sortir de cet endroit pour y retourner :
– « Non, arrêtez-vous ! Levez la tête, ici, devant la chapelle. »
Je suis devant l‘entrée de la chapelle qui forme un arc de voute. Il n’y a pas de porte. Je dois regarder quoi ?
– « Là-haut, regardez ! »
Je regarde, je ne sais pas ce qu’il faut regarder.
La communication avec les « Vivants » de l’autre côté, ce n’est pas toujours très clair.
En plus, moi, j’ai un sens de l’orientation très féminin.
Je ne vois rien.
– « Si, regardez bien ! C’est comme des marques sur la maçonnerie en hauteur. »
J’ironise :
– « Si j’avais su, j’aurais apporté mes jumelles d’exploration pour observer les oiseaux dans la nature ! »
Et, tandis que je continue de scruter la façade, l’arc de voute qui surplombe l’espace de séparation, au-dessus d’une porte inexistante entre la chapelle et la petite église, je distingue loin au-dessus, presqu’au centre de l’arc de voute, une sorte de tout petit triangle avec des traits horizontaux le traversant, deux, trois traits de mémoire, à peine visibles (- n’oubliez pas, j’ai un peu oublié les détails !), comme des sortes de rainures dans le plâtre.
– « C’est ça, vos armoiries ? »
– « Oui, c’est ça, comme vous dites, mais ce ne sont pas « mes » armoiries. Justement, ce sont les leurs, celles que recherchent votre ami si érudit ! »
Je me rapproche du conférencier qui a renoncé à chercher le blason ou les armoiries des « … » qui ont construit cette petite chapelle, en hommage à « … », je ne sais plus qui.
Cependant j’hésite.
- Je lui dis ou je ne le lui dis pas que je pense avoir trouvé le symbole ?
Je me décide et ose passer pour la dernière des imbéciles :
– « Je crois que j’ai trouvé ce que vous cherchiez, si ce sont bien des armoiries. »
Car François Jaubert de Passa souhaite que mon article serve à vous éviter les confusions commises par moi-même entre blasons et armoiries et à vous faire comprendre aussi qu’il ne s’agit pas seulement de décorations pour enjoliver des armures ou des murs.
Il me regarde, un peu surpris, et demande simplement :
– « Où ? »
Je lui indique la sortie de la petite chapelle et je me plante, pas très fière, devant l’arc de voute qui surplombe l’entrée.
Si “je me plante”, au sens figuré du terme, cette fois-ci, c’est que je serais vraiment folle, à finir mes jours serrée dans une camisole de force, internée de force à l’hôpital de Thuir, hôpital psychiatrique des Pyrénées-Orientales, qui n’est pas loin de Passa justement.
- Mais je dois et je veux savoir !
Si c’est François de Passa qui me l’a réellement indiqué, alors ce sera le signe que recherche « mon » conférencier, un signe jamais trouvé.
– Et ce sera surtout, pour moi, le signe que je ne suis pas folle !
Car, moi, je doute toujours de moi.
L’homme le plus érudit que je connaisse lève la tête et contemple l’arc de voute.
Il est dubitatif et il examine attentivement l’arche tout en haut.
Il remarque alors plus rapidement que je ne l’avais fait le triangle avec les traits horizontaux qui le traversent :
– « Mais oui, c’est bien cela ! Mais qui se serait douté qu’il soit là ? Moi-même qui ai l’habitude d’explorer ce type de lieux, je ne l’avais jamais vu. Eh bien, voilà, c’est la preuve que ce sont eux, les « …», (oups, rappelez-moi de demander à mon ami, sans le vexer, de répéter ce qu’il avait expliqué ce jour-là sur la construction de la petite chapelle) qui ont laissé cette marque pour qu’on se rappelle qu’ils étaient les bâtisseurs ! »
C’est un peu raté, pour moi, le devoir de mémoire.
Tout content, le chercheur ajoute :
– « C’est bien leur armoirie, oui ! L’histoire dit vrai. »
En moi-même :
– « Comme la légende du puits, dommage qu’il n’y ait pas eu de fouille ! »
Mais je n’ose formuler à haute voix ce regret.
Je ne sais pas pourquoi François de Passa souhaite prouver qu’il y a un tunnel.
– Oui, je l’ignore et il ne répond jamais à cette question.
- Y aurait-il un cadavre caché dans le puits, puits complètement scellé ?
Puis, tout à coup, je réalise que si c’est vrai, si c’est bien lui, François de Passa, le propriétaire des lieux qui m’a indiqué où se trouvait le blason, alors ce qu’il m’a dit… ?
– Ah non, alors !
- Je vais devoir respecter mon engagement et publier un article sur François de Passa,
- et surtout, sur l’avenir de la Catalogne !
- Et sur l‘avenir de… ?
Je ne sais plus, j’ai oublié, oups.
N.B. :
Je compléterais l’article avec les informations redonnées par mon ami conférencier dès qu’il aura répondu à la question que je ne lui ai pas encore posée :
– « Vous rappelez-vous la séance d’épigraphie au Monastir del Camp ?
- C’était les armoiries de qui ?
Sur l’arc de voûte à l’entrée de la petite chapelle, vous savez, le signe que vous cherchiez ?
J’aurais dû le noter mais je suis si étourdie ! »
Je suis si étourdie que j’oublie tout.
Néanmoins, avec ou sans trou de mémoire, ce que je viens de publier est la plus stricte vérité :
- François de Passa n’est pas mort et il reste le propriétaire du Monastir del Camp.
Si j‘étais à la place des mécènes qui tentent de valoriser, à raison, ce magnifique monastère, j’exploiterais la hantise des lieux pour attirer les amateurs de paranormal et offrir à François Jaubert de Passa un auditoire digne du Maître des lieux .
Et si je m’appelais celui que JE NE CONTACTERAIS PAS et à qui est adressé ce post par l’élu politique de Catalogne le plus respectable qui fut, je me déplacerais en personne physiquement pour rendre son salut à François Jaubert de Passa qui l’attend dans sa demeure, au Monastir del Camp.